Les quarantaines pourront être raccourcies grâce à un test négatif

Des chercheurs testent à Genève une application visant à annoncer au plus vite l'apparition de symptômes d'infection au coronavirus, afin d'identifier des clusters pour briser les chaînes de transmission.

Le projet @choum est mené par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), l'Université de Genève (UNIGE) et l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en collaboration avec la Pharmacie principale à Genève. Il est actuellement en phase pilote à Genève, et collecte auprès des volontaires les moindres symptômes suspects du Covid-19 et leur lieu d'apparition.

Ces données permettront à terme d'éviter les flambées de cas observées lors des deux premières vagues, alors que des variants plus contagieux circulent dans la population. Cette nouvelle application se veut complémentaire à SwissCovid. Tandis que SwissCovid fonctionne "en aval", a posteriori des contaminations, @choum doit fonctionner en amont, pour repérer les cas avant d'éventuelles transmissions.

>> Plus de détails : Une application pour identifier les foyers de Covid-19 près de chez soi

La fermeture des restaurants est un véritable calvaire pour de nombreux travailleurs, qui se voient souvent privés de lieu pour manger un repas chaud. Mais cette situation devenait carrément insupportable pour les chauffeurs routiers, qui ont obtenu une exception de l'OFSP.

Dans cette profession aux journées harassantes et interminables, cette dérogation s'est avérée indispensable, d'autant plus en hiver. En effet, il devient difficile de manger dehors, sur les aires de repos, et les cabines des camions sont rarement chauffées.

Face à ce désarroi, l’Association des Routiers Suisses a interpellé Berne. Et après des semaines de négociations et de pressions, ils ont obtenu gain de cause la semaine passée. Bistrots et restaurants peuvent à nouveau accueillir les chauffeurs, uniquement le soir de 17h00 à 22h00.

Dans ce contexte, depuis mercredi dernier, une quarantaine d'entre eux (sur un total d'environ 150) ont rouvert dans toute la Suisse, servent actuellement des repas et ouvrent leurs sanitaires aux chauffeurs qui passent la nuit sur le parking dans la cabine de leur camion.

>> Le reportage du 19h30 :

Sur le terrain, les cantons s'impatientent face à la lenteur des livraisons de vaccins, alors que la Confédération n’a pas fourni toutes les doses promises. Les plans cantonaux de vaccination sont brutalement revus à la baisse.

>> Lire également : Pour accélérer la production, faut-il lever le monopole de fabrication des vaccins?

En cause, les retards du fabricant Pfizer, tandis que les nouvelles sont mauvaises également chez son concurrent, Moderna. L’Office fédéral de la santé publique a confirmé mercredi s’attendre à un ralentissement des volumes d’arrivages en février.

Or, en coulisse, les cantons s’agacent. Pour le chef du comité de pilotage du plan de vaccination vaudois Oliver Peters, ces retards de livraisons réduisent de moitié les capacités des centres fonctionnels, d'une capacité de 6000 vaccins par jour à une quantité effective de 3000.

>> Le reportage du 19h30 :

Interrogé dans le 19h30, le ministre jurassien de la Santé Jacques Gerber confirme que les cantons ont dû adapter leurs stratégies. "Nous avons cessé d'administrer des premières doses des vaccins Pfizer, pour nous concentrer sur les deuxièmes doses. Actuellement, toutes les nouvelles vaccinations se font avec le vaccin Moderna", explique le ministre, qui appelle par exemple à des échanges entre les cantons pour que chacun puisse respecter son plan vaccinal.

>> La réaction de Jacques Gerber :

>> Lire aussi : L'OFSP attend plus de solidarité avec les vaccins de la part des cantons

Pour la première fois depuis mi-octobre, la Suisse est repassée sous la barre des 2000 cas par jour hier. On retrouve cette diminution dans les hospitalisations et les décès. Les fêtes n'ont pas provoqué une recrudescence de la pandémie, comme le craignait la task-force scientifique, qui s'en est réjouie.

Mais la situation reste nuancée, car la diminution reste faible et lente, commente Julien Riou, épidémiologiste à l’Université de Berne. Et le risque principal, aujourd'hui, est de perdre le contrôle du variant britannique, plus contagieux. En effet, si celui-ci représente actuellement 10% des échantillons séquencés en Suisse, ce taux double presque chaque semaine. Selon le groupe d’experts scientifiques de la Confédération, il devrait remplacer progressivement l’ancienne version du virus et pourrait représenter la majorité des souches d’ici le mois de mars.

>> Les précisions de la journaliste scientifique Alexandra Richard :

Pour enrayer la pandémie, le Conseil fédéral a présenté mercredi ses nouvelles décisions, orientées principalement vers la généralisation des tests préventifs. Il s'est par ailleurs montré généreux : Berne paiera pour les dépistages rapides dans les EMS, ainsi qu'en cas de foyer détecté dans une école, par exemple.

Le gouvernement a également décidé de mettre sur pied des amendes plus systématiques, par exemple en cas de participation à un rassemblement illégal, ou pour refus de port du masque dans les transports.

Globalement, on ne peut parler ni d'un durcissement, ni d'un assouplissement des mesures, explique Alain Berset dans Forum mercredi soir. "Il s'agit juste d'ajuster et d'affiner la stratégie".

Actuellement, "la situation n'est pas si mauvaise, mais les variants se multiplient rapidement", estime le ministre de la Santé.

Frontières plus hermétiques

Enfin, les conditions aux frontières ont été ajustées: un test négatif sera exigé en provenance de certains pays, mais les quarantaines seront assouplies. Pour le ministre, il s'agit d'un "pas important" vers une fermeture des frontières demandées par les chefs de partis.

"Mais aller au-delà semble contre-productif", précise-t-il. "Il faut aussi dire que nous avons reçu beaucoup de lettres de cantons, et y compris dans lesquelles les partis cantonaux contredisent les partis nationaux" en invoquant des réalités régionales différentes.

Enfin, le conseiller fédéral estime que la vaccination "évolue favorablement", et que le pays est dans les temps. "Il y a six mois, il paraissait inimaginable que l'on puisse déjà vacciner", rappelle Alain Berset.

>> Retrouvez l'intervention complète d'Alain Berset dans Forum :

Keystone - Peter Klaunzer

Afin d'aider l'économie réelle à faire face aux conséquences de la pandémie de Covid-19, les sections romandes du PLR demandent mercredi à la Banque nationale suisse (BNS) de verser un montant supplémentaire de l’ordre de 4 milliards de francs aux cantons en 2021. Cette revendication venue de la droite accentue la pression sur la banque centrale, dont le bénéfice 2020 devrait atteindre 21 milliards, selon des chiffres provisoires.

Les présidents et chefs des groupes appellent cependant à "respecter son statut d’institution autonome et indépendante", selon un communiqué.

En outre, les sections romandes du Parti libéral-radical constatent que beaucoup d'entreprises ne recevront aucune indemnité, certains critères d'octroi n'étant "pas en phase avec la réalité". Par exemple, des entreprises contraintes de cesser leurs activités sur décision des autorités se retrouvent par conséquent surendettées et sont exclues des programmes d'aides pour cette même raison.

Le Conseil d'Etat genevois a annoncé mercredi que les indépendants qui sont privés de revenus à cause de la crise sanitaire pourront bénéficier, en 2021, des prestations d'aide sociale de l'Hospice général au-delà de la durée de six mois inscrite dans la loi. Le règlement d'exécution a été adapté en conséquence.

Actuellement, la loi prévoit que les prestations d'aide financière pour les indépendants sont accordées pour une durée limitée à trois, voire six mois. Or, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, "cette durée d'aide s'avère insuffisante", relève le gouvernement.

Ainsi, l'aide pourra désormais être versée au-delà de cette limite "dans la mesure où la personne se trouve dans le besoin en raison de la crise sanitaire". Il ne sera pas tenu compte d'une éventuelle aide déjà obtenue l'année passée. Ce soutien financier est subsidiaire à toute autre source de revenus, rappelle le Conseil d'Etat.

La Suisse compte mercredi 2222 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Cinquante-huit décès supplémentaires sont à déplorer et 85 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 27'204 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 8,17%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 26'354. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 304,85 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,94.

Depuis le début de la pandémie, 517'705 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'239'607 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 8545 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 21'535.

Le pays dénombre par ailleurs 15'338 personnes en isolement et 22'857 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 2686 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Les décisions du Conseil fédéral mercredi ont été prises en regard de la situation économique et épidémiologique du pays, a indiqué le président de la Confédération Guy Parmelin.

"Un grand nombre de personnes souhaiteraient des solutions simples, claires et uniques, mais elles n'existent pas, du moins dans une société démocratique", a ajouté Guy Parmelin en conférence de presse à Berne.

Les discussions "ouvertes" et "franches" menées au sein du Conseil fédéral reflètent "la volonté de trouver les solutions les plus adaptées pour le bien commun du pays". Même si les solutions et les compromis trouvés "ne peuvent être qu'imparfaits".

La Confédération s'endette chaque jour de 150 millions de francs supplémentaires. Le ministre des Finances Ueli Maurer a chiffré mercredi le coût des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus.

"Nous sommes sous pression", a-t-il affirmé devant la presse à l'issue de la séance du Conseil fédéral. "En 2020, 15 milliards de francs ont été dépensés à cause de la crise du coronavirus. En 2021, avec les mesures prises depuis le début de l'année, on en est déjà à 15 milliards de francs", a déclaré Ueli Maurer.

Depuis le 18 décembre, la Confédération s'endette de 6 millions de francs par heure et de 100'000 francs par minute. La Suisse n'est pas avare en comparaison aux autres pays, s'est défendu le grand argentier. Et le recul de la croissance y est plus petit.

Le conseiller fédéral Alain Berset a relevé mercredi que les nouveaux cas de coronavirus continuent de diminuer en Suisse. "On semble voir un effet des mesures qui ont été prises le 13 janvier dernier. Les hospitalisations et les décès diminuent aussi, mais plus lentement qu'auparavant. Nous sommes repassés sous la barre des 2000 cas quotidiens pour la première fois depuis octobre dernier", a-t-il déclaré en conférence de presse.

Le ministre de la Santé juge cette évolution "réjouissante", mais appelle à rester attentif. "Le taux de reproduction reste trop élevé. Ce qui se cache dans cette diminution de cas, ça reste un doublement hebdomadaire, jusqu'à aujourd'hui, des nouveaux variants du coronavirus", a-t-il souligné.

Le montant de l'aide aux cas de rigueur va doubler. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de porter à cinq milliards de francs le montant alloué par la Confédération et les cantons aux entreprises les plus touchées par les mesures de lutte contre le Covid-19.

Le gouvernement préfère miser sur un soutien rapide aux cas de rigueur plutôt que de lancer un nouveau programme de cautionnements solidaires. La majorité des entreprises fortement touchées sollicite des contributions à fonds perdu plutôt que des crédits. Les cantons ont fort à faire et presque toutes les demandes sont acceptées.

Jusqu'ici, un total de 2,5 milliards était prévu pour l'aide aux cas de rigueur. Mais les extrapolations effectuées montrent que les besoins pourraient dépasser ce montant si toutes les entreprises concernées demandent une aide ou si les mesures sanitaires sont prolongées.

Le Conseil fédéral propose donc au Parlement de doubler le montant, à 5 milliards de francs. La Confédération assumera deux tiers des fonds supplémentaires (1,675 milliard) et les cantons le reste. La contribution fédérale sera répartie entre les cantons, selon le PIB cantonal et la population résidente. Le montant de l'aide est déterminé en fonction des coûts fixes non couverts.

Le gouvernement veut aussi soulager les personnes au chômage. Il étudie les moyens d'introduire dans la loi Covid-19 une prolongation de trois mois de la durée du droit aux indemnités journalières.

A partir du 1er février, certaines infractions aux mesures édictées par la Confédération seront punissables d'une amende. Prendre les transports sans masque ou participer à des manifestations non autorisées sera notamment amendable. Selon le délit, entre 50 et 200 francs devront être déboursés.

Les masques stockés dont la preuve de sécurité est insuffisante doivent par ailleurs pouvoir être contrôlés a posteriori. S’ils ne répondent pas aux exigences posées, ils ne doivent plus pouvoir être utilisés.

Les quarantaines pourront être raccourcies en cas de test négatif dès le 8 février. Une personne en quarantaine pourra effectuer à ses propres frais un test rapide ou PCR à partir du septième jour, a annoncé mercredi le Conseil fédéral.

En cas de résultat négatif, elle pourra sortir de son logement, mais seulement à condition de porter un masque et de se tenir à 1,5 mètre de toute autre personne jusqu'à la fin de la quarantaine prévue. Un test positif enverra la personne en isolement.

La même possibilité sera offerte aux voyageurs venus de régions présentant un risque élevé d'infection. Ils devront en outre présenter un test PCR négatif datant de 72h au maximum. Tout comme les voyageurs arrivant par les airs, quel que soit leur point de départ. Ces derniers seront contrôlés avant de monter dans l'avion. Tous les voyageurs devront aussi laisser leurs coordonnées, en cas d'arrivée par avion, bateau, bus ou train.

Les coûts de tests à large échelle seront désormais pris en charge par la Confédération. A cette fin, elle prévoit un milliard de francs, a indiqué le ministre de la santé Alain Berset.

Les personnes asymptomatiques sont à l'origine de plus de la moitié des transmissions de Covid-19, écrit le gouvernement dans un communiqué. Depuis mi-décembre, il est déjà possible de les tester dans le cadre d'un plan de protection, notamment dans les EMS, les hôtels ou les entreprises. Afin de renforcer la pratique, la Confédération assumera les coûts de ces dépistages à large échelle.

Les tests rapides pourront être menés sur place. Les résultats négatifs ne devront pas être annoncés. En cas de résultat positif, un test PCR devra être effectué. Les cantons devront présenter à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) un concept, précisant qui devra être testé, dans quel lieu, à quelle fréquence et avec quels tests.

Le changement de stratégie entend mieux protéger les personnes à risque et déceler rapidement l'apparition de nouveaux foyers. Il nécessite une modification de l'ordonnance qui entrera en vigueur jeudi.

Depuis quelques semaines, manger en public a comme un air de provocation. C'est particulièrement le cas dans les trains où le port du masque est obligatoire.

Pour autant, ni les entreprises de chemin de fer, ni la Confédération n'envisagent de l'interdire. C'est le cas dans la compagnie Südostbahn qui souhaiterait toutefois que les voyageurs ne passent pas trop de temps sans leur protection faciale.

"Notre personnel de train y est attentif et sensibilise les passagers quand c'est nécessaire", explique son porte-parole.

Du côté de l'OFSP, les abus rapportés sont loin d'être la règle, mais plutôt des exceptions, selon Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise.

>> Voir le reportage du 12h45 :

La Suisse compte mercredi, au total, 1401 cas confirmés de personnes infectées par des mutations du coronavirus, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La plupart ne peuvent pas être attribués aux variants, connus, provenant de Grande-Bretagne et d'Afrique du Sud.

L'OFSP a fait état mercredi de 275 cas supplémentaires de contamination par une forme mutée du virus SARS-CoV-2. Parmi les 1401 répertoriés au total, 613 ont pu être attribués au variant britannique et 34 au variant sud-africain. En revanche, 754 cas n'ont pu être reliés à aucune de ces deux mutations, plus contagieuses selon les données scientifiques actuelles.

L'OFSP souligne que ces chiffres ne sont pas représentatifs et qu'ils sont sous-évalués parce que certains cantons n'effectuent que peu - voire pas - de séquençage génomique.

Une autre mutation du nouveau coronavirus a récemment été détectée au Brésil. Selon l'OFSP, ce variant n'est pas encore apparu en Suisse. Les voyageurs en provenance du Brésil doivent obligatoirement se placer en quarantaine depuis le 21 janvier.

Les personnes issues de l'asile sont toujours plus nombreuses à être intégrées sur le marché du travail vaudois, malgré le Covid-19.  En 2020, elles étaient 37%, un résultat plutôt inattendu, selon l'EVAM. L'objectif de la Confédération est en voie d'être atteint.

La participation des permis F (étrangers au bénéfice d'une admission provisoire) sur le marché du travail progresse, s'est réjoui Erich Dürst, directeur de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) mercredi lors d'une conférence de presse en ligne. Si la dynamique est positive depuis plusieurs années, en 2020, les répercussions du Covid 19 sur leur prise d'emploi s'avèrent marginales.

Elles étaient ainsi 1038 personnes (37%) l'an dernier à exercer une activité lucrative, contre 990 (35,9%) en 2019. Elles n'étaient que 588 (25,7%) il y a trois ans, a-t-il détaillé.

Moins de sept ans

Pour rappel, dans le cadre de l’Agenda Intégration Suisse, la Confédération a fixé aux cantons un objectif lié à l’emploi: sept ans après leur arrivée en Suisse et le dépôt de leur demande d'asile, 50% des personnes adultes avec un permis F doivent être durablement intégrées sur le marché du travail.

L’EVAM est en voie d’atteindre la cible. En effet, 41% des personnes arrivées en Suisse en 2014, et même 47% de celles arrivées en 2015 et 2016 ont aujourd’hui un emploi, a noté Erich Dürst. Les autres cantons constatent des hausses similaires.

>> Ecouter les précisions du 12h30 :

KEYSTONE - ARAM KARIM

La Confédération doit-elle envoyer des vaccins contre le coronavirus en priorité aux cantons qui n'ont pas fait de réserves pour inoculer la deuxième dose?

Les retards de livraison mettent la pression sur les cantons qui ont beaucoup vacciné et qui pourraient potentiellement se retrouver à sec, alors que la deuxième dose doit impérativement être administrée au maximum six semaines après la première.

>> Relire aussi : L'OFSP attend plus de solidarité avec les vaccins de la part des cantons

Cette situation pourrait arriver à Genève. "Nous sommes obligés de garder une partie des livraisons déjà diminuées de Pfizer pour garantir partiellement ces deuxièmes vaccinations", explique le conseiller d'Etat Mauro Poggia, dans le journal de 12h30.

Les cantons prudents punis?

Les cantons "fourmis", qui ont peu vacciné et constitué des réserves, ne céderont leurs doses qu'à contre-coeur. Pour cela, Mauro Poggia demande au Conseil fédéral de livrer d'abord les cantons "cigales".

"Il y aura un arbitrage à faire et nous espérons que la Confédération va le faire au niveau national, pour que les cantons qui attendent pour les deuxièmes vaccinations puissent les recevoir avant ceux qui attendent ses livraisons pour la première dose", espère l'élu genevois.

Les cantons qui se sont donc montrés prudents pourraient être punis. Plus les retards dans la livraison des vaccins seront importants, plus l'affaire prendre de l'ampleur. Ces délais mettent une fois de plus à l'épreuve la solidarité intercantonale.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Comme la motion populaire de la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN) ne pourra pas être traitée lors de cette session pour des questions de temps à disposition pour valider les signatures, des députés de gauche sont venus à leur secours. Dans une recommandation, ils demandent de revoir les conditions d'examen.

Le texte, adopté mercredi par le Grand Conseil neuchâtelois par 60 oui, 50 non et 3 abstentions, demande que vu la situation exceptionnelle, les sessions d’examens du premier semestre 2021 dans les hautes écoles neuchâteloises ne provoquent pas d'échecs. Un examen qui n’est pas réussi ne compte ainsi pas comme une tentative utilisée.

La recommandation a été amendée et ne demande plus l'arrêt de la vidéosurveillance, comme ce qu'exige la motion populaire de la FEN.

Le Conseil d'Etat s'est opposé à la recommandation. "La situation particulière a été prise en compte par le rectorat. Ce dernier a donné la possibilité de passer les examens à distance dans les locaux de l'université et a mis à disposition un support technique en cas de problème", a déclaré Monika Maire-Hefti.

Cohérence avec les autres universités

Le rectorat a fixé les conditions d'examens en concertation - de la FEN notamment- mais "on ne peut pas accéder à toutes les demandes", a ajouté la conseillère d'Etat en charge de l'éducation. "Il faut une cohérence avec les autres universités qui nous entourent. On serait la seule université romande à offrir une 3e tentative", a-t-elle expliqué.

Selon le conseiller fédéral Ignazio Cassis, la vaccination du Conseil fédéral contre le Covid-19 visait à assurer la direction de la crise en Suisse. Le Conseil fédéral a délibérément renoncé à sa médiatisation, a souligné Ignazio Cassis dans une interview aux journaux de CH Media.

Dès mi-janvier, les premiers conseillers fédéraux ont reçu une dose du vaccin contre le coronavirus, sans que cela soit communiqué publiquement. Des critiques ont été formulées dans l'opinion publique notamment, car aucun des conseillers fédéraux n'a plus de 75 ans.

Garantir la gouvernance du pays

"Nous n'avons que sept ministres, et non 21 comme dans d'autres pays", a déclaré Ignazio Cassis pour justifier la vaccination du Conseil fédéral. Il a ajouté que si quatre conseillers fédéraux tombaient soudainement malades et que deux d'entre eux n'étaient pas en état de travailler, la poursuite de leur travail ne serait pas assuré.

Il a ajouté qu'il était extrêmement important de garantir la gouvernance du pays en de telles circonstances. De plus, le gouvernement a attendu que le deuxième vaccin soit approuvé.

Depuis mercredi dernier, les restaurants pour routiers peuvent rouvrir de 17h00 à 22h00, sous conditions. Dans toute la Suisse, une quarantaine d'entre eux - sur un total d'environ 150 - servent actuellement des repas et ouvrent leurs sanitaires aux chauffeurs qui passent la nuit sur le parking dans la cabine de leur camion, d'après les Routiers Suisses.

Selon le jour de la semaine, 500 à 1500 professionnels bénéficient de ces services, a expliqué David Piras, secrétaire général des Routiers Suisses, contacté par l'agence de presse Keystone-ATS mercredi. "Cela leur permet de garder un minimum de qualité de vie le soir alors qu'il fait froid", s'est-il réjoui.

L'association se satisfait en outre de la situation actuelle. "Nous ne souhaitons pas provoquer de nouvelles infections au coronavirus, nous voulons que cette pandémie se termine", a affirmé David Piras, remerciant les restaurateurs qui ont rouvert "par solidarité" pour ne servir qu'une vingtaine de menus par soir.

Alors que les livraisons des doses affichent des retards, plusieurs pays et ONG demandent à pouvoir fabriquer les vaccins librement, pour être moins dépendants de la cadence de production des grands laboratoires.

Une solution se dessine à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour accélérer la production des vaccins. Des pays veulent en effet déroger aux règles sur la propriété intellectuelle pour permettre une fabrication des vaccins autonome.

Amnesty International, Public Eye et d'autres organisations ont rédigé une lettre qui arrivera ce mercredi sur le bureau du Conseil fédéral. Ce dernier s'oppose à cette dérogation et souhaite protéger le monopole des groupes pharmaceutiques. Elles appellent le gouvernement à changer sa position.

>> Lire également : Pour accélérer la production, faut-il lever le monopole de fabrication des vaccins?

Les grandes entreprises vaudoises sont disposées à vacciner, selon un sondage de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI). Près de 28'000 employés pourraient potentiellement être vaccinés sur leur lieu de travail.

La CVCI a mené la semaine dernière un sondage auprès de ses entreprises membres comptant plus de 100 collaborateurs. Résultat: près de 70 entreprises affirment être disposées à organiser la vaccination dans leurs locaux. Et ce chiffre pourrait encore augmenter, explique mercredi la faîtière.

Une liste des entreprises intéressées a été transmise aux autorités. Elle comprend notamment Bobst et Eldora, a indiqué mercredi à l'agence Keystone-ATS Philippe Miauton, directeur adjoint de la CVCI.

Sur les 70 entreprises qui se disent prêtes à vacciner, une quarantaine met déjà en place des programmes de vaccination contre la grippe. Et parmi les grandes entreprises, certaines disposent de cellules sanitaires ou d'infirmeries avec du personnel formé.

Plusieurs députés neuchâtelois de tous bords ont interpellé mercredi le Conseil d'Etat sur la situation de la vaccination, Neuchâtel ayant le plus mauvais ratio romand actuel. Laurent Kurth assume les choix effectués par le canton.

"Neuchâtel a été l'un des premiers en Suisse à ouvrir un centre de vaccination", a rappelé Laurent Kurth, conseiller d'Etat, en charge de la santé. Le canton a choisi de démarrer plus lentement afin d'assurer un rythme régulier et de garantir une certaine sécurité. Il a aussi préféré miser en premier sur les personnes vulnérables, plutôt que de vacciner en EMS.

"Il y a une très grande instabilité actuellement dans la livraison des vaccins", a expliqué le conseiller d'Etat. Le canton assure pour l'instant pouvoir faire la deuxième dose dans le délai imparti de trois à cinq semaines, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs en Suisse où la vaccination va devoir s'arrêter, par manque de vaccins.

Dès mars, si la livraison de vaccins ne pose pas de problème, le canton utilisera 12'000 doses par semaine, 6000 pour la première et 6000 pour la deuxième. Actuellement, les équipes mobiles ont démarré en EMS et en fin de semaine 50% des résidents auront eu leur première dose, a ajouté Laurent Kurth.

L'optimisme reste de mise parmi les analystes financiers, malgré l'apparition de formes mutantes du coronavirus. La plupart des experts s'attendent à voir les plus importantes restrictions mises en place levées avant la fin du premier semestre, même si les mesures fiscales en particulier pour les cas de rigueur, risquent de devoir être maintenues.

Le baromètre établi par Credit Suisse et CFA Society Switzerland pour le mois de janvier est resté quasiment stable, à 43,2 points, après avoir rebondi à 46,8 points en décembre. Il reste ainsi "historiquement élevé", selon un communiqué diffusé mercredi.

A en croire les auteurs de l'étude, cet optimisme persistant est à mettre au crédit des campagnes de vaccination qui ont débuté aux quatre coins du globe, ainsi que du gigantesque paquet fiscal américain, qui devrait stimuler la demande mondiale.

Flavia Wasserfallen est la nouvelle présidente de la Fédération suisse des patients. La conseillère nationale bernoise entend muscler la défense de ceux qu'elle qualifie de "maillons faibles" dans la politique de santé suisse.

Parmi les dossiers prioritaires de la socialiste: le poids des primes sur les ménages et le dossier électronique du patient. La pandémie de Covid-19 est aussi au coeur de ses préoccupations, en particulier la question des vaccins.

"En tant que Fédération suisse des patients, on met l'accent sur l'information. Les gens ont besoin d'avoir des réponses autour du vaccin. Nous avons des personnes âgées qui ont eu des problèmes pour avoir un rendez-vous pour se faire vacciner, parce qu'ils n'avaient peut-être pas d'ordinateur. Ce sont plutôt des problèmes simples, mais là on peut les aider, leur donner des conseils", explique Flavia Wasserfallen mercredi dans La Matinale.

>> L'interview de Flavia Wasserfallen dans La Matinale :

La Suisse doit renoncer à vacciner tous les volontaires de plus de 75 ans et les malades chroniques d'ici fin février. Il est impossible d'y arriver, à cause de la pénurie de doses actuelle.

>> Lire également : La Suisse a utilisé près de 200'000 doses de vaccin contre le Covid-19

Les centres de vaccination doivent fonctionner au ralenti et certains cantons revoient leur programme. On s'attend à une quinzaine de jours de retard pour les vaccinations des personnes à risque.

Actuellement, la Suisse ne reçoit pas autant de vaccins de Pfizer/Biontech que planifié. En cause: une ligne de production que le fabricant veut augmenter pour produire davantage de vaccins. Mais pour y arriver, il faut la stopper provisoirement.

>> Le point sur la situation dans La Matinale :

Le canton de Vaud s'est doté mardi d'une nouvelle stratégie de tests rapides dans les écoles. Cette vigilance accrue vise à éviter, sauf en cas d’ultime recours, la fermeture des lieux de formation. Le variant britannique sera recherché de manière plus active.

"Cette souche nous préoccupe, c'est la raison pour laquelle nous avons décidé de tester davantage, mais pas massivement", explique Cesla Amarelle mercredi dans La Matinale. Pour la conseillère d'Etat vaudoise en charge de l'éducation, effectuer des dépistages massifs dans les écoles serait "disproportionné".

Une décision justifiée par les chiffres, selon la socialiste. "On est assez satisfaits parce que la situation est maîtrisée et n'est pas alarmante. On a environ 70 élèves testés positifs à l'école obligatoire sur 93'000 élèves, et 59 au post-obligatoire sur 35'000", précise-t-elle.

Une pétition récemment lancée par des gymnasiens vaudois demande au Conseil d'Etat de mettre en place des demi-classes. Cette requête est balayée par Cesla Amarelle: "Si on met en place des demi-groupes, on se retrouve dans une situation où on ralentit le programme scolaire. Mais là encore, les chiffres ne nous permettent pas d'accéder à cette option".

>> L'interview de Cesla Amarelle dans La Matinale :

Tester à large échelle est aussi synonyme d'angoisse, relève la conseillère d'Etat: "Nous avons eu un cas à Mézières, où nous avons dû tester 140 élèves. Nous avons constaté que ça avait suscité beaucoup d'inquiétudes auprès des parents. C'est aussi un facteur assez fort de désorganisation scolaire".

La gestion de la pandémie à l'école intéresse bien évidemment les parents qui s'interrogent: faut-il porter le masque pendant les cours? Que faire quand les écoliers vont à l'école, mais ont des proches à risque à la maison?

Des questions auxquelles le canton de Vaud et Cesla Amarelle ont tenté de répondre mardi soir lors d'une rencontre à distance.

>> Le reportage de La Matinale :

Keystone - Gian Ehrenzeller

Le Conseil fédéral envisage d'élargir les tests pour les personnes asymptomatiques. Berne devrait annoncer cette nouvelle mesure ce mercredi. L'idée séduit aussi du côté des directeurs cantonaux de la santé.

Davantage de tests et surtout des tests préventifs: selon les ministres de la santé, le Conseil fédéral aurait même dû proposer cette option plus tôt. En Suisse, plus d'une contamination sur deux provient d'une personne asymptomatique.

Pour l'heure, il n'est en revanche pas question de généraliser les tests à grande échelle comme dans les Grisons. Mais la Berne fédérale envisage deux élargissements.

Tout d'abord, l'entourage des personnes vulnérables - autrement dit les réseaux de soins et les EMS, visiteurs et personnel - pourrait se faire tester régulièrement. Des tests rapides volontaires, mais payés par la Confédération.

Ensuite, les cantons pourraient ordonner si besoin des dépistages répétés à l'échelle d'une école, d'une entreprise, d'un hôtel ou même d'un village.

>> Les explications dans La Matinale :

Keystone/Pool Reuters - Denis Balibouse

Les femmes enceintes ne devraient pas être vaccinées, sauf exception, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En Suisse, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) suit le même mot d'ordre: pas de vaccinations pour les femmes enceintes, sauf si elles sont à risque.

Il s'agit d'un principe de précaution, le vaccin n'ayant pas été testé chez les femmes enceintes, lors des essais cliniques. Les tests sur les animaux n'ont toutefois pas montré d’impact sur la grossesse et les autres vaccins connus, contre la grippe ou la coqueluche, par exemple, ne posent pas de problèmes.

Pour David Beaud, chef du service d’obstétrique à la maternité du CHUV, il faut mettre dans la balance le risque que pourrait représenter le vaccin pour la femme enceinte et de l’autre sa situation médicale et sociale.

>> Les explications dans La Matinale :

Keystone - Gaetan Bally

Les musées doivent-ils rouvrir leurs portes, comme c'est le cas en Espagne ou en Italie? En Suisse, tout est bouclé jusqu'à nouvel ordre. Si les institutions culturelles ne remettent pas en cause les mesures sanitaires, l'impatience commence à se faire sentir.

"On va finir par aller faire des expositions dans les supermarchés", lance notamment Nathalie Herschdorfer, directrice du Musée des Beaux-Arts du Locle. Elle souhaite qu'on puisse rouvrir le secteur culturel.

>> Le reportage de La Matinale :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Muse, Massive Attack, Simple Minds: les têtes d'affiche des Eurockéennes de Belfort 2021 font rêver, après une année d'activités culturelles en berne. Belfort est l'un des rares festivals d'été à dévoiler toute sa programmation, alors que toute l'industrie est à l'arrêt.

"Pourquoi on y croit encore? Parce qu'on a vendu beaucoup de billets lors de cette annonce. Et donc on n'est plus tout seuls", fait savoir Jean-Paul Roland, directeur du Festival Eurockéennes de Belfort.

>> Les précisions dans le 19h30 :

Face à cet optimisme, le pragmatisme: "La formule d'un festival, c'est le cauchemar d'un médecin cantonal", souligne Daniel Rosselat, président du Paléo Festival de Nyon. "Et nous travaillons intensément sur un plan alternatif, qu'on appelle le plan V, soit un village à la place de la ville éphémère de Paléo."

La formule pourrait comprendre 2 scènes, des places assises numérotées, sans accès au bar mais avec service à table. Paléo décidera en mars s'il enclenche cette alternative compatible avec le Covid.

>> Lire aussi : Daniel Rossellat: "Les conditions ne sont pas réunies pour faire un Paléo normal"

Mathieu Jaton, directeur du Montreux Jazz Festival, confirme lui aussi plancher sur un modèle et des scénarios alternatifs.

"Le but est de trouver un modèle qui préserve notre ADN tout en tenant compte du temps qu'il y a devant nous. Il y a une planification à faire", explique-t-il mercredi dans La Matinale.

>> L'interview de Mathieu Jaton dans La Matinale :

Keystone - Christian Beutler

Artistes et techniciens sont nombreux à ne pas rentrer dans les cases prévues pour toucher, par exemple, le chômage partiel ou l'assurance perte de gains. Leur sort a attiré l'attention d'élus fédéraux romands qui proposent un nouveau dispositif.

>> Lire en plus : Des élus romands demandent un plan d'aide rapide pour les acteurs culturels

Leur idée: simplifier les procédures en considérant les petits indépendants privés d'activités pendant plus de 40 jours comme des cas de rigueur. Ils auraient ainsi droit à une indemnité calquée sur leur déclaration fiscale de 2019, avec une avance immédiate de 50%.

L'indemnité s'appliquerait pour 2021, mais aussi de façon rétroactive pour 2020. "La seule chose simple et juste à faire est de regarder quel revenu ces acteurs ont tiré de leur travail en 2019 et de compenser une partie de ces pertes de revenus liées à l'interdiction de travailler", explique Pierre-Yves Maillard, conseiller national (PS/VD), dans le 19h30 mardi.

>> Voir le sujet du 19h30 :

C'est un coup de massue pour la commune de Renens (VD): sur une friche de 10'000 m2 devait naître l'immeuble baptisé "Travis". Les CFF en ont décidé autrement, en suspendant une trentaine de leurs projets immobiliers prévus pour 2021.

Pour la commune de Renens, ce sont environ trois cents logements et des centaines de nouveaux emplois qui sont reportés.

Dans l'Ouest lausannois, le projet pharaonique de Malley-Gare se trouve provisoirement amputé de deux immeubles. Des travaux d'envergure sont également gelés à Berne et Zurich.

>> Les précisions du 19h30 :

La crise du Covid a provoqué la désertion des voyageurs, générant une perte de 600 millions de francs pour les CFF l'année dernière.

Les projets immobiliers suspendus sont une mesure indispensable selon les CFF, qui souhaitent retrouver un taux d'endettement conforme aux exigences du Conseil fédéral.

>> Voir la réaction de la conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite dans le 19h30 :

>> Lire aussi : Conséquence du Covid, les CFF suspendent une trentaine de projets immobiliers

Une famille fribourgeoise a vraisemblablement été contaminée dans un hôtel de la station vaudoise de Villars. Le père de famille a choisi de témoigner dans l'émission Forum de ce qu'il a vécu comme des "dysfonctionnements" dans le traçage, des critiques auxquelles répond le médecin cantonal vaudois.

>> Ecouter son témoignage, et la réponse du médecin cantonal Karim Boubaker, dans Forum :

Ce foyer de coronavirus, découvert mercredi dernier, concerne aujourd'hui 23 cas positifs au sein du personnel de l'établissement, ainsi que trois familles qui y résidaient. Le RoyAlp est momentanément fermé, faute de collaborateurs.

>> Plus d'informations ici : Des clients critiquent le traçage du foyer d'infection de Villars (VD)

Les robots ne toussent pas, ne tombent pas malades et sont faciles à désinfecter. Durant la pandémie, ils sont donc en plein boom dans plusieurs secteurs, notamment les usines, pour les services de livraisons, dans les hôpitaux.

"La robotique de service a enfin pu démontrer pendant cette pandémie son utilité pour l'humain: plus agile, plus interactive avec l'homme, plus mobile, plus tout-terrain, en rupture avec la robotique d'automatisation industrielle que l'on connaissait déjà bien", décrit Catherine Simon, spécialiste en robotique, directrice du cluster d'entreprises Aquitaine Robotics. "La pandémie a permis une accélération de la mise sur le marché de ces robots différents, et c'est tant mieux."

>> L'interview complète de Catherine Simon dans Forum :

Robots de désinfection, robotique pour accélérer la culture et les essais dans les laboratoires de cultures médicales, robotique de logistique hospitalière ou d'e-commerce, robotique de télé-opération qui nous permet d'agir sur le monde physique tout en restant en sécurité: les robots ont eu des rôles de premier plan dans la gestion de la crise du Covid-19.

Mais également au-delà de la pandémie, la robotique "d'intérêt général" est appelée à venir nous assister de plus en plus dans nos pratiques, affirme la spécialiste, qui rappelle néanmoins à rester "techno-critique".

Le cycle d’orientation de Tavel, dans le canton de Fribourg, a lancé mardi un test généralisé de ses élèves et enseignants pour déterminer l’ampleur de la propagation du nouveau variant anglais du SRAS-CoV-2. Ce matin, plusieurs classes du canton avaient déjà été placées en quarantaine en raison de cas confirmés d'infection à cette nouvelle souche de coronavirus plus contagieuse.

Ces tests d’ampleur pourraient bien se répéter dans d'autres écoles dans les jours à venir, car avec le variant britannique, il est nécessaire d'agir encore plus vite, estiment plusieurs experts.

Il est possible que les critères de mise en quarantaine soient revus à la baisse dans plusieurs cantons pour s'adapter à la nouvelle donne. Ainsi, dans le canton du Jura, où une classe est d'ordinaire fermée à partir de trois malades, cinq classes sont déjà en quarantaine depuis ce mardi.

>> Regarder le sujet du 12h45 :

Dans le canton de Vaud, le Département de la Formation et le médecin cantonal communiquent en ce moment sur la situation sanitaire dans les écoles. A ce stade, pas de classe mise en quarantaine, mais la vigilance est de mise.

>> La situation dans le canton de Vaud :

La Suisse a enregistré ce week-end 4320 cas supplémentaires de Covid-19, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) communiqués lundi. Un total de 85 décès supplémentaires sont à déplorer et 129 malades ont été hospitalisés.

Au cours des quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 28'427, soit 2030 par jour environ. C'est le chiffre le plus bas enregistré depuis la mi-octobre.

Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,93. Il est donc toujours inférieur à 1, signe que le nombre de cas reste orienté à la baisse, mais est remonté par rapport à la semaine dernière, ce qui pourrait annoncer une remontée de la courbe des cas positifs.

>> Lire : La Suisse presque sous la barre des 2000 cas par jour, mais la remontée du taux de reproduction inquiète

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