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La moitié des grandes communes romandes ont dû adapter leur congé paternité

Sur le front du congé paternité, des disparités persistent.
Sur le front du congé paternité, des disparités persistent. / 12h45 / 1 min. / le 20 janvier 2021
De nombreuses communes ont dû s'adapter après l'acceptation dans les urnes du congé paternité. Depuis le 1er janvier 2021, elles ont en effet l'obligation de proposer au moins 10 jours de congé à leurs employés.

Sur les 45 communes de plus de 10'000 habitants en Suisse romande, près de la moitié n'était pas en conformité pour le congé paternité.

L'adaptation pour les communes est variable. Les employés de La Chaux-de-Fonds (NE), qui avaient 3 jours de congé, passent à 13 jours. Les dix jours obligatoires étant remboursés par les APG (allocations pour perte de gain), la commune a décidé de continuer d'offrir les trois jours qu'elle proposait déjà auparavant "pour donner un signal à ses collaborateurs qui travaillent dur, ça nous paraît être un symbole important", explique Patrick Herrmann, conseiller communal à La Chaux-de-Fonds.

Exception fribourgeoise

Dix communes de plus de 10'000 habitants offraient déjà entre 15 et 20 jours. La ville de Fribourg faisait figure d'exception en offrant depuis une année 30 jours de congé paternité.

A l'opposé, la ville de Nyon (VD), qui offrait un seul jour en cas de naissance, s'est conformée à la loi depuis le 1er janvier, mais elle souhaite aller plus loin dès l'année prochaine si possible, en proposant 20 jours. "Il vaut mieux changer avec un esprit progressiste, là on a amené un projet qui inclut un congé parental", souligne Vincent Hacker, conseiller municipal à Nyon.

Theo Jeannet/elca

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