L'entrée d'Esther Keller au Conseil d'État de Bâle-Ville en 2020, la première vert'libérale élue dans un exécutif, a donné des ambitions à son parti. Son objectif est de remporter d'autres sièges exécutifs et de faire un retour au Conseil des États, a-t-il indiqué dans un communiqué au terme de son assemblée, tenue en visioconférence.
En outre, "à moyen terme", les Vert’libéraux entendent siéger au Conseil fédéral.
Consignes de vote
Les délégués du PVL ont également adopté plusieurs mots d'ordre en vue des votations fédérales du 7 mars. Ils soutiennent l'accord de libre-échange avec l'Indonésie et rejettent l'initiative "illibérale" sur la burqa.
En outre, le parti avait déjà pris position à l'automne durant l'automne contre la proposition jugée "irréfléchie" du Conseil fédéral sur l'identification électronique.
Concernant les votations du 13 juin, les délégués soutiennent l’initiative pour une eau potable propre, et le parti fera activement campagne en sa faveur. En revanche, ils ont décidé de laisser la liberté de vote sur l'initiative "Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse" afin de se concentrer sur la précédente, plus ciblée.
Critiques de la gestion de la pandémie
Le Covid-19 a également retenu l'attention du parti. Selon son président, le Conseil fédéral a pris les choses en mains trop tard et sous-estimé l'ampleur de la pandémie. Jürg Grossen a également critiqué le plan de vaccination: il doit être plus ambitieux. En outre, les mesures de soutien sont à renforcer pour éviter une vague de faillites.
Finalement, Jürg Grossen a été reconduit à la présidence du parti pour deux ans. La vice-présidence a quant à elle été renouvelée: l'ancienne garde, comportant le président fondateur Martin Bäumle, Isabelle Chevalley et Kathrin Bertschy, a laissé la place au conseiller national genevois Michel Matter et à la conseillère nationale bernoise Melanie Mettler.
ats/jop