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Nef: crédibilité de Samuel Schmid entamée

Les partis préparent déjà la succession du ministre Samuel Schmid.
Samuel Schmid, décrédibilisé, est à présent bien seul.
L'affaire Roland Nef a entamé la crédibilité de Samuel Schmid. Selon un sondage, 65% des Suisses estiment qu'il n'a pas fait preuve de grandes capacités de dirigeant et moins de la moitié le trouvent encore crédible.

Mais le conseiller fédéral ne doit pas démissionner pour
autant.

Au total, 602 Suisses ont été interrogés entre le 23 et le 25
juillet, soit avant que le chef de l'armée ne remette sa démission.
Seuls 13% des sondés jugent Samuel Schmid "encore très crédible" et
36% "plutôt crédible".

Départ pas réclamé

Quelque 71% des personnes interrogées jugent que le ministre de
la Défense ne doit pas se retirer, contre 23% convaincues du
contraire, révèle le sondage représentatif réalisé pour Le Matin Dimanche et le SonntagsBlick .



Dans le camp des sceptiques, ils sont 29% à le trouver "plutôt pas
crédible" et 17% "pas du tout crédible". Par ailleurs, 5% ne se
prononcent pas.

Successeurs potentiels évoqués

En cas de retrait du conseiller fédéral bernois, 17% des sondés
avancent Christoph Blocher comme successeur possible. Côté
alémanique, les personnes interrogées évoquent le conseiller
national Peter Spuhler (UDC/TG) et la conseillère d'Etat zurichoise
Rita Fuhrer. Le conseiller d'Etat vaudois Jean-Claude Mermoud et le
conseiller national valaisan Oskar Freisinger sont eux pressentis
par la vox populi romande.



Pour 30% des sondés, le siège de Samuel Schmid revient à l'UDC.
Selon 12% des personnes interrogées, le successeur du Bernois doit
venir des rangs du Parti bourgeois démocrate (PBD) ou des Verts.
Quant à Roland Nef, il est loin de s'attirer les foudres du
public.



Au total, 64% des personnes interrogées estiment que les
révélations de la presse dominicale sur sa vie sentimentale sont
d'ordre purement privé et 33% sont d'avis contraire. Quelque 59%
des sondés estiment eux que la présomption d'innocence n'a pas été
respectée, contre 31%.



ats/mej

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Christophe Darbellay tend la main à l'UDC

Au tour de Christophe Darbellay de pousser Samuel Schmid vers la sortie. Pour le président du PDC, la politique a tout à gagner d'un retrait du conseiller fédéral.

Et le démocrate chrétien de tendre la main à l'UDC.

Par principe, le siège de Samuel Schmid est UDC, indique Christophe Darbellay dans un entretien au journal Sonntag.

Il ne s'agit pas d'accorder un chèque en blanc à l'UDC.

Celle-ci doit se départir de son rôle d'opposante et se montrer ouverte au dialogue.

Pas question non plus de réélire Christoph Blocher: l'Assemblée fédérale ne va pas revenir après si peu de temps sur sa décision de ne pas le reconduire.

Son "cas est réglé", estime le Valaisan.

Et de dire tout le bien qu'il pense d'autres papables, comme Peter Spuhler (UDC/TG), Bruno Zuppiger (UDC/ZH) ou encore l'ancien président de l'UDC, le Zurichois Ueli Maurer.

Au Parlement, une alliance entre le PDC, les Verts libéraux, et le PEV d'un côté, et l'UDC de l'autre, permettrait de créer des majorités sur des sujets tels que l'îlot de cherté helvétique, la politique fiscale et familiale, relève Christophe Darbellay.