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Affaire Nef: violence conjugale pas en cause

Roland Nef n'en finit plus de faire l'actualité médiatique.
La plainte qui touche Roland Nef suscite la controverse.
L'ancienne compagne de Roland Nef veut faire taire les rumeurs: sa plainte n'était pas due à la violence conjugale, a-t-elle fait transmettre par les avocats du chef de l'Armée. Et de souligner que cette affaire est privée.

Roland Nef a indiqué mardi dans un communiqué personnel que la
représentante légale de son ancienne compagne avait envoyé lundi
soir une lettre à ses propres avocats. En accord avec son ex-amie,
il rend public son contenu, mais ne souhaite pas s'exprimer
davantage.

Tous deux ont trouvé un accord à l'amiable devant le Ministère
public après la plainte et ont convenu de garder le silence, écrit
le chef de l'armée. Son ancienne partenaire se sent blessée dans sa
personne par le débat actuel et se sent importunée par les
médias.

Poursuivi d'office

Suite au classement de la plainte, il apparaît qu'il n'y avait
pas d'intérêt public à une poursuite pénale, explique encore Roland
Nef. Et de rappeler que la violence conjugale est un délit
poursuivi d'office, indépendamment du retrait ou non d'une
plainte.



Roland Nef remercie le conseiller fédéral Samuel Schmid d'avoir
garanti son droit à la protection de la personnalité. Ceci d'autant
plus qu'un classement de la plainte se dessinait au moment de sa
nomination, conclut le chef de l'Armée.

Silence de Schmid

Roland Nef est au coeur de la polémique depuis plusieurs jours
pour avoir fait l'objet d'une plainte lors de sa nomination en juin
2007. Il en avait alors informé Samuel Schmid, ainsi que du fait
qu'elle allait être suspendue, ce qui a été fait en automne
2007.



De son côté, le ministre de la défense n'en avait pas informé ses
collègues du Conseil fédéral. Il s'expliquera devant eux «à la
prochaine occasion», à savoir lors de séance du 20 août, selon son
porte-parole Sebastian Hueber.



ats/tac

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Du harcèlement, selon le Blick

Selon le Blick paru mardi, Roland Nef aurait harcelé sa partenaire d'e-mails agressifs, de SMS et d'appels téléphoniques après leur séparation en 2005.

Les premiers éclats du couple se seraient produits fin 2004, explique le quotidien. La compagne de l'actuel chef de l'armée se serait alors enfuie une dizaine de jours à l'hôtel en raison de la jalousie maladive de Roland Nef.

Le couple s'est pourtant ensuite reformé. Mais malgré une thérapie, la séparation serait devenue inévitable. C'est alors que Roland Nef aurait harcelé son ancienne compagne et que celle-ci aurait fini par porter plainte.

Samuel Schmid devant les commissions

Les parlementaires réclament également des explications à Samuel Schmid. Le ministre de la défense devra donc aussi aborder l'affaire devant les commissions de politique et de sécurité. Celle du National siégera le 18 août, celle du Conseil des Etats le 25 août. Selon leur secrétaire, aucune séance extraordinaire n'a été agendée d'ici là.