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L'UDC demande le départ de Samuel Schmid

Les partis préparent déjà la succession du ministre Samuel Schmid.
L'UDC annonce qu'il exigera vendredi le retrait de Samuel Schmid.
L'UDC demande le départ du conseiller fédéral Samuel Schmid. Elle le fera vendredi prochain, lors de la séance de la Commission de la politique de sécurité du Conseil national et de celle du Conseil des Etats.

L'UDC interviendra alors pour que la démission de Samuel Schmid
soit exigée. Pour restaurer la confiance au sein du DDPS, il faut
que Samuel Schmid se retire rapidement, a communiqué l'UDC
mercredi.

L'UDC va saisir l'occasion de cette séance de commissions pour
demander l'ouverture d'une enquête sur la situation au Département
fédéral de la défense, de la protection de la population et des
sports. La procédure de sélection des cadres est notamment dans le
collimateur, indique l'UDC.

Il sera important
d'entendre l'avis du président du Conseil fédéral alors qu'un de
ses membres lui a caché certaines informations

Yvan Perrin, UDC

Explications attendues...

De cette réunion, l'UDC espère aussi des explications de la part
de Pascal Couchepin. "Il sera important d'entendre l'avis du
président du Conseil fédéral alors qu'un de ses membres lui a caché
certaines informations", explique Yvan Perrin, membre de la CPS.
L'UDC neuchâtelois souhaite également que Roland Nef puisse
présenter son point de vue sur les faits qui lui sont
reprochés.



Quant à Samuel Schmid, "les attentes sont très limitées", précise
Yvan Perrin. Pour les démocrates du centre, Samuel Schmid s'est
suffisamment exprimé ces derniers jours. Un retrait du conseiller
fédéral du Parti bourgeois démocrate est selon eux "inéluctable".
Dans son communiqué diffusé mercredi, l'UDC exprime ainsi sa
volonté de demander la démission du conseiller fédéral lors de la
séance de vendredi.



Et si Samuel Schmid donnait suite, l'UDC présenterait un candidat
à sa succession. Comme pour toute autre vacance, a précisé son
porte-parole Alain Hauert, précisant qu'aucune liste de candidats
possibles n'existe pour l'heure.

... de la part de Couchepin

La participation du président de la
Confédération Pascal Couchepin à la séance des commissions de la
politique de sécurité restait ouverte mercredi. Une réponse à
l'invitation a été envoyée, a indiqué Ariane Geiser au nom du
Département de l'intérieur, qui n'a pas voulu en révéler la teneur.
Samuel Schmid sera vraisemblablement présent, selon le porte-parole
du DDPS Dominique Bugnon interrogé mardi.



Une séance du Conseil fédéral au complet n'est prévue pour
l'instant, selon les indications recueillies mercredi matin. Aucun
membre du gouvernement n'en a fait la demande, et le président n'a
pas prévu d'en agender une pour l'instant. La séance commune des
CPS du National et des Etats se tiendra dans la matinée de
vendredi. Une conférence de presse est annoncée pour 14h00.



ats/hof

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Ce qu'attendent les autres partis

Tous les grands partis attendent la même chose de la séance extraordinaire des commissions de la politique de sécurité vendredi: des réponses de la part des différents acteurs de l'affaire Nef.

Didier Burkhalter (PRD/NE), vice-président du groupe radical libéral, attend des commissions un message clair. «Le Conseil fédéral doit comprendre qu'il est de sa responsabilité de prendre une décision. Il est par conséquent du ressort de Pascal Couchepin et de ses collègues de fixer le calendrier.» Le Parti radical refuse de dicter un quelconque agenda au Conseil fédéral.

Le Parti socialiste ne veut pas non plus d'un calendrier précipité. «Nous pouvons très bien vivre pendant quelque temps avec un commandant remplaçant à la tête de l'armée», déclare Ursula Wyss, présidente de groupe. «Nous attendons avant tout les explications de Samuel Schmid et de Roland Nef». La conseillère nationale bernoise précise toutefois que la situation pourrait être réévaluée en fonction de la séance de vendredi.

Le groupe PDC-PEV-Verts libéraux veut des renseignements sur des aspects de politique de sécurité, a expliqué son président Urs Schwaller (PDC/FR). Il s'agit notamment du calendrier des événements à venir, du commandement de l'armée et du règlement de la suppléance. Le chef de groupe veut aussi que les faits concernant Roland Nef soient mis sur la table. Les PDC-PEV-Verts libéraux exigent en outre que le Conseil fédéral s'exprime en tant qu'autorité de nomination avant le 20 août, fin officielle de la pause estivale gouvernementale.

En revanche, la séance de vendredi n'est pas le lieu pour exiger des démissions, estime Urs Schwaller. Les Verts sont d'un autre avis. Jo Lang (ZG), leur représentant à la CPS, a déjà annoncé lundi qu'il demanderait le départ de Roland Nef et de Samuel Schmid. Les écologistes veulent également modifier la procédure de nomination du chef de l'armée.