La police a enregistré 279'274 dénonciations en 2007 contre 288'156 un an plus tôt. Outre les
vols qui ont passé de 190'109 à 179'707, les cas d'abus de
confiance (- 8,2%), d'incendie intentionnel (-7,8%) et de
contrainte (-6,4%) ont reculé.
Le tableau est beaucoup moins rose pour ce qui des actes
violents. Les lésions corporelles ont augmenté de 4% à 9644, les
homicides volontaires de 2,5% à 203, les viols de 1,4% à 648 et les
autres infractions contre l'intégrité sexuelle de 6,2% à 3767.
Cocaïne en tête des drogues
Côté stupéfiants, le nombre des dénonciations est resté stable
(46'957, soit 44 cas de moins qu'en 2006). La situation varie
toutefois d'une drogue à l'autre.
La quantité de cocaïne saisie (404 kg) a atteint des chiffres
record pour la troisième fois consécutive alors que celle d'héroïne
saisie a nettement diminué, (de 231 à 135 kg). Mais dans ce dernier
cas, l'importante saisie de 150 kg réalisée l'an dernier n'a pas
été comptabilisée car l'enquête n'est pas encore terminée. Si on la
prenait en compte, il en résulterait une forte hausse.
Rayon drogues de synthèse, les saisies de LSD ont augmenté à 4978
doses alors que celles d'amphétamines, de méthamphétamines et
d'ecstasy ont diminué. Les quantités de marijuana (3530 kg) et de
haschisch (484 kg) saisies ont à nouveau augmenté.
Le nombre de dénonciations pour consommation de stupéfiants a
reculé de 5% à 37'030 mais parallèlement celles pour trafic ont
augmenté de 14,6%, à 2809.
Une fois encore, le maximum de cas concerne le trafic de cocaïne,
suivi de la marijuana et de l'héroïne. Le nombre des morts a
baissé: 152 décès dus à la drogue ont été enregistrés en 2007,
contre 193 un an plus tôt. Bâle-Ville n'a toutefois pas fourni de
données à ce propos.
ats/ant
Autorités menacées
La statistique fait aussi part d'une hausse des cas de violence ou menace contre les autorités (1643, +16,6%), des brigandages (3042, +13,7%) ainsi que d'extorsion et de chantage (478, +53,2%).
La part des suspects mineurs est restée stable (19,7% contre 19,8% en 2006) tout comme celle des étrangers (51,1% contre 49,4%). Si 79,8% des suspects étrangers avaient une adresse en Suisse il y a deux ans, ils n'étaient plus que de 71,8% en 2007.