"Être solidaire, soutenir les autres, se sentir utile… l'implication peut vraiment aider pour aller mieux. C'est le cas pour tout le monde, et plus particulièrement pour les jeunes adultes", affirme dans Le Point J Rémy Barbe, médecin responsable de l'Unité d'hospitalisation du Service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent aux HUG.
Ainsi, une étude menée à l'Université de Genève montre que les étudiantes et étudiants qui se sont impliqués auprès des autres durant la première vague allaient mieux au niveau de leur santé mentale par rapport à celles et ceux qui sont restés à la maison.
Ce sont des jeunes adultes, et pas des enfants. Nous voulons trouver des solutions pour eux, alors qu'ils ont les outils dans leur main pour se faire entendre très fort, et prendre place à la table des négociations.
Le médecin pédopsychiatre rappelle également l'importance de parler de comment on se sent au niveau émotionnel. "On peut en faire part à notre entourage si possible, mais il y a aussi des lignes d'aide et des professionnelles et professionnels, si nécessaire." Plusieurs universités et hautes écoles ont d'ailleurs mis en place des dispositifs d'écoute et de soutien.
Juliane Roncoroni et l'équipe du Point J
A qui s'adresser si on craque?
147 (ligne d’aide, 24h sur 24h)
Ligne d'écoute de "La main tendue": 143
MALATAVIE Prévention (HUG) est destiné aux jeunes de 12 à 25 ans: 022-372 42 42
Urgences psychiatriques CHUV: 0848 133 133
La Centrale des médecins au 0848 133 133
En cas d'urgence médicale absolue 144