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Le Stade de Genève sous la barre

La presse s'inquiète de la situation désastreuse du Servette FC.
Le stade de Genève est bien loin des fastes de l'EURO 2008.
Le Stade de Genève est dans une situation financière périlleuse. L'enceinte ne dégage pas assez de recettes. La fondation qui s'occupe de sa gestion a annoncé vendredi se trouver en état d'insolvabilité.

La mise en place d'un assainissement judiciaire ou
extrajudiciaire est devenue «indispensable comme préalable aux
discussions sur l'avenir du Stade de Genève», a fait savoir dans un
communiqué la Fondation du Stade de Genève (FSG).

Pour que le Stade de Genève sorte des chiffres rouges, plusieurs
conditions doivent être remplies. La plus importante d'entre elles
est que l'enceinte devienne le fief d'un club de football qui
évolue au plus haut niveau, en l'occurrence en Super League.

Un stade vide

Actuellement, le Servette FC , locataire des lieux, fait du surplace en
Challenge League et joue devant des estrades vides. Il y a en
moyenne un peu plus d'un millier de personnes par match pour un
stade capable d'accueillir près de 30'000 spectateurs.



Outre une équipe résidente performante, le Stade de Genève, pour
fonctionner sainement, aura besoin d'évènements ponctuels. Il peut
s'agir de matchs internationaux ou de grands concerts, comme celui
donné par Céline Dion en juillet dernier.



ats/cab

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Horizon 2009 plutôt bouché

Grâce aux trois rencontres de l'EURO au Stade de Genève, les comptes 2008 de la FSG sont équilibrés et les factures sont honorées.

Les problèmes surgiront en 2009, a toutefois averti Benoit Genecand, président du conseil de fondation du Stade de Genève.

«Nous prévoyons environ 1 million de francs de recettes pour 2 millions de francs de charges».

Outre ce manque de revenus, le bilan du stade est alourdi par les montages faits lors de la construction «qui ont souvent conduit à sacrifier des recettes futures pour assurer le financement nécessaire».

Un stade très contesté

Le Stade de Genève a coûté environ 130 millions de francs.

Sa construction s'est déroulée sur fond de polémique.

Certains opposants estimaient l'enceinte surdimensionnée et ont utilisé tous les moyens juridiques et administratifs pour empêcher sa réalisation.