Quelque 50'000 personnes ont déjà reçu les deux doses de vaccin en Suisse

Les EMS valaisans lancent un cri d'alarme aux autorités sanitaires: "les résidents doivent retrouver leurs libertés et ce dès aujourd'hui".  Il en va de leur santé psychologique après des mois d'isolement imposé par le Covid-19.

Les EMS demandent la levée immédiate de toutes les mesures de protection à destination des pensionnaires vaccinés.

>> Le reportage dans le 19h30 :

>> Les explications d'Eve Rubli Truchard, médecin au CHUV :

Le marché noir de faux certificats de tests au Covid-19 inquiète les autorités. Plusieurs exemplaires ont déjà été interceptés à la frontière suisse.

>> Les explications dans le 19h30 :

>> Tous les détails à lire : Le marché noir de faux tests négatifs au Covid-19 inquiète les autorités suisses

Le marché noir de faux tests négatifs au Covid-19 inquiète les autorités suisses

Les pressions pour une réouverture sont également fortes dans le milieu culturel. Fin janvier, les 19 musées de Bâle ont écrit une lettre ouverte pour demander une réouverture dès que possible. De leur côté, les directions des salles de concerts et spectacles de Bâle ont élaboré un modèle de réouverture qui ne part pas de chiffres abstraits mais de la réalité des salles.

Basé sur les hypothèses d'un hygiéniste, ce modèle montre que même avec un super-propagateur qui aurait contracté un des nouveaux variants, la probabilité d'infection est quasi nulle pour autant que chaque spectateur assis dispose de 4 m2 de surface et que la ventilation assure un renouvellement de l'air de 40 m3 par personne.

"Ouvrez vos restaurants dès le 1er mars, quelles que soient les décisions du Conseil fédéral d'ici-là!"

Tel est l'appel du conseiller national UDC zurichois Roger Köppel. Le rédacteur en chef de la Weltwoche s'est adressé jeudi aux restaurateurs suisses dans une vidéo publiée sur le compte Youtube de l'hebdomadaire.

Pour l'instant, l'UDC semble dans l'embarras à propos de cet appel à la désobéissance civile. Certains renvoient à la pétition en ligne que soutient l'UDC et qui s'intitule "Arrêtons le confinement" alors que d'autres estiment l'appel justifié.

>> Lire également : Plus de 120'000 signatures pour la pétition "Arrêtons le confinement"

Avec sa pétition en ligne, et ses communiqués de presse contestataires, l'UDC veut surtout mettre une forte pression sur le gouvernement pour obtenir un relâchement des mesures.

Pour Caroline Juillerat , co-présidente de Gastro-Neuchâtel, interrogée dans Forum, cet appel "touche à la liberté individuelle. Chacun est libre de faire comme il le désire, notre association, une faîtière apolitique, soutient tous ses membres qu'ils désobéissent ou pas".

A Lausanne, Bruno Carvalho se refuse d'envisager une telle solution en dépit d'une situation financière catastrophique.

"Je ne pense pas qu'il faille partir dans cette direction. Il faut trouver des solutions politiques, déclencher des aides en payant d'abord et en vérifiant ensuite", explique-t-il dans La Matinale.

Pour sauver son établissement, le gérant dit injecter son propre argent. En cause: un restaurant trop jeune pour entrer dans la case des cas de rigueur.

>> Ecouter l'interview de Bruno Carvalho :

Keystone - Peter Klaunzer

Concernant les mutations du virus, la Suisse a identifié jusqu'à présent 5311 cas, dont 2064 liés au variant britannique et 83 au sud-africain. Deux nouveaux cas du variant brésilien ont été découverts à Genève, le premier ayant été identifié lundi à Zurich, a indiqué jeudi l'OFSP. Dans 3161 cas, il existe une mutation, mais sa lignée n'est pas claire.

En une semaine, le nombre de mutations découvertes a augmenté de 2047 cas. Cela correspond à une hausse de près de 63%. La plupart des cas du variant britannique ont été signalés dans les cantons de Vaud (361), Berne (286) et Genève (233). La mutation sud-africaine est surtout présente dans les cantons de St-Gall (26) et Berne 10. Les mutations indéfinies sont recensées en majorité à Zurich (630), Genève (557) et Vaud (508).

Les entreprises fribourgeoises peinent à se projeter en 2021. Un bon quart (27%) des 41 entreprises qui ont participé à l'enquête menée à fin janvier par l'Observatoire CCIF de l'économie font état d'une détérioration de la marche des affaires par rapport à décembre.

Seules 7% des entreprises évoquent une amélioration, le solde de 66% jugeant la situation stable, a indiqué jeudi la Chambre de commerce et d'industrie du canton de Fribourg (CCIF). Comme une majorité des sondés avaient déjà vu ses affaires stagner en décembre par rapport au début de l'automne, cela signifie que l'économie évolue toujours "clairement nettement" au-dessous de ses niveaux d'avant crise.

Des signes de détérioration

Il en découle une dégradation des perspectives qui se manifeste en particulier par les craintes de finir l'année sur une perte, précise le communiqué. De plus, 37% des sondés redoutent un exercice 2021 négatif, alors qu'ils n'étaient que 30% il y a un mois.

Fait particulièrement inquiétant, relève la CCIF, 64% des sociétés déficitaires en 2020 pensent à nouveau l'être cette année. Autre signe de détérioration, une entreprise sur cinq craint à nouveau pour sa survie, alors que la proportion était descendue à 13% au début décembre.

Un peu moins d'un mois après son instauration, le renforcement des mesures de semi-confinement est jugé "plutôt trop" à "beaucoup trop" excessif par 78% des membres de l'Observatoire CCIF de l'économie.

A Genève, les entreprises peuvent depuis le 3 février remplir leur demande d'aide par le biais d'un nouveau formulaire en ligne. Mieux vaut être précis, faute de quoi il faudra revoir sa copie. Sur les 500 demandes déjà traitées, 41% étaient lacunaires.

Au total, 726 demandes ont été adressées à l'Etat par le biais de ce nouveau questionnaire mis en ligne, ont indiqué les services de communication du Département du développement économique. Parmi les nombreux éléments à fournir pour décrocher les aides, figurent les bilans et les comptes 2018 et 2019, des extraits de registre du commerce et des poursuites.

Parfois les documents scannés sont illisibles, d'autres fois ce sont des numéros d'identification incorrects ou des signatures manquantes qui posent problème. Le dossier est alors renvoyé pour être complété.

Il est recommandé, mais pas obligatoire, de passer par une fiduciaire pour effectuer cette tâche. D'ailleurs, les frais de fiduciaire peuvent être couverts par les aides, relève le DDE.

La population suisse n'a jamais autant dépensé pour son alimentation: près de 30 milliards de francs en 2020, soit 11,3% de plus qu'en 2019. En moyenne, les ménages ont acheté pour 7680 francs de nourriture et boisson, dont plus de 10% pour des produits bio.

Les résidents suisses ont dépensé 77% de leur enveloppe dédiée auprès des grands distributeurs classiques. Résultat, Migros, Coop et Volg ont enregistré un chiffre d'affaires de 22,9 milliards pour le secteur des denrées alimentaires.

Pour certains aliments, il existe des disparités régionales. Par exemple, les Romands ont consacré 4% de leur budget alimentaire à l'achat de poisson, les Suisses alémaniques 2,1%.

>> Pour plus d'informations : Les Helvètes n'ont jamais autant dépensé pour leur alimentation

Les livres sur la relation parents-enfants se vendent bien depuis le début de la pandémie. Pour le thérapeute de famille Jon Schmidt, rien d'étonnant: le confinement accroît les responsabilités des parents et il est plus ardu de chercher de l'aide hors du cercle familial.

Si vous avez des enfants et que vous avez cherché à améliorer votre relation avec eux à l'aide de livres, vous n'êtes pas seuls, bien au contraire. Alors que pandémie et confinement battent toujours leur plein, ces livres connaissent un fort succès dans les rayons. Les librairies Payot, par exemple, ont enregistré une hausse de 20% des ventes l'an dernier.

Le télétravail et l'école à distance ont mis parents et enfants en contact à la maison beaucoup plus souvent que d'ordinaire, avec les joies et les problèmes que représente cette promiscuité accrue. Or, les difficultés sont parfois lourdes, comme en témoigne la hausse des consultations en pédopsychiatrie.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Keystone/DPA - Frank Molter

La Suisse compte jeudi 1356 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Vingt-deux décès supplémentaires sont à déplorer et 66 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 34'964 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,88%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 19'289. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 223,13 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,99.

Au total, 696'700 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 413'698 ont été administrées. Depuis le début de la pandémie, 539'474 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'641'323 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9000 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 22'601.

Le pays dénombre par ailleurs 11'899 personnes en isolement et 21'810 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3369 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

L'association des EMS valaisans lance un appel: 14 jours après avoir reçu la deuxième dose de vaccin, les pensionnaires devraient pouvoir bénéficier d'un allègement des mesures sanitaires. Elle estime que les conséquences de l'isolement des personnes âgées sur leur santé mentale sont dramatiques.

"On est confronté à des détresses psychologiques très fortes. On voit aussi que l'absence de lien avec la famille commence à manquer. Tout ça est accéléré par le manque de perspectives suite à la deuxième dose de vaccin", explique Arnaud Schaller, directeur de l'association valaisanne, dans le 12h45.

"Ce que l'on souhaite, c'est que les résidents puissent retrouver leur liberté, c'est-à-dire pouvoir rentrer et sortir de l'EMS. Ils ont fait l'effort de se faire vacciner, ce qui n'était pas acquis pour cette population. On doit se questionner sur la stratégie du risque zéro dans les établissements, qui doit être mis en balance avec la détresse psychologique", précise Arnaud Schaller, lequel lance aussi un appel au personnel soignant pour qu'il se fasse vacciner.

>> Voir l'interview d'Arnaud Schaller dans le 12h45 :

Quelque 50'000 personnes ont déjà reçu les deux doses de vaccin contre le Covid en Suisse, a indiqué la vice-directrice de l'OFSP, Nora Kronig, lors d'une conférence de presse de la Pharmacie de l'armée. Au total, environ 500'000 personnes ont été vaccinées.

"En comparaison internationale, la Suisse est bien placée", a-t-elle ajouté. "C'est grâce à l'immense travail sur le terrain". Elle a notamment salué les échanges de doses entre cantons qui ont permis d'assurer dans huit d'entre eux la deuxième vaccination. Les retards dans les livraisons liés à une production insuffisante restent un défi.

Le Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (NIFFF) célébrera sa 20e édition du 2 au 10 juillet. En raison de la situation sanitaire, la forme du jubilé reste à définir et sera en adéquation avec les mesures qui seront alors en vigueur.

"Si la situation ne permet actuellement que bien peu de certitudes, il en est une qui fédère et électrise l’équipe: celle de vouloir offrir aux festivaliers un cadre adapté et sécurisé pour célébrer le jubilé du NIFFF", a indiqué le festival. La forme de celui-ci, qui s’accommodera des autres manifestations planifiées à la même période, fait encore l’objet de réflexions qui aboutiront au printemps.

Le NIFFF précise que le 20e anniversaire "invite à la rétrospection et à la valorisation d’un patrimoine enrichi par deux décennies d’activités." Les archives du festival sont désormais consultables gratuitement sur NIFFF.CH. "Ce riche héritage permettra à chacun de se (re)plonger dans près de vingt ans de cinéma fantastique, allant des sélections de films aux vidéos de conférences et d’interviews qui ont nourri le festival".

Les fonds de compensation AVS/AI/APG ont terminé l'année 2020 sur un résultat positif. Le rendement net des placements a atteint 5,22%. Au total, la fortune s'élève à 38,543 milliards de francs, contre 36,440 un an plus tôt.

La crise du coronavirus a entraîné de fortes turbulences sur les marchés financiers. La chute vertigineuse des cours boursiers au printemps a été suivie d'une reprise rapide et forte, ce qui a permis de clôturer dans les chiffres noirs, a communiqué Compenswiss, qui gère et administre en commun les trois fonds.

Au 31 décembre 2020, la fortune s’élevait à 38,543 milliards de francs, soit des placements pour un montant de 35,06 milliards de francs et des liquidités à hauteur de 3,483 milliards. Fin 2019, ce dernier montant n'était que de 1,6 milliard de francs.

Depuis le printemps 2020, le canton de Genève a ouvert 83 procédures pour fraude aux prêts Covid octroyés par la Confédération. Les infractions principalement retenues sont l’escroquerie, le faux dans les titres et l’abus de confiance.

Le Ministère public genevois a confirmé l'information de plusieurs médias. Plusieurs affaires de ce type occupent d'ores et déjà les tribunaux de la République.

Alors qu'une mutation du SRAS-CoV-2 pourrait un jour se révéler résistante aux vaccins actuels, un expert de la technologie de l'ARN messager rassure: il ne faudrait qu'un mois pour les rendre à nouveau efficaces contre le Covid, a expliqué Steve Pascolo à la RTS jeudi.

>> Plus de détails : "Un mois suffit" pour élaborer un vaccin à ARN contre une souche résistante

A la différence de l'ADN, un "livre" de 23 "recettes" présent en deux exemplaires dans chaque cellule du corps, l'ARN n'est qu'une photocopie des passages du livre qui sont nécessaires au fonctionnement d'une cellule donnée, par exemple la recette de l'insuline pour une cellule du pancréas, explique Steve Pascolo pour imager le concept de l'ARN. L'ADN (le livre) reste dans les étagères, alors que l'ARN (la photocopie) est détruit après avoir servi. "Pour l'instant, on photocopie la recette contre le Covid de 2020", poursuit l'immunologiste.

Le fait qu'il ne se soit écoulé que deux mois entre le moment où le virus a été connu, en janvier 2020, et celui où les premiers volontaires des études de Moderna ont reçu une première injection, le 16 mars 2020, témoigne de la vitesse à laquelle on peut mettre au point le vaccin, démontre Steve Pascolo.

>> Ecouter son interview dans La Matinale :

La pharmacie de l'armée n'était pas prête à faire face à l'énorme défi logistique qu'a représenté l'épidémie de Covid au printemps 2020. Des fautes ont été commises, a reconnu son chef Daniel Aeschbach. Mais l'approvisionnement a été dans l'ensemble assuré.

Face aux nombreuses critiques sur l'approvisionnement de matériel, en particulier les masques, la Pharmacie de l'armée a répondu par une conférence de presse à Berne. Dans l'ensemble, elle estime avoir rempli sa mission. "A aucun moment, il n'y a eu de lacunes d'approvisionnement dont le système de santé aurait souffert", indique-t-elle.

Ressources pas adaptées

Mais les problèmes à surmonter ont été énormes. D'un jour à l'autre, le volume des acquisitions est passé de 16 millions de francs à un chiffre 150 fois plus élevé. Elle a dû en quelques mois commander 550 millions de masques et a pu en acheter 302 millions dont 94% étaient parfaitement conformes, a illustré le divisionnaire Thomas Kaiser, chef de la Base logistique de l'armée (BLA).

Elle a été en outre chargée de tâches nouvelles dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Au début, les ressources, les moyens informatiques et le savoir-faire de la Pharmacie de l’armée n’étaient pas adaptés à une telle tâche. Ces erreurs sont désormais systématiquement analysées et les leçons en sont tirées.

Vaccins livrés dans les délais

Pour les vaccins, 806'025 doses ont été stockées et 775'425 livrées aux cantons, a déclaré Werner Dreyer, chef du suivi de la Base logistique de l'armée. "Toutes les commandes ont été traitées dans les délais", a-t-il souligné. La coopération avec les autorités s'est très bien déroulée.

>> Voir le sujet du 12h45 :

Le canton d'Argovie introduit à son tour l'obligation de porter le masque en classe dès la 5e primaire en raison de la progression des virus mutants du Covid-19. Cinq autres cantons alémaniques en ont déjà fait de même.

Les élèves argoviens de 5e et 6e années primaires reprendront les cours, masqués, à la rentrée des vacances, le 22 février, à l'image de leurs camarades de l'école secondaire, déjà logés à cette enseigne depuis l'automne. Le département cantonal de l'éducation entend ainsi réduire les infections, protéger davantage les élèves et les enseignants et éviter la fermeture des écoles.

Les cantons de Berne, Bâle-Campagne, Soleure et Lucerne ont annoncé récemment la même mesure. En terres zurichoises, les élèves doivent même porter le masque dès la 4e primaire. Aucun canton romand ne s'est pour l'instant engagé sur cette voie.

Le Cully Jazz Festival change de saison pour son édition 2021, coronavirus oblige. La manifestation qui rime avec le printemps se tiendra du 20 au 29 août, ont indiqué ses organisateurs. Cette 39e édition se déroulera avec une capacité réduite.

"Les inconnues sur la possibilité de se réunir au mois d'avril persistent. L'équipe d'organisation souhaite s'adapter et organiser en 2021 un festival compatible au virus, tenant compte des mesures sanitaires", explique-t-elle dans un communiqué.

"Une édition singulière, repensée et adaptée à la situation mais pour laquelle toute l’équipe désire plus que jamais continuer à allier qualité de programmation, confort des artistes et des festivaliers en tenant compte des normes sanitaires qui seront en vigueur", ajoute-t-elle.

Cette édition 2021 sera fortement réduite puisque sans chapiteau, le Festival IN se concentrera sur les scènes du Next Step et du Temple, alors que le Festival OFF s'orientera sur des scènes extérieures et éphémères en plus de ses traditionnels caveaux, détaille les organisateurs.

>> Lire aussi : Le Cully Jazz Festival repoussé en août pour une édition réduite

Les festivités publiques du carnaval - qui auraient dû avoir lieu dans les cantons catholiques à partir de cette fin de semaine - sont annulées en raison de la pandémie de Covid-19. Certains événements pourront être suivis à distance.

VALAIS

Le Valais avait annoncé l'interdiction des cortèges de carnaval en octobre déjà. Et cela quel que soit le nombre de participants, avait souligné le gouvernement.

A Monthey, le Carnaval se fera "à la maison", thème de cette année particulière. Parmi les rendez-vous à ne pas manquer figure le concert des groupes de guggenmusik, qui sera diffusé par Radio Chablais entre 11h00 et midi dimanche.

A Sion, les organisateurs proposent à ceux qui ne veulent pas rater l'édition "un kit des Bronzés... à la maison" pour vendredi. Le paquet comprend notamment une fondue pour deux, une bouteille et des confettis. Parallèlement, Rhône FM diffusera en soirée des enregistrements de guggenmusik.

JURA

Le canton du Jura a interdit tous les événements en lien avec carnaval. Seuls les enfants de moins de 14 ans peuvent se réunir durant cette période, pour autant qu'ils ne soient pas plus de cinq.

Dans plusieurs localités, les journaux de carnaval vont toutefois sortir. C'est le cas notamment à Bassecourt, où les organisateurs ont estimé qu'"il n'est pas encore interdit de rire sous nos masques". L'édition 2021 du satirique sera disponible le 12 février.

Pour sa 65e édition, le Carnaval de Bassecourt organise un concours du plus beau costume, mais en ligne.

FRIBOURG

A Fribourg, la 53e édition des Bolzes a été annulée la semaine dernière. La manifestation se redéploiera en collaboration avec Radio.fr. Rendez-vous dimanche après-midi pour une animation ad hoc.

>> Pour plus d'informations : Les carnavals de Suisse romande se réinventent au temps du Covid-19

Statistiques difficiles à obtenir, logiciel pour gérer les vaccinations qui peine à arriver ou encore problèmes dans la saisie des données: l'Office fédéral de la santé publique peine à prendre le virage numérique. Ce phénomène a été mis en exergue par la crise sanitaire au cours des derniers mois.

La défiance est telle que presque la moitié des cantons ont préféré développer leur propre logiciel plutôt que d'utiliser celui de la Confédération. C'est le cas en Suisse romande pour le Jura, Neuchâtel et Vaud.

Berne a aussi fait le pas. Selon son conseiller d'Etat Pierre-Alain Schnegg, la Confédération n'a pas le niveau en matière numérique. Fortement critiqué, l'OFSP promet de presser sur l'accélérateur

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Keystone - Peter Klaunzer

L'interdiction de manifester pour lutter contre le Covid-19 a été largement respectée à Lucerne, jour du lancement du carnaval. Seule une centaine de personnes s'étaient réunies à 05h00, alors que le début des festivités en attire des milliers habituellement.

Parmi elles, entre 20 et 30 personnes étaient déguisées. L'année dernière, 13'000 personnes avaient assisté à l'arrivée de la famille Fritschi et au lancer d'oranges qui suit.

En raison du coronavirus, les autorités ont annulé cette année tous les événements officiels et les manifestations. La police lucernoise avait averti qu'elle interpréterait strictement la mesure d'interdiction.

Les forces de l'ordre s'étaient déployées en de nombreux petits groupes. Elles ont commencé par contrôler l'identité de nombreux passants, avant de rester passives pendant une heure. Vers 05h30, la police a toutefois demandé aux fêtards de rentrer chez eux.

>> Les images de la nuit à Lucerne :

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Les conflits dans le monde du travail n'ont pas cessé avec la pandémie. Il est par contre plus difficile pour les salariés de s'organiser collectivement pour se défendre en cas de restructuration par exemple.

Les restrictions imposées par la crise sanitaire, comme le télétravail, sont autant d'obstacles à la mobilisation. Les modes d'actions sont donc en train de se réinventer.

En théorie, les droits syndicaux ne sont pas limités et les manifestations politiques restent autorisées. A l'intérieur d'une entreprise non plus, il n'y a pas de limite de nombre pour ceux qui voudraient se rassembler dans une même salle.

Dans la pratique pourtant, ces formes de mobilisation ont quasiment disparu. Elles passent désormais par les réseaux sociaux, même si ces alternatives n'ont pas la même force que le présentiel.

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Keystone - Martial Trezzini

L'impatience grandit dans les pharmacies de Suisse romande qui souhaitent vacciner contre le Covid-19. Cette possibilité n'est toujours pas d'actualité, mais les discussions entre les principaux intéressés et les autorités cantonales avancent.

Problème toutefois: tant qu'il manque des doses de vaccin, les officines doivent encore attendre. Dans le canton de Vaud, les pharmaciens se disent prêts et les autorités se sont engagées auprès d'eux.

"Il y a très peu de vaccins à disposition, il faut les garder pour faire les deuxièmes doses. Mais une fois que l'on en aura plus, on devrait être intégrés à la campagne de vaccination à partir de fin mars, début avril", explique Christophe Berger, président des pharmaciens vaudois.

Il redoute cependant que le futur nouveau centre de vaccination prévu au Palais de Beaulieu à Lausanne leur passe devant: "Il y a une stratégie du canton de Vaud d'ouvrir ce centre. Nous espérons avoir les doses avant son ouverture, c'est tout du moins ce qui a été discuté avec l'Etat. J'espère que l'on va pouvoir maintenir cette proposition."

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Keystone - Christian Beutler

En Suisse orientale, le personnel frontalier a depuis mercredi l'obligation de présenter un test Covid-19 négatif au passage de la frontière vers le Land autrichien du Vorarlberg.

Ce durcissement concerne jusqu'à 7500 personnes. Il inquiète les pendulaires, mais aussi les milieux économiques, qui émettent quelques doutes quant à la faisabilité de nouvelles mesures.

Les personnes concernées devront se faire tester une fois par semaine. La décision unilatérale autrichienne, imposée sans concertation avec la Suisse, y va aussi avec son lot d'incertitudes: les Suisses pourront-ils se faire tester sur leur territoire? Quels contrôles les douaniers vont mener?

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Keystone - Jochen Hofer

L'Institut de recherche en biomédecine (IRB) de Bellinzone a développé un double anticorps de nouvelle génération, capable de protéger non seulement contre le Covid, mais aussi contre ses variants et d'empêcher la mutation du virus. La découverte est actuellement en phase pré-clinique.

>> Plus d'informations dans notre article : Un double anticorps développé au Tessin pour combattre le Covid et ses variants

Dans le laboratoire tessinois, une molécule à base d'anticorps baptisée Cov-X2 est développée. "On a testé le virus de la variante anglaise et l'anticorps fonctionne sans aucun problème, comme pour le virus standard. Les tests en laboratoire démontrent qu'il fonctionne également contre les variantes sud-africaine et brésilienne", assure le directeur du laboratoire de l'IRB à Bellinzone, Luca Varani, au 19h30 de la RTS.

>> Les explications dans le 19h30 :

Selon Samia Hurst, vice-présidente de la Task force scientifique de la Confédération, la situation sanitaire en Suisse est paradoxale.

"Le nombre de cas diminue, le nombre de personnes hospitalisées aussi. Nos collègues dans les hôpitaux arrivent à reprendre certaines des opérations qui avaient dû attendre. Tout ça est extrêmement réjouissant, c'est le fruit de nos efforts à tous", se félicite d'un côté la bio-éthicienne.

"En même temps la situation reste très difficile. Le nombre de personnes qui tombent malade avec un des nouveaux variants, qui sont plus contagieux, augmente. Cette hausse est même assez rapide", relève Samia Hurst.

Celle-ci ajoute que l'effet des mesures de restrictions prises en Suisse le 18 janvier pourra bientôt être analysé. "Si les mesures actuelles suffisent, ça sera un signal rassurant."

>> L'interview de Samia Hurst dans Forum :

RTS

Les appels à l’aide des jeunes en détresse se multiplient, dans les médias et sur les réseaux sociaux, à l’instar de la page Instagram anxiétudessupérieures.ch. La parole se libère, mais comment aider concrètement la communauté étudiante fragilisée par la crise sanitaire?

"Être solidaire, soutenir les autres, se sentir utile… l'implication peut vraiment aider pour aller mieux. C'est le cas pour tout le monde, et plus particulièrement pour les jeunes adultes", affirme dans le podcast Le Point J Rémy Barbe, médecin responsable de l'Unité d'hospitalisation du Service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent aux HUG.

Ainsi, une étude menée à l'Université de Genève montre que les étudiantes et étudiants qui se sont impliqués auprès des autres durant la première vague allaient mieux au niveau de leur santé mentale par rapport à celles et ceux qui sont restés à la maison.

>> Écouter l'épisode du Point J :

A partir du 22 février, de nombreux pays et régions seront ajoutés à la liste des zones depuis lesquelles l'entrée en Suisse est soumise à une quarantaine. Diverses régions de France, d'Italie et d'Allemagne en font partie, tout comme la Serbie, l'Albanie ou la Colombie.

Selon la liste actualisée publiée mercredi par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), les régions voisines concernées sont, pour la France, la Normandie, l'Ile-de-France, le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire et l'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

Pour l'Allemagne, les États de Saxe-Anhalt et de Brandebourg ont été ajoutés à la liste. Les voyageurs provenant des provinces italiennes d'Ombrie, des Marches et des Pouilles sont désormais également soumis à une quarantaine.

Les Émirats arabes unis (EAU), le Bahreïn, les Seychelles et les États insulaires de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines ont aussi fait leur apparition sur la liste de l'OFSP.

À partir du 11 février, les arrivées en provenance de Chypre, de la province de Vénétie en Italie et de l'État allemand de Saxe ne seront elles plus soumises à la quarantaine.

Avec la crise sanitaire, de nouveaux groupes à risque voient le jour, selon Addiction suisse. Parmi elles, les personnes confrontées directement au Covid-19. Celles qui avaient déjà du mal à garder le contrôle de leur consommation de substances psychotropes, du jeu d’argent ou de leurs activités en ligne avant la pandémie figurent également parmi les plus vulnérables.

En ces temps exceptionnels, de nombreuses personnes ont été et sont encore exposées à un stress et à des traumatismes aussi inhabituels qu'extrêmes. À court terme, certaines se tournent vers l’alcool, les drogues ou les médicaments pour fuir les soucis et le stress, relève Addiction suisse dans son Panorama des addictions 2021 publié mercredi.

Les personnes qui ont été confrontées directement au Covid-19 ou exposées à un risque accru de contamination viennent grossir les rangs des groupes à risques. "Les gens qui sont en première ligne dans cette pandémie ont un niveau de stress augmenté et donc un risque de consommer plus important. Cela inclut les héros de la lutte contre le Covid dans le domaine de la santé, de la vente ou les restaurants lorsqu'ils étaient ouverts", explique Markus Meury, porte-parole d'Addiction suisse.

Interrogé dans le 12h30, Grégoire Vittoz, directeur d'Addiction suisse, corrobore: "Ces gens ont vécu des épisodes beaucoup plus traumatiques que d'autres durant cette pandémie. Il faut se remettre dans le contexte du premier confinement: on a demandé à des personnes d'aller travailler sans masque et de s'exposer à un virus qu'on connaissait très mal à l'époque."

Les personnes qui ont été gravement malades, qui n’ont pas pu apporter d’aide à leurs proches ou qui subissent les conséquences économiques de la pandémie sont aussi particulièrement concernées.

>> Regarder le sujet du 12h45 :

>> Ecouter l'interview du directeur d'Addiction suisse, Grégoire Vittoz, dans le 12h30 :

AddictionSuisse - Sarah Carp

Quelque 50'000 personnes ont déjà reçu les deux doses de vaccin contre le Covid en Suisse, a indiqué jeudi la vice-directrice de l'OFSP Nora Kronig. Au total, environ 500'000 personnes ont été vaccinées.

La Suisse compte jeudi 1356 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique. Vingt-deux décès supplémentaires sont à déplorer et 66 malades ont été hospitalisés.

>> Retour sur la journée de jeudi : Quelque 50'000 personnes ont déjà reçu les deux doses de vaccin en Suisse

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