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Les efforts pour contenir la pandémie doivent être poursuivis, martèle l'OFSP

- L'Office fédéral de la santé publique a fait état de 1363 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Un total de 42 décès supplémentaires sont à déplorer et 68 malades ont été hospitalisés. Le taux de positivité s'élève à 5,52%.

- La diminution des cas est le résultat de "grands efforts", qu'il faut poursuivre, a affirmé Virginie Masserey, de l'OFSP, devant la presse. Les nouveaux variants du virus plus contagieux continuent en effet de se propager. Pour la première fois, le variant brésilien a été détecté en Suisse.

- Sur une semaine et jusqu'à dimanche, 98'665 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse par rapport à la semaine précédente, selon l'OFSP. En moyenne, 14'095 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des vaccinations a ralenti de -16%. Au total, 413'698 vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche.

- Les enfants pourraient bientôt être obligés de porter le masque à l'école primaire déjà. La Société suisse de pédiatrie a mis à jour ses recommandations lundi et le préconise désormais, dans le but de garder les écoles ouvertes. Un objectif soutenu par le syndicat des enseignants.

- Après le Valais et Vaud, Fribourg est devenu à partir de mardi le troisième canton romand à intégrer les médecins de famille à la stratégie de vaccination. Ceux-ci peuvent désormais injecter les doses dans leurs cabinets.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

19h30

Les articles de seconde main cartonnent en temps de confinement

Chez Emmaüs, à La Chaux-de-Fonds, on vend des meubles, de la vaisselle, des livres et des habits, mais que du seconde main. Le magasin a dû fermer ses portes suite aux mesures sanitaires, c'est donc sur Instagram que la vie du magasin continue.

Lire en plus: Les articles de seconde main cartonnent en temps de confinement

Pour la responsable réseaux sociaux, qui témoigne dans le 19h30, "la demande est accrue depuis que c'est fermé. Parfois, je poste une photo d'un meuble à vendre et en une seconde, il est vendu".

L’année 2020 a été l’année de tous les records pour la plateforme en ligne Ricardo.ch. Pour la première fois, le ventes d’article de seconde main ont dépassé les ventes d’articles neufs.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Les plateformes de vente en ligne enregistrent une explosion sans précédent des ventes de seconde main.
Les plateformes de vente en ligne enregistrent une explosion sans précédent des ventes de seconde main. / 19h30 / 2 min. / le 9 février 2021

18h30

Les milieux économiques souhaitent une reprise le 1er mars

Mardi, l'Union suisse des arts et métiers (USAM) est montée au créneau pour demander une réouverture de l'économie et de la société dès le 1er mars. "Nos patrons, mes collègues sont mal en point. Ils se posent plein de questions. Ils n’ont pas de visibilité sur notre avenir", commente le vice-président de l'USAM André Berdoz mardi dans Forum.

Grâce à une protection ciblée et à des mesures telles que la vaccination, les tests et le traçage des contacts, la liberté économique pourrait être à nouveau garantie, estime l'USAM.

Elle demande des mesures d'accompagnement immédiates afin que les PME puissent rouvrir de manière ordonnée tout en minimisant le risque de contagion.

>> Ecouter les explications dans Forum :

Une terrasse vide à St-Ursanne dans le Jura. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
La pression des milieux économiques monte en Suisse pour mettre fin aux mesures sanitaires le 1er mars / Forum / 1 min. / le 9 février 2021

"Nous sentons cette lassitude, ce ras-le-bol sur le terrain. (…) Il est nécessaire de donner des perspectives", estime Jacques Gerber, conseiller d'Etat jurassien en charge de l'économie et de la santé.

Mais il souligne qu'en tant que responsable de la santé, il se fait d'"énormes soucis" face aux nouveaux variants: "Ceci ne doit toutefois pas empêcher une réflexion sur certaines réouvertures."

>> Ecouter le débat dans Forum entre André Berdoz, vice-président de l'USAM, et Jacques Gerber, conseiller d'Etat jurassien en charge de l'économie et de la santé :

Débat entre André Berdoz, vice-président de l'Union suisse des arts et métiers, et Jacques Gerber, conseiller d'Etat (PLR/JU) en charge de la santé et de l'économie. [RTS]RTS
Débat sur une réouverture ou non le 1er mars entre André Berdoz et Jacques Gerber / Forum / 13 min. / le 9 février 2021

18h00

Les députés vaudois soutiennent "un retour à une normalité encadrée"

La suite à donner à la crise du Covid-19 a suscité une âpre bataille entre députés vaudois de droite et de gauche, mardi après-midi, au Grand Conseil vaudois. L'objet du contentieux: une résolution du PLR demandant de planifier "un retour à une normalité encadrée".

Le texte de Christine Chevalley encourage le Conseil d'Etat, en concertation avec les autres cantons romands, à intervenir auprès du Conseil fédéral pour envisager des réouvertures des lieux culturels et sportifs, ainsi que des commerces dits non essentiels.

"Un bol d'air" nécessaire

"La population a besoin d'un bol d'air. Il faut lui redonner l'occasion de se divertir", a relevé la députée, insistant sur "la détresse des jeunes et l'isolement des seniors".

A gauche, cette résolution a été jugée prématurée. "Cela me fait penser à un marathonien en train de flancher dans la dernière ligne droite", a imagé Raphaël Mahaim (Les Verts). Il a accusé la droite de "démagogie" et de "vendre un miroir aux alouettes" alors que la crise sanitaire n'est pas encore sous contrôle.

De son côté, le Conseil d'Etat a renoncé à s'exprimer sur cette résolution. Il a laissé les députés voter et accepter le texte par 76 voix, contre 56 refus et 4 abstentions.

17h30

Podcast: Covid-19, qui va payer l’addition?

Tests, vaccins, soutien à l’économie ou à la culture: la pandémie de Covid-19 coûte extrêmement cher aux Etats. En Suisse, les estimations tournent actuellement autour de 30 à 50 milliards de francs. Qui va financer cette somme?

La question inquiète, alors qu'une partie de la population lutte déjà pour boucler les fins de mois. Nils Soguel, directeur de l'Institut de hautes études en administration publiques à Lausanne, se veut rassurant. Il explique pourquoi dans le Point J.

>> Ecouter l'épisode :

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Covid-19: qui va payer l'addition? / Le Point J / 11 min. / le 9 février 2021

17h15

Le variant brésilien détecté pour la première fois en Suisse

La Suisse est désormais aussi touchée par le variant brésilien du coronavirus. Un premier cas a été détecté lundi. La propagation des mutations ne laisse pas espérer un assouplissement en dépit des demandes de l'économie.

Les variants constituent la principale préoccupation de la Task Force Covid-19. La Suisse a enregistré jusqu'ici 4411 cas, contre 2700 il y a une semaine, a indiqué mardi devant la presse Virginie Masserey, cheffe du contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique. Un cas de variant brésilien a été identifié pour la première fois.

>> Ecouter les explications de Virginie Masserey :

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Les propos de Virginie Masserey lors la conférence de presse de l'OFSP du mardi 9 février / L'actu en vidéo / 1 min. / le 9 février 2021

La cheffe du contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) n'a pas pu en dire davantage: "On est en train de clarifier d'où il est venu", a-t-elle déclaré. Sur les 4411 cas recensés, 1692 sont issus du variant britannique et 69 de la mutation sud-africaine. Pour le reste, il existe une mutation, mais sa lignée n'est pas claire.

Les efforts doivent être poursuivis

Le nombre d'hospitalisations et de décès dus au Covid-19 continue de baisser en Suisse, note Virginie Masserey. Mais les efforts doivent être poursuivis en raison de la propagation de variants plus contagieux.

Avec 1362 nouveaux cas durant les dernières 24 heures, le nombre de nouveaux cas de coronavirus a baissé de 16% en une semaine, a-t-elle relevé.

Le taux de reproduction était de 1 lundi, légèrement plus dans quatre cantons romands. Le taux d'occupation des soins intensifs est de 70%, mais seuls 36% des lits sont occupés par des patients Covid.

La diminution des cas est le résultat de "grands efforts", qu'il faut poursuivre, a encore affirmé Virginie Masserey.

17h10

"Accroître les efforts plutôt que les réduire"

Face à la hausse potentiellement exponentielle des nouveaux variants qui se profile pour mars, "il faut accroître nos efforts plutôt que les réduire", a déclaré le chef de la task force Covid-19 Martin Ackermann. Il n'a pas été possible jusqu'ici de freiner la propagation du variant britannique.

"Nous avons affaire actuellement à deux types de virus qui suivent des tendances opposées", a indiqué le spécialiste. D'une part les "anciens" variants dominants qui sont en diminution, de l'autre les nouveaux variants qu'il n'a pas été possible jusqu'ici d'endiguer. La prévalence du variant britannique double tous les dix jours.

Martin Ackermann, président de la Task force scientifique de la Confédération. [Keystone - Peter Klaunzer]
Martin Ackermann, président de la Task force scientifique de la Confédération. [Keystone - Peter Klaunzer]

L'évolution des chiffres suit la modélisation déjà présentée par les experts pour ce qui est du variant britannique, en hausse constante. Les anciens variants diminuent quant à eux plus vite que prévu, grâce aux mesures prises. Cette évolution fait craindre pour mars un scénario à la portugaise, selon le Pr Ackermann.

Conclusion: plutôt qu'un assouplissement, le biologiste plaide pour un renforcement des mesures. Il y a de la marge, a-t-il relevé, la mobilité n'a diminué que de 10% et reste supérieure à celle du premier semi-confinement du printemps 2020. "Toute la population doit tirer à la même corde", a-t-il conclu.

>> Les précisions dans le 19h30 :

Les chiffres des nouvelles infections aux variants du Covid-19 confirment les prévisions de la Task Force de la Confédération.
Les chiffres des nouvelles infections aux variants du Covid-19 confirment les prévisions de la Task Force de la Confédération. / 19h30 / 1 min. / le 9 février 2021

17h00

60% de cas dus aux variants à Genève

Jusqu'à mardi, 4411 infections aux variants du coronavirus ont été découverts en Suisse, soit environ 60 % de plus qu'il y a une semaine. Lundi, l'OFSP en recensait 4138, contre 4089 dimanche et 3916 samedi.

Parmi ces infections, 1692 relèvent de la variante britannique du virus (B.1.1.7) et 69 de la mutation sud-africaine (B1.351). Pour les 2650 autres cas, il existe une mutation, mais sa lignée n'est pas claire.

La plupart des cas dus au variant britannique ont été découverts dans le canton de Vaud (312 au total), à Berne (251) et à Genève (206), selon l'OFSP.

À Genève, les mutations du virus représentent environ 60 à 70% des cas de Covid-19 recensés, a déclaré l'épidémiologiste bernois Christian Althaus dans le cadre de l'émission "Rendez-Vous" de la Radio SRF.

Le canton de Genève a ainsi une à deux semaines d'avance sur le reste de la Suisse. Pour Zurich et le reste du pays, la proportion représente 30 à 40% des cas de Covid-19 à l'échelle nationale selon les épidémiologistes.

16h45

Le streaming compense la baisse du téléchargement musical

Le streaming a permis au marché suisse de la musique de maintenir sa progression, l'an dernier, malgré la pandémie. Le chiffre d'affaires de la branche a progressé de 3,9%, à 190,6 millions de francs. Bien plus anecdotiques, le téléchargement et la vente analogue accusent une baisse respective de 20 et 25%.

La tendance à la hausse se poursuit de manière ininterrompue depuis 2016, indique mardi l'association suisse de la branche des labels musicaux (IFPI). Cette dernière doit au streaming une contribution déterminante à cette évolution favorable: les ventes ont progressé dans ce secteur de 16% en 2020, à 144,5 millions de francs.

Pendant ce temps, le téléchargement d'oeuvres musicales a reculé d'un quart, à 18,1 millions de francs. La vente de disques a, elle, baissé de 20%, à 27,6 millions de francs.

Actuellement, la vente numérique de musique constitue 86% du chiffre d'affaires en Suisse. La vente de CDs et de 45 tours n'en représente plus que 14% et celui des 33 tours 2%.

16h15

Le Conseil suisse des aînés fustige le refus du vaccin

Le Conseil suisse des aînés (CSA) est alarmé par le peu de volonté du personnel des maisons de retraite et des établissements de soins de se faire vacciner. Ce personnel, en plus des personnes âgées elles-mêmes, a pourtant reçu des appels pressants en ce sens.

Selon des sondages, seuls 40% du personnel des maisons de retraite et des centres de soins souhaiterait être vacciné contre le Covid-19, écrit le Conseil suisse des aînés dans un communiqué diffusé mardi, contre environ 60% des résidents.

>> Réécouter le reportage de La Matinale sur la vaccination dans les EMS :

Le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer-Biontech, photographié ici dans un EMS lucernois le 23 décembre 2020. [Keystone - Urs Flueeler]Keystone - Urs Flueeler
La pression sur le personnel et les résidents des EMS pour se faire vacciner est forte / La Matinale / 1 min. / le 2 février 2021

Cela est hautement préoccupant, estime le CSA. Le personnel de ces établissements, en contact direct avec les résidents, a absolument besoin de cette vaccination pour se protéger et protéger les autres.

"Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons vaincre la pandémie, afin que la vie revienne à la normale pour le personnel et les résidents" des établissements concernés, ajoute le CSA.

16h00

Uri opte pour les tests préventifs dans les écoles

Après Zoug, Bâle-Campagne, Argovie et le Valais la semaine dernière, Uri devient le cinquième canton à annoncer l'introduction d'un dépistage systématique du coronavirus en milieu scolaire. Les tests salivaires y seront menés à intervalles réguliers sur une base volontaire, indique lundi le gouvernement cantonal.

>> Relire : Les enfants bientôt testés au sein même de leur école?

Outre les gymnasiens, puis les élèves de l'école secondaire dans un second temps, le personnel des homes pour personnes âgées sera également testé de manière préventive, de même que les employés d'entreprises à fort risque d'infections.

Jusqu'à présent, seul le canton de Zoug a annoncé l'introduction de tests salivaires de dépistage obligatoires à large échelle. Elèves et enseignants de l'école secondaire et du lycée devront s'y soumettre deux fois par semaine dès le 22 février pendant au moins deux mois.

Les autres cantons ayant décidé d'un dépistage systématique laissent le choix aux personnes asymptomatiques de s'y soumettre et ne l'étendent pas à tous les établissements scolaires.

En Thurgovie, un projet-pilote a été introduit lundi dans une école professionnelle sur une base également volontaire. Les élèves qui le souhaitent se font tester une fois par semaine.

15h40

40'000 personnes vulnérables vaccinées dans le canton de Vaud

Dans le canton de Vaud, 40'000 personnes vulnérables ont été déjà vaccinées, a déclaré Karim Boubaker, président de la commission des médecins cantonaux romands lors de la conférence de presse des experts. Plus de 12'000 personnes vulnérables sont encore sur des listes d'attente.

"La demande est très, très forte" et le canton est inondé de courriers de personnes qui souhaitent se faire vacciner au plus vite. Faute de doses, le canton peine à la satisfaire. "La question des doses au niveau des cantons est pour l'instant la plus limitante", a-t-il relevé.

La vaccination est la préoccupation centrale des task forces dans les cantons avec des personnes qui travaillent 7 jours sur 7. "Beaucoup de logisticiens sont à l'oeuvre, mais aussi des personnes qui sont au contact de la population".

La stratégie du canton de Vaud, mais aussi d'autres cantons romands, est celle du lissage des doses, qui garantit l'injection du 2e vaccin. D'autres cantons ont opté pour la stratégie stop and go, c'est-à-dire vacciner jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de vaccins en stock.

Fin février, Vaud aura vacciné environ 50% des personnes vulnérables - qui le souhaitent - et fin mars, 80%, avec une ou deux doses dans les deux cas. A ce jour, 80% des personnes ont reçu un vaccin en EMS et autres institutions et 15% deux fois.

La Suisse a reçu près de 800'000 doses, dont 700'000 ont été livrées aux cantons. Près de 4,8% de la population a ainsi déjà été vaccinée.

15h20

Les voyageurs respectent bien les nouvelles règles

Les voyageurs entrant en Suisse se tiennent bien aux nouvelles règles anti-Covid introduites lundi à la frontière. Les douanes ont enregistré 217 cas où il manquait les données de contacts et seulement 26 tests PCR manquants, a indiqué Christian Bock, directeur de l'Administration fédérale des douanes.

Dans 25 cas, les douanes ont dû établir un rapport à l'intention des autorités sanitaires. Dans l'ensemble, les voyageurs montrent une grande compréhension pour ces mesures visant à freiner la propagation du coronavirus et de ses variants, a-t-il poursuivi.

Les autorités ont constaté un net recul dans le nombre de passages à la frontière. Il s'agit essentiellement de frontaliers et de transports de marchandises. Les frontières restent cependant ouvertes, contrairement à la première vague, a-t-il souligné.

Jusqu'à présent, aucune amende n'a été délivrée. Une amende de 100 francs est prévue pour l'absence de données de contacts et 200 francs pour l'absence de test PCR. Il n'y a pas de contrôles systématiques mais des pointages. Les voyageurs ont en outre toujours la possibilité de présenter leurs données à la frontière à l'aide du code QR.

Les douanes, fortes de 5000 collaborateurs, sont pour le moment suffisamment dotées pour faire face à ces nouvelles modalités. Il y a beaucoup de questions des usagers entrants et sortants, mais le personnel des trains et dans les aéroports a été préparé et les échanges avec les cantons, l'économie et les autorités étrangères fonctionnent bien, selon Christian Bock.

14h45

La vaccination des plus de 65 ans possible dès le 1er mars à Neuchâtel

Les personnes âgées de 65 ans et plus pourront se faire vacciner contre le Covid-19 dès le 1er mars dans le canton de Neuchâtel. Une livraison de vaccins par la Confédération à fin février va permettre d'élargir le cercle des bénéficiaires. Jusqu'à présent, la vaccination était réservée aux personnes hautement vulnérables ou âgées de 75 ans et plus.

Les personnes souhaitant se faire vacciner peuvent prendre rendez-vous dès ce mardi en inscrivant sur la plateforme en ligne ou par téléphone au 032 889 21 21, a indiqué le canton. Le dispositif de vaccination va se renforcer avec l'ouverture d'un troisième centre cantonal de vaccination à Polyexpo, le 24 février à La Chaux-de-Fonds.

La capacité de vaccination des centres de vaccination de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds pourra atteindre 960 personnes par jour. Elle dépendra toutefois de la quantité de vaccins disponibles. "Les plages de rendez-vous sont actuellement ouvertes uniquement jusqu'au 26 mars, les autorités sanitaires neuchâteloises ne disposant pas de visibilité sur la livraison des vaccins au-delà de cette date", a précisé le canton.

La vaccination dans les EMS se poursuit également. Les résidents et le personnel volontaires de la presque totalité des 53 institutions du canton ont reçu leur première injection. Il est prévu que toutes les secondes injections soient réalisées d'ici à la mi-mars.

À ce jour, le dispositif cantonal a permis la vaccination de 9199 personnes, même si la campagne a dû être ralentie en raison de la diminution du nombre de doses livrées par la Confédération. "Une date précise pour le début de la vaccination dans les cabinets médicaux et dans les pharmacies n'est pas possible, tant que l'approvisionnement demeure incertain", a expliqué le canton.

Sous réserve des doses disponibles, l'objectif est d'ouvrir la vaccination à la population âgée de 16 ans et plus au mois d'avril et de vacciner 90'000 personnes d'ici à l'été.

13h55

120'000 signatures pour la pétition "Arrêtons le confinement"

La pétition en ligne qui demande la fin des mesures de confinement a désormais réuni plus de 120'000 signatures. Elle exige notamment la réouverture des magasins, des restaurants et des installations de loisirs.

Interrogé mardi dans le 12h45, Leroy Bächtold, l'un des jeunes PLR à l'origine de cette pétition, précise que les signatures seront transmises au Conseil fédéral "un peu avant" le 17 février, quand le Conseil fédéral décidera s'il met fin ou non au confinement. "Nous espérons qu'il assouplira les mesures actuelles de confinement", ajoute-t-il.

Concrètement, les pétitionnaires mettent en avant cinq points: la réouverture des restaurants, bars, installations de loisirs et de sport, avec des mesures de protection, la réouverture de tous les magasins, la suspension des délais pour les initiatives populaires et les référendums, l'autorisation des événements avec des concepts de protection et enfin une protection des patients à haut risque en fonction de leurs besoins.

>> Les précisions du 12h45 :

Mécontentement toujours plus vif outre-Sarine contre le confinement.
Mécontentement toujours plus vif outre-Sarine contre le confinement. / 12h45 / 2 min. / le 9 février 2021

>> Voir aussi le récit du 19h30 :

Une pétition en ligne appuyée par l'UDC, réclame la fin du semi-confinement.
Une pétition en ligne appuyée par l'UDC, réclame la fin du semi-confinement. / 19h30 / 2 min. / le 9 février 2021

>> Plus d'informations : Plus de 120'000 signatures pour la pétition "Arrêtons le confinement"

13h40

Près de 100'000 doses de vaccin administrées en une semaine

Sur une semaine et jusqu'à dimanche, 98'665 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse par rapport à la semaine précédente, selon les données publiées sur le site de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

En moyenne, 14'095 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des vaccinations a ralenti de -16%.

Au total, 413'698 vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche. Cela représente 4,8 doses de vaccin administrées sur 100 habitants en Suisse et au Liechtenstein. Une personne doit recevoir deux doses de vaccin afin d'être protégée au mieux contre le coronavirus.

Quelque 283'002 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, mais n'ont pas encore été employées. Par ailleurs, 93'725 doses de vaccin sont stockées par la Confédération.

13h25

1363 nouveaux cas et 42 décès

L'Office fédéral de la santé publique a fait état de 1363 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Un total de 42 décès supplémentaires sont à déplorer et 68 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 24'675 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 5,52%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 20'097. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 232,48 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,99.

Au total, 696'700 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 413'698 ont été administrées. Depuis le début de la pandémie, 536'516 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'571'020 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 8960 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 22'443.

Le pays dénombre par ailleurs 15'626 personnes en isolement et 28'109 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 2727 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

13h00

Château-d’Oex: le Festival au Pays des Enfants 2021 annulé

Prévu du 21 au 25 juillet prochains, le Festival au Pays des Enfants à Château-d’Oex (VD) est annulé en raison de la situation sanitaire. L'événement continue toutefois d'exister. Les organisateurs prévoient de revenir en force en 2022 pour une 10e édition agendée du 27 au 31 juillet, ont-ils annoncé.

12h45

L'économie jurassienne lance un cri d'alarme à la Confédération

Toutes les faîtières de l'économie jurassienne ont décidé de mettre la pression sur la Confédération. Elles n'acceptent plus que des acteurs essentiels soient restreints dans leurs activités. Les acteurs économiques l'ont fait savoir dans une lettre envoyée au Conseil fédéral, estimant que la situation liée à la crise sanitaire n'est plus tenable.

Selon elles, il faut même craindre que les règles actuelles soient contournées ou que des actions de rébellion soient menées.

"Il y a un véritable ras-le-bol. On assiste vraiment à des situations de désespoir et nous voulons rendre attentif le Conseil fédéral que cette situation n'est plus tenable et qu'elle pourrait conduire malheureusement à des dérapages. Mais je crois que la meilleure solution est de prendre une décision courageuse, pour le moral, pour l'activité économique, mais aussi pour les finances publiques", a expliqué Thomas Schaffter, président de l'Association du commerce jurassien, dans le 12h30.

>> Les précisions du 12h30 :

Une terrasse vide à St-Ursanne dans le Jura. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Les milieux économiques jurassiens lancent un cri d'alarme au Conseil fédéral / Le 12h30 / 2 min. / le 9 février 2021

>> Lire aussi : L'économie jurassienne lance un cri d'alarme à la Confédération

12h35

Polémique autour des repas sur les terrasses en station

Vous rêvez d'une journée de ski avec une pause repas sur une belle terrasse ensoleillée? C'est possible en Suisse orientale, où plusieurs cantons y sont allés de leur propre interprétation de l'ordonnance fédérale.

Les autorités des Grisons, de Nidwald, d'Obwald, de Schwyz et de Glaris estiment en effet qu'il est sanitairement plus sûr de laisser les skieurs s'attabler, plutôt que de manger dans la neige ou sous un sapin.

Le directeur grison de l'Economie affirme que les risques sont minimisés en canalisant les flux et en laissant les gens manger de manière disciplinée.

Economiquement, cela attire du monde, au grand dam de la station du Flumserberg, dans le canton de Saint-Gall, qui applique à la lettre l'ordonnance du Conseil fédéral.

Contacté, l'OFSP indique qu'une marge d'appréciation est laissée aux cantons. Cela dit, le Conseil fédéral pourrait s'en mêler et éventuellement imposer des sanctions aux cantons.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Des skieurs mangent dans la neige à Bosco Gurin. [Keystone/Ti-Press - Alessandro Crinari]Keystone/Ti-Press - Alessandro Crinari
Des terrasses de restaurants ouvertes pour les skieurs font polémique / Le 12h30 / 1 min. / le 9 février 2021

12h15

Vaud débloque à son tour des fonds pour les apprentis de la restauration

Alors que les restaurants ont dû fermer leurs portes à plusieurs reprises, la formation pratique des apprentis de ce secteur est fortement entravée. Afin de soutenir plus d'une centaine de "dernière année", le Conseil d'Etat vaudois a débloqué 196'000 francs pour financer des modules de formation pratique et de stages dans des entreprises encore actives.

Pour les entreprises formatrices et leurs apprentis, l'obligation de fermeture entraînera déjà un total de près de 22 semaines d'inactivité professionnelle ou d'activité réduite d'ici la fin du mois de février. Cela représente près d'un semestre entier de formation, relève le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC).

Afin de garantir à ces jeunes les conditions de formation nécessaires à l'obtention de leur certificat de fin d'études, un soutien extraordinaire s'avère indispensable, selon la conseillère d'Etat Cesla Amarelle.

Au total, 121 apprentis en dernière année de formation pourront ainsi suivre des modules de formation pratique et de stages dans des lieux restés opérationnels, comme les casernes militaires, les hôpitaux ou les EMS. Ce dispositif est complété par des cours de révision en vue des examens.

11h15

L'USAM veut des décisions basées sur du "concret"

L'Union suisse des arts et métiers (USAM) demande des perspectives d'avenir pour l'économie. La stratégie consistant à introduire des mesures de confinement jusqu'à la fin de la pandémie a échoué, a déclaré l'association.

Chaque jour de fermeture supplémentaire entraîne des coûts et des souffrances immenses, écrit l'USAM, qui a élaboré une perspective fondée sur le retour à une politique "basée sur des éléments objectifs et concrets", dans le but de rouvrir l'économie et la société dès le 1er mars, tout en respectant les concepts de protection.

Selon le directeur de l'USAM, Hans-Ulrich Bigler, cité dans le communiqué, de nombreuses PME lui ont fait part d'un manque accru de compréhension pour les mesures prises.

Les décisions du gouvernement ne sont pas fondées sur des faits, mais sur des scénarios, et elles privilégient le pire scénario possible, a critiqué Hans-Ulrich Bigler. Les décisions sont aussi contradictoires, selon lui. Pas plus tard qu'en décembre, l'importance du taux de reproduction (valeur R) du virus a été fortement relativisée. Et maintenant le semi-confinement actuel est basé uniquement sur cette valeur R.

10h50

Genève vote sur une indemnisation pour les personnes démunies par le Covid-19

Le peuple genevois se prononcera le 7 mars prochain sur une indemnité pour les travailleuses et travailleurs précarisés, victimes de la crise du Covid-19, comme les personnes intermittentes du spectacle, celles travaillant sur appel ou employées domestiquement. Au total, quinze millions de francs pourraient être distribués.

Cette loi prévoit concrètement une indemnisation rétroactive qui se monte à 80% de la perte sur les revenus pour les personnes qui n'ont reçu aucun autre type de dédommagement, mais avec un plafond de 4000 francs par mois maximum, pour une période allant du 17 mars au 16 mai 2020.

>> Lire : La population genevoise vote sur une indemnité pour le travail précarisé

10h15

Etude des HUG sur le rôle des enfants dans la transmission

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) veulent mieux comprendre le rôle des enfants dans la transmission du coronavirus.

L'Unité d'épidémiologie va lancer ces prochains jours une étude, financée par l'Office fédéral de la santé publique, qui combine tests PCR et tests sérologiques et qui vise spécifiquement les enfants de deux à six ans.

Cette classe d'âge est peu étudiée car peu symptomatique, mais son rôle dans l'épidémie reste à déterminer.

"Ils ne portent pas de masques, ont une proximité physique importante, nous voulons donc répondre à ces questions pour cette population-là", indique la doctoresse Silvia Stringhini, responsable de la recherche. "J'espère que nous aurons un bon retour de la part des parents, sachant que nous essayons de répondre à des questions qui sont sur toutes les bouches depuis des mois."

>> L'interview de Silvia Stringhini, responsable de la recherche aux HUG dans La Matinale :

Des enfants portant un masque dans une école primaire en France. [Reuters - Eric Gaillard]Reuters - Eric Gaillard
Les HUG veulent mieux comprendre le rôle des enfants dans la transmission du Covid / La Matinale / 1 min. / le 9 février 2021

10h00

La vaccination des personnes "à risque" se fait sans attestation médicale

Dans les cantons de Vaud, Fribourg et du Jura - où la vaccination est déjà ouverte aux personnes de moins de 75 ans, à condition qu'elles soient "à risque" - aucun contrôle n'est effectué sur les déclarations des personnes quant à leur état de santé, a appris la RTS mardi.

En l'absence de contrôles, des personnes valides pourraient griller la priorité aux catégories à risque. Car rien ne prouve qu'elles disent vrai: en théorie, des personnes en bonne santé qui veulent être vaccinées pourraient aller sur le site web, déclarer une maladie préexistante qui les place dans la catégorie des personnes à risque.

"Une croix suffirait"

Peu importe la véracité de leur affirmation, elles obtiendront automatiquement un rendez-vous. Le jour J, dans le centre de vaccination, il ne leur sera pas demandé de preuve: pas de certificat médical, pas de déclaration signée de leur médecin non plus, tout au plus une discussion préalable.

Président de l'association Médecins Fribourg, Jean-Marie Michel reconnaît que le logiciel informatique d'inscription est faillible. "J'ai entendu que des personnes avaient pu bénéficier du vaccin alors qu'elles auraient pu attendre deux ou trois mois et laisser la place aux patients qui nécessitaient un vaccin le plus vite possible." Pour passer entre les gouttes, "une croix au bon endroit sur le formulaire en ligne suffit", regrette-t-il dans La Matinale mardi.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Une patiente discute dans l'espace des admissions d'un centre vaccinal en Valais (image d'illustration). [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Se faire vacciner sans certificat médical est-il possible? / La Matinale / 1 min. / le 9 février 2021

09h40

Les Colis du Coeur ferment à Thônex (GE)

La fondation des Colis du coeur, qui distribue de l'aide alimentaire aux personnes précarisées à Genève, a annoncé fermer son site de Thônex (GE). Dimanche, des associations avaient dénoncé "une chasse aux sans-papiers" et la multiplication des contrôles d'identité de la part des gardes-frontière.

Selon la fondation, la surveillance aux abords de la douane de Moillesulaz a été renforcée. Or, le site de distribution d'aide alimentaire de Thônex se trouve à proximité du poste-frontière.

L'accentuation des contrôles fait qu'il "est devenu impossible d'assurer la distribution alimentaire dans des conditions sereines, tant pour les bénéficiaires que pour les bénévoles qui s'engagent chaque semaine en faveur des plus démunis", explique les Colis du Coeur.

La fondation garantit une distribution de colis alimentaires à la hauteur des besoins, qui ont explosé depuis un an à cause de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. La fondation recherche néanmoins activement des alternatives pour être plus proche des personnes en situation de précarité.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Une distribution de nourriture durant la pandémie de Covid-19. [Keystone - Martial Trezzini]Keystone - Martial Trezzini
L'association Les colis du cœur ferme son site de Thônex / Le 12h30 / 1 min. / le 9 février 2021

09h30

Un restaurant pour les apprentis cuisiniers en rade

A Fribourg, comme partout ailleurs en Suisse, les restaurants sont toujours fermés. Enfin, tous sauf un: un établissement mis sur pied par le Canton et l'association Hôtel et Gastro Formation dans les locaux du Parc Hôtel pour permettre aux apprentis des métiers de la restauration en rade de ne pas perdre la main durant cette période de vache maigre.

Certains apprentis cuisiniers de troisième année ont pu trouver refuge en institution - EMS ou hôpitaux -, mais beaucoup d'étudiants des métiers de bouche sont aussi au chômage technique.

L'offre fribourgeoise est une première en Suisse romande. Côté alémanique, Berne et Lucerne ont déjà pris des initiatives similaires.

>> Ecouter le reportage d'Ici la Suisse :

Des apprentis cuisiniers fribourgeois. [RTS - Alain Arnaud]RTS - Alain Arnaud
Ici la Suisse - Les apprentis cuisiniers fribourgeois / Ici la Suisse / 5 min. / le 9 février 2021

09h15

Les Championnats d'Europe de gym à huis clos

Les Championnats d'Europe de gymnastique artistique, prévus du 21 au 25 avril à Bâle, se disputeront sans spectateur en raison de la pandémie du coronavirus.

Les organisateurs ont pris cette décision en accord avec la Fédération européenne de gymnastique et des autorités des cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne. Les billets d'entrée déjà vendus seront remboursés.

Les concours, qui se disputeront dans une halle St-Jacques modernisée, tiendront le rôle de répétition générale pour les Jeux olympiques à Tokyo. Pour assurer la sécurité et la santé des 40 nations inscrites, les organisateurs veulent en collaboration avec les autorités appliquer un concept de protection. Les points centraux seront des tests très serrés et une obligation stricte du port du masque.

09h00

Philippe Gillet: "Le passeport vaccinal ne doit pas entraver la vie privée"

Plusieurs pays appellent à la création d'un passeport vaccinal pour permettre les voyages touristiques en pleine pandémie de coronavirus. Mais peut-il être sûr, infalsifiable et reconnu à travers le monde?

Philippe Gillet, spécialiste en solutions de protection des données, estime qu'un tel document peut être facilement mis en oeuvre.

"Plein de pays en font un sésame pour reprendre l'économie et la vie normale. Le passeport doit reposer sur quelques principes simples. Il faut qu'on se mette à la place de la personne qui va l'avoir. Elle devra montrer un état médical, sans que cela n'entrave sa vie privée, sans aucun accès à ses données", déclare l'expert dans La Matinale.

Philippe Gillet travaille pour la société SICPA. Il est chargé de trouver des innovations dans cette entreprise réputée notamment pour ses encres de billets de banque sécurisées ou ses solutions de protection des données.

"Aujourd'hui, quand vous scannez un QR code d'un vaccin ou d'un test dans certains pays, vous êtes redirigés sur un site web: c'est la porte d'entrée potentielle au 'hacking' des données. Notre travail sur ces QR code consiste à éviter cela. Quand quelqu'un vérifie le passeport, il n'a accès à rien d'autre", explique le spécialiste.

>> L'interview de Philippe Gillet dans La Matinale :

L'invité de La Matinale (vidéo) - Philippe Gillet, directeur scientifique de SICPA
L'invité de La Matinale (vidéo) - Philippe Gillet, directeur scientifique de SICPA / L'invité-e de La Matinale (en vidéo) / 11 min. / le 9 février 2021

08h45

Les enfants devront-ils bientôt porter le masque à l'école primaire?

La Société suisse de pédiatrie a mis à jour ses recommandations lundi et préconise désormais le port du masque chez les élèves de primaire également. Le but est de maintenir les écoles ouvertes, un objectif soutenu par le syndicat des enseignants.

En novembre, la faîtière des pédiatres disait pourtant "ne pas soutenir l’obligation générale du port du masque pour les 6-12 ans car le nombre de cas dans cette tranche d’âge est nettement plus faible et le port du masque fiable pendant plusieurs heures est plus difficile."

Entretemps, la situation s'est détériorée, note la Société suisse de pédiatrie dans ses nouvelles recommandations, avec des variants plus contagieux et davantage de cas de Covid dans les écoles, qui doivent parfois fermer.

Pour Alessandro Diana, pédiatre à la Clinique des Grangettes et chargé d'enseignement à la Faculté de médecine de l'Université de Genève, le port du masque pour les enfants serait un moindre mal.

"Je suis convaincu que la privation de l'école pour les enfants à partir de six ans serait certainement plus lourde pour eux et les familles que le port du masque", affirme-t-il dans La Matinale.

>> Les précisions de La Matinale :

Une femme et un enfants masqués dans le tram à Berne, le 6 juillet 2020. [Keystone - Peter Klaunzer]Keystone - Peter Klaunzer
Faut-il rendre le port du masque obligatoire à l'école dès 6 ans? / La Matinale / 1 min. / le 9 février 2021

>> Plus d'informations : Les enfants devront-ils bientôt porter le masque à l'école primaire?

08h15

Les variants auraient un impact sur l'efficacité des vaccins

Selon l'infectiologue Manuel Schibler, les mutations du Covid-19 pourraient nuire au plan de vaccination. "Il faut s'attendre à une diminution de l'efficacité des vaccins contre le coronavirus en général avec ces variants, surtout le sud-africain et le brésilien", déclare-t-il dans La Matinale.

>> Plus d'informations dans notre article : Manuel Schibler: "L'efficacité des vaccins va diminuer avec les variants"

Le virologue des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) se veut toutefois rassurant: l'efficacité des vaccins ne sera pas totalement annihilée.

"Quand on parle d'efficacité, on parle de la capacité du vaccin à éviter une infection. Mais on étudie moins la capacité à éviter une infection sévère, qui va permettre d'empêcher des hospitalisation, et pour cela il y a encore beaucoup d'espoir", explique Manuel Schibler sur la RTS.

>> L'interview de Manuel Schibler dans La Matinale :

Le médecin Manuel Schibler fait le point sur les différents variants du coronavirus (vidéo)
Le médecin Manuel Schibler fait le point sur les différents variants du coronavirus (vidéo) / L'invité-e d'actualité / 8 min. / le 9 février 2021

07h45

Début de la vaccination en cabinet à Fribourg

Le canton de Fribourg accélère l'intégration des médecins de famille dans le processus de vaccination pour lutter contre le Covid-19. Dès mardi, certains cabinets médicaux pourront vacciner leurs patients âgés de plus de 75 ans et les personnes les plus vulnérables.

Fribourg devient le troisième canton romand à intégrer les médecins de famille à la stratégie de vaccination, après le Valais et le canton de Vaud. Neuchâtel et le Jura devraient suivre bientôt, à des dates encore à déterminer. Pour l'heure, les autorités genevoises et bernoises préfèrent centraliser les vaccinations.

Les médecins généralistes n'entraient pas, ou que plus tard, dans les plans de vaccination des cantons et de la Confédération. Leur intégration a fait l'objet de pressions et d'âpres négociations.

Quant à la possibilité de se faire vacciner en pharmacie, cela devrait suivre dans le canton de Fribourg. Pour les autres régions romandes, des discussions sont toujours en cours.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Les généralistes fribourgeois vont pouvoir vacciner leurs patients. [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
Début des vaccins en cabinet dans le canton de Fribourg / La Matinale / 1 min. / le 9 février 2021

07h30

Le Covid à la lumière de la grippe espagnole

Est-il possible de tirer des parallèles - et des enseignements - sur la manière dont la Suisse a géré la grippe espagnole en 1918-1919 et dont elle gère la crise actuelle du Covid-19?

Une équipe canado-suisse s'est penchée sur la question et a récemment publié ses observations dans la revue Annals on Internal Medicine. Malgré un siècle d'écart, les similitudes entre ces deux crises sanitaires sont étonnantes.

Les chercheurs se sont concentrés sur les événements survenus dans le canton de Berne, où, dès le début de la première vague, l'Etat a réagi rapidement et de façon centralisée. Conséquence: le nombre d'infections a diminué.

Lueur d'espoir

Les restrictions ont ensuite été levées... beaucoup trop tôt, entraînant une deuxième vague bien pire. Après des hésitations, le canton a choisi de remettre la gestion de la crise aux communes qui se sont montrées laxistes, par peur de nouvelles restrictions et des conséquences économiques.

Le gouvernement cantonal a finalement dû reprendre la main, ne laissant que les écoles et les usines ouvertes. Conséquences: une deuxième vague très longue et de nombreuses victimes.

Selon un auteur de la recherche, la Suisse aurait pu tirer des leçons du passé et agir de manière moins hésitante. Mais l'histoire est porteuse d'espoir, puisqu'au printemps 1919, une troisième vague, relativement bénigne apparaît, pour vite disparaître à tout jamais.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Infirmières prenant soin de militaires dans un hôpital provisoire. En 1918, les soldats suisses étaient très exposés à la grippe espagnole. [Croix-Rouge suisse]Croix-Rouge suisse
Le Covid à la lumière de la grippe espagnole / La Matinale / 1 min. / le 9 février 2021

>> Lire aussi : Frédéric Tangy: "L'impact du Covid sur notre société est déjà extrêmement violent"

07h15

L’incertitude sur les livraisons de vaccins perturbe l’organisation des cantons

Se faire livrer des vaccins par la Confédération est devenu un des enjeux clés des campagnes de vaccination des cantons. Les flacons arrivent au compte-gouttes et les quantités sont souvent moins importantes que prévu.

A Fribourg, comme à Neuchâtel ou en Valais, 20% des doses prévues ne sont jamais arrivées. Une pénurie qui se ressent également dans le canton de Vaud: avec moins 24% des doses Pfizer et moins 29% de Moderna, le manque met à mal la campagne de vaccination.

Les rendez-vous de vaccinations pour la deuxième injection dans les délais prescris par l'OFSP se font rares. Aujourd'hui, les cantons sont tous suspendus aux lèvres de la Confédération. Quel sera le contenu de la livraison? Dans quels délais? Autant de données nécessaires à la planification de la vaccination.

>> Les précisions dans le 19h30 :

Moins importante que prévue, la livraison de vaccins supar la Confédération impacte les campagnes menées par les cantons.
Moins importante que prévue, la livraison de vaccins supar la Confédération impacte les campagnes menées par les cantons. / 19h30 / 1 min. / le 8 février 2021

07h00

Des contrôles dans les aéroports pour vérifier les tests PCR

Dès lundi, toute personne arrivant en Suisse par avion doit respecter de nouvelles mesures, dont la présentation d’un test PCR, effectué au plus tard 72 heures auparavant. Les enfants de moins de douze ans sont exemptés de cette obligation. Des contrôles sont effectués dans les aéroports, comme a pu le constater le 19h30 à l’aéroport de Genève.

>> Le reportage du 19h30 à Genève-Cointrin :

Dès aujourd'hui, toute personne arrivant en Suisse par avion doit présenter un test PCR. Reportage à Genève Cointrin
Dès aujourd'hui, toute personne arrivant en Suisse par avion doit présenter un test PCR. Reportage à Genève Cointrin / 19h30 / 2 min. / le 8 février 2021

06h45

A Neuchâtel, 100 élèves et leurs contacts sont en quarantaine

Les huit élèves du secondaire II testés positifs au variant britannique du Covid-19 dans le canton de Neuchâtel ont entraîné la mise en quarantaine de cinq classes dans trois établissements du canton, soit environ 100 étudiants. Mais la mesure est en réalité plus importante, puisqu'elle touche aussi les familles des 100 élèves.

Tant que ces derniers ne connaissant pas le résultat de leur test, les personnes vivant sous le même toit qu'eux (et non uniquement les contacts directs des huit élèves positifs) doivent en effet également se placer en quarantaine: "Comme il s'agit de cas positifs liés à un variant, on a étendu la recherche aux contacts de contacts", a expliqué le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert dans le 12h30.

>> Ecouter le reportage du 12h30 :

Une classe vide à Lausanne. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Une centaine de d’élèves en quarantaine à Neuchâtel à cause du variant britannique / Le 12h30 / 2 min. / le 8 février 2021

Tous en quarantaine, sauf les profs

Les résultats des tests menés sur les 100 élèves testés seront connus lundi ou mardi. Si des cas positifs apparaissent, les autorités sanitaires mettront en place un dépistage à grande échelle, par exemple de la totalité des établissements concernés.

Les 51 enseignants théoriquement concernés car ayant été en contact avec les huit élèves testés positifs, eux, échappent à la quarantaine. Les autorités sanitaires partent en effet du principe que les professeurs ont pris toutes les précautions et ont certainement mieux respecté que les élèves les plans de protection mis en place par les écoles.

>> Les explications de Monika Maire-Hefti dans Forum :

Elèves en quarantaine à Neuchâtel, mais les enseignants exemptés
Elèves en quarantaine à Neuchâtel, mais les enseignants exemptés / Forum / 4 min. / le 8 février 2021

Sur ce plan, tous les cantons n'ont pas la même stratégie. En Valais et à Fribourg, lorsque des écoles ont été confrontées à des situations similaires, les enseignants ont également été mis en quarantaine.

06h30

Le nombre d'infections aux variants continue d'augmenter

Le nombre d'infections aux variants du SRAS-CoV-2 continue d'augmenter en Suisse. Depuis vendredi passé, 646 cas supplémentaires ont été détectés, portant à 4138 au total le nombre de personnes positives à un variant.

Parmi ces infections, 1621 relèvent de la variante britannique du virus (B.1.1.7) et 69 de la mutation sud-africaine (B1.351). Pour les 2448 autres cas, il existe une mutation, mais sa lignée n'est pas claire.

L'OFSP souligne que ces chiffres ne sont pas représentatifs en raison du nombre de cas fortement sous-évalué dans les cantons qui ne procèdent pas ou peu à des séquençages.

06h15

Retour sur la journée de lundi

Au cours des trois derniers jours, 3280 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en Suisse, indiquent les chiffres de l'OFSP publiés lundi. Tout comme vendredi dernier, le pourcentage de tests positifs se maintient juste sous la barre des 5% (4,94%).

Au cours des deux dernières semaines, 21'235 personnes ont été testées positives, soit 1517 par jour en moyenne. Cela correspond à une incidence de 246 cas pour 100'000 habitants.

Cinquante décès supplémentaires sont à déplorer lors des dernières 72 heures, pour un total de 322 sur les 14 derniers jours, soit 23 par jour en moyenne. La mortalité quotidienne n'était plus descendue sous les 25 personnes par jour depuis la fin du mois d'octobre.

Le nombre de personnes hospitalisées au cours des deux dernières semaines, lui, se monte à 581, soit 42 par jour.

Au niveau des cantons, c'est le Valais qui enregistre le plus de nouveaux cas (396 pour 100'000 habitants au cours des 14 derniers jours), devant le Jura (372), Genève (354) et Frubourg (328). A l'inverse, deux cantons sont passés sous la barre des 150: Schaffhouse (146) et Uri (144).

>> En lire plus : La Suisse repasse sous la barre des 25 décès par jour dus au Covid

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

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