Pour les motionnaires Eva Herzog (PS/BS), Susanne Vincenz-Stauffacher (PLR/SG) et Tamara Funiciello (PS/BE), de nombreuses victimes cherchent pourtant de l'aide également en dehors des heures de bureau.
Or, lorsqu'elles n'en trouvent pas, elles hésitent beaucoup à faire appel à la police. "Seul un réseau de permanence 24 heures sur 24 peut offrir le soutien nécessaire" et ainsi améliorer la protection des victimes de violences, précisent-elles.
Du ressort des cantons
En proposant ce service en continu, la Suisse remplirait les obligations qui découlent de la Convention d'Istanbul, qui entend lutter contre la violence envers les femmes et la violence domestique, ainsi que celles liées à d'autres traités, comme la Convention relative aux droits de l'enfant.
Bien qu'il soutienne ces motions, le Conseil fédéral a précisé que la mise en place d'une telle permanence relève de la compétence des cantons et non pas de la Confédération. Il s'est toutefois toutefois dit prêt à endosser un rôle de coordination.
ats/vic