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Unia veut instaurer un salaire minimal

Le syndicat plaide pour des meilleures conditions de travail.
Le syndicat plaide pour des meilleures conditions de travail.
Le syndicat Unia envisage de lancer une initiative pour l'introduction d'un salaire minimal légal. Lors de son premier congrès à Lugano, ses délégués ont réélu samedi la direction et posé les jalons d'une "bonne" politique conventionnelle.

Au troisième jour de leur congrès, les délégués ont adopté un
texte sur les orientations d'Unia intitulé "De bonnes conventions
collectives pour toutes et tous".

Selon ce texte, les conventions collectives de travail (CCT)
doivent apporter de nettes améliorations par rapport au minimum
légal et, par exemple, prévoir des salaires minimaux, un 13e
salaire pour tous et la compensation automatique du
renchérissement.

Des meilleures conditions de travail

Le syndicat plaide également pour une réduction du temps de
travail, ainsi que pour l'interdiction des discriminations basées
sur le sexe, la nationalité ou le statut légal du séjour. Il s'agit
également de mettre en oeuvre des mesures concrètes pour mieux
concilier travail et famille.



La loi et les CCT conclues entre partenaires sociaux ne sont pas
antinomiques mais doivent se compléter. En outre, les CCT doivent
avoir le soutien des autorités car c'est à la loi de garantir de
bonnes conditions de travail en cas d'échec des négociations entre
partenaires sociaux. Les délégués ont donné leur feu vert à
l'examen du lancement d'une initiative populaire pour
l'introduction d'un salaire minimal légal.



Au cours de ce premier congrès, qui a débuté jeudi, les délégués
ont adopté une série de résolutions notamment en faveur d'un
meilleur ordre économique, d'une intégration des étrangers dans le
monde du travail et d'une régularisation des sans-papiers.



agences/sbo

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Dirigeants réélus

Les 400 délégués du syndicat Unia ont élu samedi à Lugano les membres de leur comité directeur. Celui-ci compte désormais 9 membres, contre 11 auparavant, et un tiers de femmes.

Les deux co-présidents, Renzo Ambrosetti et Andreas Rieger, ont été réélus. Ils seront épaulés par Fabienne Blanc-Kühn, Jean-Claude Rennwald, Hansueli Scheidegger, Rita Schiavi et Michael von Felten, tous réélus, a indiqué samedi le syndicat dans un communiqué. Vania Alleva et Corrado Pardini viennent s'ajouter à la liste, remplaçant les démissionnaires André Daguet, Werner Funk, Jacques Robert et Peter Baumann.

Le comité central d'Unia, également élu samedi, a été réduit à 38 membres, dont un tiers de femmes, selon le nouveau quota approuvé vendredi par les délégués. Ces deux instances dirigeantes avaient été élues pour la première fois il y a quatre ans, lors de la création du syndicat.

Avec quelque 200'000 membres, Unia est le premier syndicat de Suisse. Ses responsables entendent augmenter leurs effectifs d'environ 5.000 membres par année jusqu'en 2012.