Le suivi de la situation le 25 février. [Keystone]
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Un total de 1169 nouveaux cas de Covid et sept décès en 24 heures en Suisse

- L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 1169 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Sept décès supplémentaires sont à déplorer et 61 malades ont été hospitalisés. Le taux de positivité s'élève à 4,33%.

- Selon le rapport hebdomadaire de l'OFSP, les infections ont diminué de 11,3% au cours de la semaine allant du 15 au 21 février, et ce malgré l'augmentation des cas dus aux variants, plus contagieux. Sur sept jours, 6977 cas ont été enregistrés, contre 7866 la semaine précédente. Les cas pour 100'000 habitants vont de 47 dans le canton de Bâle-Ville à 193 dans celui de Neuchâtel.

- Dans le canton de Neuchâtel, les autorités sanitaires procèdent actuellement à un dépistage élargi dans un collège de La Chaux-de-Fonds, qui implique 530 personnes à la veille des vacances scolaires.

- Le Conseil fédéral a confirmé mercredi que les magasins, musées, zoos et installations sportives à l'extérieur pourront rouvrir dès le 1er mars. Mais les appels à déconfiner plus rapidement n'ont pas été entendus.

- Les restaurants devront eux attendre au minimum le 22 mars. La branche, qui espérait certains allègements, a ainsi exprimé son "extrême déception" et sa "frustration", selon les termes de la faîtière GastoSuisse.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

21h15

Etat des lieux de la recherche contre les variants du Covid-19

L'arrivée des vaccins est allée beaucoup plus vite que prévu. Aujourd'hui, les laboratoires sont engagés dans une autre course contre la montre pour adapter leurs vaccins aux nouveaux variants.

Le groupe Moderna se dit prêt à tester un vaccin contre le variant sud-africain.

>> Les explications du 19h30 :

Après la course au vaccins, la course aux vaccins contre les variants. Le laboratoire Moderna a annoncé commencer son premier essai
Après la course au vaccins, la course aux vaccins contre les variants. Le laboratoire Moderna a annoncé commencer son premier essai / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2021

21h00

Projets ferroviaires à nouveau sur les rails, bonne nouvelle pour la construction

En Suisse, les CFF peuvent reprendre leurs projets de construction dans l'Ouest lausannois, l'un des principaux chantiers de Suisse romande.

>> En lire plus : Les projets immobiliers des CFF à Renens et Prilly vont redémarrer

Le Conseil fédéral a cédé aux pressions du canton de Vaud, en autorisant l'ex-régie fédérale à s'endetter davantage pour poursuivre ses projets immobiliers. En pleine crise économique, cette nouvelle réjouit le secteur de la construction.

Le Covid-19 engendre toutefois un autre souci pour la construction: les administrations en télétravail mettent souvent bien plus de temps à valider les chantiers et les permis de construire.

>> Les précisions du 19h30 :

Projets ferroviaires, c'est reparti dans le canton de Vaud
Projets ferroviaires, c'est reparti dans le canton de Vaud / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2021

20h30

Pierre Alain Schnegg: "Ce serait dommage de mettre en péril une ouverture plus générale"

Les terrasses des domaines skiables de Suisse centrale et du Tessin restent ouvertes pour le moment, malgré la décision du Conseil fédéral. Les directeurs des départements de la santé de Suisse centrale veulent évoquer ce problème avec le ministre de la Santé Alain Berset.

>> Le sujet du 19h30 sur la fermeture des terrasses :

Certains cantons alémaniques ont ouvert les terrasses et refusent de les fermer. Une défiance inédite envers Berne
Certains cantons alémaniques ont ouvert les terrasses et refusent de les fermer. Une défiance inédite envers Berne / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2021

>> Lire en plus : Fronde en Suisse centrale contre la fermeture des terrasses imposée par le Conseil fédéral

Invité dans le 19h30, le conseiller d'Etat bernois en charge de la santé et des affaires sociales Pierre Alain Schnegg commente la décision des cantons de Suisse centrale de laisser les terrasses de leurs stations de ski ouvertes, malgré la remise à l’ordre mercredi du Conseil fédéral.

"La situation est assez tendue. Tout le monde est fatigué par cette pandémie. Mais je trouve dommage que les cantons ne suivent pas les directives données par le Conseil fédéral. Le canton de Berne aurait salué l’ouverture des terrasses, mais il les gardera fermées comme le Conseil fédéral l’a demandé."

Il estime que "ce n’est pas facile" pour les cantons qui ont décidé de respecter la décision fédérale: "(…) Les chiffres peuvent tourner très rapidement, tenons bon encore quelques semaines. Ce serait dommage de mettre en péril une ouverture plus générale avec ce type de comportements."

Pierre Alain Schnegg rappelle que l’ouverture des terrasses dans les stations de ski concerne, au final, "relativement peu de cantons".

>> Voir son interview complète dans le 19h30 :

Les explications de Pierre-Alain Schnegg, conseiller d'Etat bernois en charge de la Santé.
Les explications de Pierre-Alain Schnegg, conseiller d'Etat bernois en charge de la Santé. / 19h30 / 1 min. / le 25 février 2021

20h00

Deux nouveaux modèles pour aider la culture à Bâle et à Zurich

Dans le secteur de la culture, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. En effet, les musées pourront rouvrir leurs portes le 1er mars, mais les théâtres et les salles de concerts resteront fermés. Pour eux, la sortie de crise semble encore loin.

Si les professionnels du spectacles romands faisaient entendre leur vive inquiétude dans la rue, il y a quelques semaines, du côté des grandes villes alémaniques un début de solution s’esquisse.

>> Relire : La culture défend son futur (et le nôtre) dans les rues romandes

Les cantons de Bâle-Ville et de Zurich lancent un système pour un revenu minimum garanti destiné aux indépendants de la culture.

>> Les explications du 19h30 :

Comment aider acteurs et artistes, le revenu minimum peut être une solution.
Comment aider acteurs et artistes, le revenu minimum peut être une solution. / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2021

18h15

Les tests salivaires arrivent dans les écoles

Les autorités neuchâteloises soumettent depuis mercredi l’entier du cycle 3 du collège Numa-Droz, à La Chaux-de-Fonds, à un test salivaire PCR pour déceler des cas de Covid-19. C'est la première fois qu'un tel dispositif, avec plus de 500 personnes, est mis en place.

>> En lire plus : Dépistage massif du coronavirus dans un collège à La Chaux-de-Fonds

Invité dans Forum, le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert explique qu’il s’agit d’un "dépistage ciblé" pour maîtriser des foyers: "Nous avons identifié sept cas dans ce collège. Comme il y a un brassage important, il fallait prendre des décisions rapides, surtout qu’à partir de samedi les élèves seront en vacances."

Il estime qu’il est "difficile" d’imposer des dépistages systématiques comme dans le canton de Zoug qui a lancé une campagne de tests salivaires obligatoires dans les écoles secondaires. "Nous constatons déjà 5% d’oppositions et de résistances des parents à La Chaux-de-Fonds. La justification de le faire de manière ciblée est beaucoup plus acceptable", estime Claude-François Robert.

>> Son interview complète dans Forum :

Le médecin cantonal neuchâtelois Claude-François Robert. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Le canton de Neuchâtel veut tester largement les écoliers: interview de Claude-François Robert / Forum / 3 min. / le 25 février 2021

17h45

Environ 15% de la population lucernoise a développé des anticorps

Environ 15% de la population lucernoise a été infectée par le coronavirus et a développé des anticorps au Covid-19, selon la première étude de ce genre dans le canton de Lucerne.

C'est à peu près la même proportion que dans le canton de Berne où des échantillons de sang prélevés entre décembre et février ont été examinés. Dans le canton de Genève, des mesures effectuées en novembre et en décembre ont montré que 22% des personnes testées avaient développé des anticorps.

L'étude fait partie du projet national "Corona Immunitas". Elle a été menée par le département des sciences de la santé et de médecine de l'Université de Lucerne en collaboration avec l'hôpital cantonal.

L'équipe de recherche a testé 400 personnes âgées de 21 ans et plus sélectionnées au hasard dans le canton de Lucerne entre le 25 janvier et le 25 février.

17h30

On en est où avec la chloroquine?

Un an après l’annonce du premier cas de coronavirus en Suisse, Le Point J vous propose de revenir, tous les jeudis durant un mois, sur les traitements anti Covid-19 dont on a beaucoup parlé. A commencer par l'hydroxychloroquine.

"Le débat est clos à 99%. Toute la recherche de bonne qualité montre que l’hydroxychloroquine n’est pas efficace pour prévenir ou pour traiter le Covid-19", affirme dans Le Point J Oriol Manuel, infectiologue au CHUV, et coordinateur pour la Suisse de l’essai clinique Solidarity, dont le but est de tester sur grande échelle des traitements potentiels contre le coronavirus.

Selon le spécialiste, le double effet - antiviral (in vitro) et anti-inflammatoire - de la molécule a fait croire que la chloroquine pouvait être un bon médicament pour traiter les phases virale et inflammatoire du Covid-19.

Ce qui n’a finalement pas été le cas. "Observer une activité antivirale dans les cellules est très différent que de tester un médicament dans l’organisme", estime-t-il.

>> Ecouter l'épisode du Point J :

Logo Le point J
La chloroquine, ça soigne vraiment le Covid? (1/4) / Le Point J / 10 min. / le 25 février 2021

Lire aussi: Podcast - Soigner le Covid: On en est où avec la chloroquine?

17h15

Le secteur de l'événementiel demande un "parachute de sécurité"

L'association Expo Event Swiss Livecom et quinze autres groupements de l'événementiel veulent un "parachute de sécurité" pour les annulations et reports liés au Covid-19. Ils demandent à la Confédération de couvrir les pertes financières dues aux restrictions imposées entre le 1er juin 2021 et le 30 avril 2022.

Cette démarche vise à rendre possible le travail de planification urgent, en dépit des impondérables dus à la crise du coronavirus, et à amortir le risque financier, expliquent jeudi dans un communiqué les différentes organisations. L'objectif du "parachute de sécurité" est de pouvoir planifier et organiser les événements de 2021/2022 dans un cadre clairement défini.

Selon les premiers chiffres du secteur, les organisateurs de salons ont dû à eux seuls annuler plus de 35 projets au vu de la situation sanitaire. Celle-ci a déjà entraîné une perte de chiffre d'affaires de plus de 220 millions de francs, soit environ un tiers des revenus annuels.

16h45

Pas davantage de jeunes au chômage au terme de leur apprentissage

Le nombre de jeunes nouvellement diplômés pointant au chômage à la fin de l'année passée était proche de celui des années précédentes. Le Conseil fédéral ne compte pas prendre de mesures supplémentaires pour lutter contre le chômage des jeunes, répond-il à Sandra Locher Benguerel (PS/GR).

La conseillère nationale est inquiète pour les perspectives professionnelles des jeunes qui ont terminé leur apprentissage en pleine pandémie de coronavirus. La situation n'est pas inquiétante, répond jeudi le Conseil fédéral à son interpellation. L'évolution des chiffres du chômage des jeunes suit depuis le mois de juin une dynamique semblable à celle des années précédentes.

Pas de mesures supplémentaires

Fin décembre, 1891 jeunes ayant auparavant eu la fonction d'apprenti étaient inscrits au chômage, soit 349 personnes de plus que le même mois de l'année précédente et 177 personnes de moins que la moyenne des cinq dernières années. De plus, les crises passées ont montré que lors d'une reprise économique, les jeunes profitent davantage de la situation que les autres, indique le gouvernement.

Fort de ce constat, le Conseil fédéral ne compte pas prendre de mesures supplémentaires pour empêcher une hausse du chômage des jeunes diplômés arrivant sur le marché du travail.

16h30

La décision du Conseil fédéral doit être respectée, déclare Alain Berset

Jeudi matin à Aarau, le conseiller fédéral Alain Berset a répété ce qu'il avait dit mercredi, à savoir qu'il est persuadé que les cantons respecteront les mesures prises par le Conseil fédéral concernant les terrasses de restaurants des domaines skiables.

La situation est juridiquement claire. "Il est dans l'intérêt de tous" que la décision du Conseil fédéral soit respectée, a-t-il souligné.

16h00

Les terrasses des stations de Suisse centrale restent ouvertes

Les terrasses des domaines skiables de Suisse centrale restent ouvertes pour le moment, malgré la décision du Conseil fédéral. Les directeurs des départements de la santé de Suisse centrale veulent évoquer ce problème avec le ministre de la santé Alain Berset.

Le canton de Nidwald n'a encore pris aucune décision concernant les terrasses sur les domaines skiables, a fait savoir la directrice du département de la santé Michèle Blöchinger. Par conséquent, elles restent ouvertes pour le moment.

Cette procédure a été convenue avec les autres cantons de Suisse centrale. Obwald, Schwyz et Uri ont aussi indiqué qu'aucune décision finale n'a été prise concernant ces terrasses. Ces cantons les maintiennent donc ouvertes pour le moment.

>> Revoir le reportage du 19h30 sur les stations de ski qui bravent les interdits :

Plusieurs cantons alémaniques bravent les interdits: ils autorisent l'ouverture des terrasses dans les stations de ski.
Plusieurs cantons alémaniques bravent les interdits: ils autorisent l'ouverture des terrasses dans les stations de ski. / 19h30 / 2 min. / le 20 février 2021

Les directeurs de la santé des cantons de Suisse centrale veulent expliquer au Conseil fédéral les expériences positives qui ont été faites avec les terrasses ouvertes sur les domaines skiables. Selon eux, les distances autour des zones de vente à l'emporter sont mieux respectées avec des places assises et des règles claires.

Fermeture dans les Grisons

La situation est particulière dans le canton d'Uri. Le plus grand domaine skiable du canton, celui d'Andermatt, s'étend jusque dans les Grisons. Le gouvernement grison a décidé mercredi que les terrasses des domaines skiables devaient à nouveau être fermées.

L'exécutif grison va informer vendredi les exploitants des remontées mécaniques que les terrasses des domaines skiables ne pourront plus être utilisées. Les touristes seront donc contraints de "s'asseoir dans la neige de manière incontrôlée", a regretté le chef du département cantonal de la santé Peter Peyer.

15h45

La Banque cantonale du Valais a bien résisté à la crise

Evoluant dans une région touristique où l'économie est fortement exposée aux effets du coronavirus, la Banque cantonale du Valais (BCVs) a bien résisté l'année dernière. Les recettes ont légèrement progressé et le bénéfice net s'est maintenu à son niveau de 2019. Du côté des crédits, la situation reste saine.

Le bénéfice net est quasiment stable (+0,09%) à 67,35 millions de francs, selon les indications fournies mercredi par la BCVs. Le conseil d'administration propose de verser un dividende inchangé de 3,35 francs par action.

Sans tenir compte d'une contribution extraordinaire à la caisse de pension du personnel de la banque, le résultat opérationnel a en revanche fléchi de 1,92%, à 116,14 millions de francs.

Entre crédits Covid et report des amortissements pour les prêts aux entreprises, la BCVs affirme avoir mis à disposition 270 millions de francs pour l'économie valaisanne, dans un contexte de crise sanitaire et conjoncturelle. Sur les 189 millions de prêts Covid octroyés, un montant de 20 millions a été remboursé, selon le directeur financier Christian Donzé.

15h00

De l'attente pour la vaccination en Valais

Alors que le manque de doses a ralenti la vaccination ces dernières semaines, le Valais appelle sa population à "la patience" et indique que toutes les personnes qui le souhaitent pourront se faire vacciner, mais "dans des délais plus longs que ceux annoncés".

Les cabinets médicaux ont procédé à 21’415 injections (dont 8305 deuxièmes doses). "Chaque cabinet a une importante liste d’attente et priorise au mieux les vaccinations dans le contexte actuel de pénurie de vaccins", relève l'Etat du Valais.

En outre, près de 4000 personnes sont actuellement sur liste d’attente dans un des quatre centres de vaccination (Brigue, Sion, Martigny et Collombey-Muraz) ouverts une demi-journée par semaine depuis le 2 février. Ils sont 1290 à y avoir reçu la première injection de vaccin. "Le délai entre l’inscription et l’obtention d’une date de vaccination peut prendre plusieurs semaines", précise le canton.

La vaccination des personnes de plus de 75 ans, ainsi que des malades chroniques avec risque de complications devrait s'achever fin avril. Selon les dernières estimations établies par le Service de la santé publique et basées sur la planification des livraisons par la Confédération, la deuxième partie du groupe prioritaire, soit les personnes entre 65 et 74 ans, devrait commencer à la mi-avril, de même que celle du personnel de santé en contact avec des patients et du personnel d’encadrement des personnes vulnérables.

Suivront, dès la mi-mai, les personnes vivant dans le même ménage que des personnes vulnérables et les adultes fréquentant des structures communautaires. Le reste de la population adulte devrait avoir accès au vaccin mi-juillet. Le canton appelle la population à la patience. Toutes les personnes qui souhaitent pourront se faire vacciner d'ici la fin de l'été, indique-t-il.

14h35

Il y a un an, les médias suisses parlaient du premier malade du Covid dans le pays

Il y a une année exactement, les médias racontaient l’histoire du premier Suisse malade du Covid-19, un Tessinois d'une septentaine d'années de retour d'Italie. Depuis, le pays a enregistré plus d'un demi-million de malades et près 9000 morts.

Avec le recul, que penser du traitement médiatique réservé à l'époque à ces premières personnes infectées par le virus? Pour Annik Dubied, professeur à l’Académie de journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel, les médias n’ont a priori pas fauté dans leur choix de se concentrer sur des cas particuliers. Quoi qu’il en soit, pour elle, il ne s’agissait en aucun d’en faire des bêtes de foire, explique-t-elle au micro du 12h30.

"La seule couverture possible et légitime n’est pas forcément celle qui allait donner simplement des chiffres. Il n’y a pas seulement la couverture institutionnelle qui pouvait et devait être faite à ce moment-là", souligne-t-elle.

Le journalisme n’a en effet pas comme seule mission de permettre aux citoyens de se faire une opinion pour voter. "En l’occurrence, les informations données à ce moment-là étaient des informations utiles qui permettaient d’atteindre les publics qui ne sont pas forcément concernés par la couverture institutionnelle."

>> Son interview complète dans le 12h30 :

Annik Dubied, directrice de lʹAcadémie du journalisme de lʹuniversité de Neuchâtel. [unine]unine
Il y a une année, le coronavirus arrivait en Suisse, au Tessin: interview d’Annik Dubied / Le 12h30 / 3 min. / le 25 février 2021

14h20

Des tests salivaires dans le canton de Berne

Le canton de Berne veut généraliser le dépistage du Covid-19 grâce aux tests rapides. Dès le mois de mars, il proposera dans son camion de dépistage les tests PCR rapides par prélèvement salivaire mis au point par la société bernoise Ender Diagnostics.

Le centre de dépistage de BernExpo adoptera ce même type de tests la seconde semaine de mars. L'objectif de la Direction de la santé, des affaires sociales et de l'intégration est de faire en sorte que les résultats des tests soient disponibles le jour-même.

Un dépistage mené à large échelle est envisageable seulement si la population peut pratiquer seule des tests à domicile, a relevé le canton de Berne. Et d'ajouter que cela requiert des tests PCR rapides par prélèvement salivaire.

Les autorités bernoises examinent la possibilité d'utiliser de tels tests dans l'ensemble de la population. Une décision sera bientôt prise, le cas échéant sans attendre la validation par l'Office fédéral de la santé publique.

S'agissant de la vaccination, tous les pensionnaires des EMS qui le souhaitent auront reçu au moins une première injection d'ici à la fin de la semaine. Des quantités supplémentaires de vaccins sont arrivées cette semaine, permettant au canton d'ouvrir jeudi 20'000 rendez-vous pour les deux injections.

14h05

Certains restaurants d'entreprise autorisés pour les travailleurs

De nombreuses personnes travaillant en plein air n’ont actuellement plus la possibilité de prendre un repas chaud à midi. L’Office fédéral de la santé publique a informé jeudi les cantons des conditions permettant d’autoriser des restaurants d’entreprise pour ces personnes.

Les prescriptions prévoient que les restaurants peuvent ouvrir pour les entreprises de 11h00 à 14h00 en semaine. Seuls les professionnels du secteur agricole et de la construction, les artisans et les employés des services de montage y ont accès.

Les employeurs doivent déclarer leurs employés au préalable. Le port du masque est obligatoire dans les locaux, hormis à table. Les règles de distance doivent être respectées et les coordonnées de toutes les personnes doivent être enregistrées.

Début février, la commission de l’économie du Conseil national avait demandé au Conseil fédéral d'autoriser les restaurants à accueillir les personnes travaillant dehors durant la pause de midi. Les cantons qui le souhaitent peuvent désormais le faire en prenant une décision de portée générale à l’intention des établissements de restauration. LʼOFSP a élaboré cette réglementation en collaboration avec les partenaires sociaux.

13h45

Diminution de 11% des infections en une semaine

Selon le rapport hebdomadaire de l'OFSP, les infections ont diminué de 11,3% au cours de la semaine allant du 15 au 21 février, et ce malgré l'augmentation des cas dus aux variants, plus contagieux. A cause de ceux-ci, la situation reste toutefois difficile à évaluer.

Sur sept jours, un total de 6977 cas ont été enregistrés, contre 7866 la semaine précédente. Les cas pour 100'000 habitants vont de 47 dans le canton de Bâle-Ville à 193 dans celui de Neuchâtel. A l'échelle nationale, les autorités ont enregistré 80,7 infections pour 100'000 habitants entre le 15 et le 21 février. La semaine précédente, ce chiffre était de 91.

Au total, 209 personnes ont dû être hospitalisées entre le 15 et le 21 février, contre 232 la semaine précédente. Le nombre de décès s'élève à 68, contre 114 une semaine plus tôt.

13h40

1169 nouveaux cas et sept décès en 24 heures

L'Office fédéral de la santé publique a fait état de 1169 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Sept décès supplémentaires sont à déplorer et 61 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 26'984 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 4,33%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 13'925. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 161,08 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,92.

Au total, 866'425 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 675'556 ont été administrées et 173'407 personnes ont déjà reçu deux doses. Depuis le début de la pandémie, 553'867 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'995'486 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9263 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 23'371.

Quant aux variants du coronavirus, 9236 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à présent, dont 3426 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 145 au variant sud-africain (B.1.351) et 7 au variant brésilien (P.1). Dans les cas restants, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Le pays dénombre par ailleurs 9065 personnes en isolement et 14'376 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3727 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

13h25

Swiss n'entrevoit pas de reprise notable avant l'été

Swiss ne s'attend pas à une reprise "notable" des voyages "avant au moins le milieu de l'été" et prévoit donc un programme de vols "nettement plus restreint que prévu".

"Nous avons encore été contraints de réduire considérablement notre offre en raison du renforcement des restrictions de voyage résultant des taux élevés de contamination", a déploré le directeur commercial Tamur Goudarzi Pour, cité dans un communiqué de la filiale de Lufthansa.

Le transporteur national compte proposer au troisième trimestre environ 65% de ses capacités de 2019. Cet été, Swiss compte desservir 85 destinations au départ de Zurich et 43 à partir de Genève.

13h10

Dépistage massif dans un collège de La Chaux-de-Fonds

Dans le canton de Neuchâtel, les autorités sanitaires procèdent actuellement à un dépistage élargi dans un collège de La Chaux-de-Fonds, ce qui implique 530 personnes à la veille des vacances scolaires.

Cette situation inquiète les autorités sanitaires, car de nombreuses familles ont certainement prévu de partir à la montagne la semaine prochaine et il faut bien sûr éviter que des gens prennent le virus en vacances avec eux.

Tout a commencé avec sept cas positifs parmi les élèves et un enseignant ces derniers jours au sein du collège Numa-Droz à La Chaux-de-Fonds. Parmi eux ont été débusqués deux variants et au total 107 cas contacts étroits ont été identifiés. Des jeunes qui resteront en quarantaine, quel que soit le résultat de leur test.

Mais le fait qu'il s'agit d’élèves de cycle 3 vient compliquer la donne. Car ces jeunes de 13 à 15 ans n'ont plus de classe à proprement parler depuis la réforme Harmos. Cela provoque un brassage très important: un jeune de cycle 3 côtoie ainsi quelque 80 élèves durant la semaine.

Du coup, les autorités sanitaires ont décidé d’élargir leurs recherches et 423 personnes supplémentaires subissent depuis mercredi et jusqu’à vendredi midi des tests salivaires. Il s'agit d'élèves principalement, mais également d'enseignants, du personnel administratif et technique.

La protection civile est venue en renfort pour cette première opération d’envergure dans le canton. D’ici samedi midi, l’ensemble des résultats devrait être connu.

>> Les précisions du 12h30 :

Les tests rectaux ne peuvent pas être généralisés dans les centres de dépistage. [KEYSTONE - Alexandra Wey]KEYSTONE - Alexandra Wey
Dépistage élargi par les autorités sanitaires neuchâteloises en cours dans un collège de La Chaux-de-Fonds / Le 12h30 / 1 min. / le 25 février 2021

>> Lire aussi : Dépistage massif du coronavirus dans un collège à La Chaux-de-Fonds

12h50

Un énorme stock à écouler pour les magasins de sport

S’ils pourront rouvrir le 1er mars, les magasins de sport, et surtout ceux situés en montagne, auront de la peine à rattraper le manque à gagner. En effet, qui achètera une doudoune ou un pantalon de ski avec une météo quasi printanière? Les commerçants devront sans doute brader leur stock, confie François Theytaz, propriétaire d'un magasin à Thyon-les-Collons (VS), dans le 12h30.

"C’est sûr qu’on va faire des rabais assez poussés, car on n’a rien pu vendre durant une grande partie de la saison. Il nous manque une énorme liquidité pour redémarrer la saison prochaine. C’est quand même préférable d’avoir un peu d’argent en réserve", déplore-t-il.

Pour les magasins de montagne, il faut dire que la peine a été double cet hiver: ils ont souffert de l'absence de touristes internationaux et ils ont dû fermer boutique les mois habituellement les plus fructueux.

"Des semaines importantes, comme les deux de Noël et les trois de février, on a 80% de locations de touristes en moins. Et les gens du coin ont déjà leur matériel", poursuit François Theytaz qui préside d'ailleurs l'ASMAS, une organisation qui regroupe 65 magasins en Valais dont 80% situés en montagne.

>> L'interview de François Theytaz dans le 12h30 :

Les vacanciers se croisent ce week-end en station. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
La réouverture au 1er mars ne suffira pas aux magasins de sports en station pour rattraper le manque à gagner / Le 12h30 / 2 min. / le 25 février 2021

12h30

Retour à la compétition pour les jeunes Suisses

Dès lundi, les jeunes compétiteurs pourront s'entraîner et reprendre la compétition à condition de ne pas avoir plus de 20 ans, d'être nés jusqu'en 2001.

Cette mesure d'assouplissement annoncée par le Conseil fédéral mercredi est notamment saluée par l'Association suisse de football (ASF) et ses 300'000 licenciés actifs.

Mais de là à siffler le coup d'envoi du premier match, il reste du travail. Robert Breiter, secrétaire général de l'Association suisse de football, interrogé dans le 12h30, estime qu'il faut désormais organiser la reprise, malgré plusieurs inconnues qui subsistent, comme les détails des concepts de protection et la disponibilité des communes d'ouvrir les terrains.

>> L'interview de Robert Breiter dans le 12h30 :

2015. Foot FM [RTS/Capture d'écran]RTS/Capture d'écran
Les jeunes compétiteurs en Suisse pourront s’entraîner et reprendre la compétition / Le 12h30 / 1 min. / le 25 février 2021

12h05

Alain Berset assiste à une vaccination en Argovie

Alain Berset a assisté à Aarau à la vaccination de personnes âgées dans un home. Il est important d'aller sur le terrain, a déclaré ensuite le conseiller fédéral lors d'un point de presse. C'était sa 20e visite dans un canton depuis le début de la pandémie.

Alain Berset assiste à une vaccination en Argovie. [Keystone - Peter Klaunzer]
Alain Berset assiste à une vaccination en Argovie. [Keystone - Peter Klaunzer]

La collaboration avec les cantons est très importante. Ils doivent faire face à un défi logistique pour mener à bien les campagnes de tests et de vaccination. Le but de la visite de jeudi en Argovie était de voir l'évolution de la campagne de vaccination.

L'objectif de la Confédération reste le même: jusqu'à l'été, toutes les personnes qui le souhaitent doivent pouvoir se faire vacciner contre le Covid-19. C'est réalisable malgré les goulets d'étranglement dans les livraisons de vaccins, a souligné Alain Berset.

11h40

Pro Juventute s'inquiète des effets de la pandémie sur les jeunes

Les jeunes souffrent beaucoup de la pandémie du Covid-19, constate Pro Juventute. Les situations de crise se multiplient et les craintes pour l'avenir augmentent. Malgré cela, il y a de l'espoir, note l'organisation de soutien à la jeunesse dans un communiqué.

Les interventions de crise lors d'un appel téléphonique d'un jeune à Pro Juventute ont nettement augmenté l'an dernier: l'organisation a mobilisé les services de secours une centaine de fois en 2020, contre 57 interventions une année auparavant. Le nombre de consultations concernant la santé psychique a fortement augmenté au service 147.ch, destiné aux enfants et aux jeunes.

Au cours de la deuxième vague, dʼoctobre à décembre, 40% de jeunes en plus ont contacté lʼéquipe de conseillères et de conseillers pour des problèmes de santé psychique par rapport à la même période de l'année précédente. Par ailleurs, les services de psychiatrie pour enfants et adolescents ont signalé une augmentation des prises en charge et du risque suicidaire.

Moins de sorties, restrictions de contacts, infrastructures de loisirs fermées: depuis un an, les jeunes sont davantage à la maison. Or, le climat familial n'y est pas toujours au beau fixe. Entre mars et mai 2020, les conseillers du 147 ont effectué près de 70% de consultations en plus portant sur la violence domestique.

Concernant l'enseignement à distance, il réussit moins bien aux jeunes enfants, constate Pro Juventute. Le risque de ne pas suivre le rythme menace lorsque les enfants et adolescents ne disposent pas à la maison de l'infrastructure technique nécessaire ou de possibilités de soutien des parents. Les inégalités qui existaient déjà en matière dʼéducation et de perspectives professionnelles sont exacerbées par la crise.

11h25

La Geneva Pride en septembre

Annulée pour cause de pandémie en 2020, la grande Marche des Fiertés, point d'orgue de la Pride romande, aura lieu le samedi 11 septembre à Genève. Cette manifestation vise à donner une visibilité publique aux personnes LGBTIQ+.

La Geneva Pride 2021 sera scindée en deux parties cette année, indiquent jeudi les organisateurs dans un communiqué. Un premier événement, dont les contours restent encore à définir, sera organisé le samedi 26 juin sur la Place des Nations.

Cet événement sera prévu pour être compatible avec les mesures sanitaires, a indiqué Laye Samb, co-responsable du pôle communication. Le comité d'organisation mise sur le mois de septembre pour la plus grosse partie de la manifestation.

Du jeudi 9 au dimanche 12 septembre, de nombreuses performances artistiques, des conférences publiques et des actions de sensibilisation auront lieu à Genève.

11h10

La pandémie a affecté l'approvisionnement en sang

La pandémie du Covid-19 a considérablement compliqué, en Suisse comme ailleurs, l’approvisionnement en sang et les transferts de cellules souches du sang. L’approvisionnement en produits sanguins a néanmoins pu être garanti en tout temps, assure la Transfusion CRS.

Les donneurs ont vu leur mobilité réduite et certains éprouvaient de fortes craintes et incertitudes liées au coronavirus, explique Transfusion CRS, une institution rattachée à la Croix-Rouge. Celle-ci a mis en place les mesures de protection appropriées dans les centres de transfusion sanguine et lors des actions mobiles de collecte de sang.

La fermeture des frontières et les restrictions de transport ont requis davantage de coordination dans la préparation des cellules souches du sang. Il a par exemple fallu des autorisations spéciales, notamment d’exception de quarantaine, et trouver des moyens de transport particuliers.

>> Lire aussi : La pandémie a posé des difficultés pour les dons du sang en Suisse

10h45

Béjart Ballet Lausanne: "La fatigue mentale, c'est le plus dur"

Privés de scène depuis des mois, les danseurs du Béjart Ballet Lausanne s'entraînent chaque jour. Pour Gil Roman, le directeur artistique de la compagnie, les difficultés liées à la pandémie se situent aujourd'hui plus au niveau mental que physique.

"C'est très difficile de maintenir le moral des danseurs, quand les entraînements ne mènent à rien", explique Gil Roman à Keystone-ATS. La fatigue mentale, c'est le plus dur."

"Ce qu'il nous faut, même avec une jauge réduite, c'est jouer devant un public. Parce qu'un ballet, s'il n'est pas présenté devant les gens, il n'existe pas. C'est par l'échange, par le regard que les danseurs progressent."

Et l'éventuelle réouverture annoncée mercredi par le Conseil fédéral pour le 22 mars ne résout qu'une partie de l'équation à laquelle est confrontée le BBL, dont la majeure partie des spectacles sont donnés à l'étranger.

10h15

Les tests salivaires obligatoires dans les écoles à Zoug

Zoug a lancé la première série de tests salivaires hebdomadaires et obligatoires dans les écoles secondaires du canton. Elèves et enseignants sont concernés. Zoug est le premier canton à introduire une telle obligation.

Il s'agit de tester au lieu de fermer, a indiqué le chef du département de l'éducation Stephan Schleiss, lors du lancement de la campagne à l'école cantonale de Menzingen.

Cette campagne de tests obligatoires doit durer huit semaines. Une évaluation de la situation sera alors réalisée et une décision sera prise quant à la poursuite ou non des tests. Le test est obligatoire, mais des dispenses sont possibles dans certains cas.

Les tests sont financés par la Confédération. L'opération devrait coûter trois millions de francs. Environ 12'000 tests par semaine seront effectués dans les écoles secondaires du canton. Les écoles professionnelles et primaires ne sont pas concernées.

09h55

Les musées genevois gratuits les dimanche de mars

Les musées de la Ville de Genève seront gratuits les quatre week-ends du mois de mars. Cette initiative marque la réouverture de ces institutions qui avaient dû fermer leurs portes le 23 décembre pour des raisons sanitaires.

"Cette mesure de gratuité soutenue par la Ville de Genève vise à faciliter et agrémenter le retour des publics dans nos institutions muséales genevoises", souligne Sami Kanaan, conseiller administratif en charge de la culture, cité dans un communiqué. Les musées peuvent à nouveau accueillir du public à partir de lundi.

De nombreuses expositions interrompues par la pandémie sont par ailleurs prolongées. Les visites guidées ne sont toutefois pas encore possibles.

09h35

Une année de Covid en Suisse

La Suisse annonçait il y a un an exactement son premier cas de Covid-19. Le 25 février 2020, l'Office fédéral de la santé publique communiquait qu'un septuagénaire tessinois avait été testé positif au virus, apparu initialement en Chine.

Alors que l'événement apparaissait encore comme un lointain phénomène pour le reste du pays, au sud des Alpes, la population assistait médusée à ce qui se passait en Lombardie, en Italie. Les Tessinois, incrédules, étaient suspendus aux médias italiens qui annonçaient le 21 février l’existence d’un premier cas à Codogno, en Lombardie, et, le même jour, le décès d’un autre malade, toujours dans le nord de la Botte.

>> Lire aussi : Il y a un an, l'Europe découvrait son premier foyer de Covid à Codogno (I)

Le 23 février, plusieurs communes italiennes sont verrouillées. Le nombre de cas explose. Au même moment, la Suisse italienne réorganise radicalement son système hospitalier afin de gérer au mieux l’hospitalisation des premiers patients.

Le médecin cantonal, Giorgio Merlani, sait déjà que l’arrivée du virus de ce côté-ci de la frontière n’est qu’une question de temps. Le 25 février, après une fausse alerte le 8 février, les autorités tessinoises annoncent l’existence d’un premier patient "helvétique". Il s’agit d’un septuagénaire, qui revenait d’un voyage à Milan. L’homme est emmené aux soins intensifs à Lugano. Une semaine plus tard, il sera suivi d’un deuxième cas.

>> Le compte-rendu de La Matinale :

Il y a une année, le premier cas de Covid en Suisse était signalé au Tessin. [KEYSTONE - Martin Ruetschi]KEYSTONE - Martin Ruetschi
Il y a une année, le Covid-19 arrivait en Suisse, au Tessin / La Matinale / 1 min. / le 25 février 2021

>> Lire aussi : Il y a une année, le coronavirus arrivait en Suisse, au Tessin

>> Voir le reportage du 19h30 :

il y a un an jour pour jour, le premier cas de Covid-19 était signalé en Suisse
il y a un an jour pour jour, le premier cas de Covid-19 était signalé en Suisse / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2021

09h15

Gros engagement de la protection civile bernoise

La protection civile bernoise a accompli un gros engagement depuis le début de la pandémie de Covid-19 pour soutenir les institutions de santé. Ses membres ont effectué plus de 11'000 jours de service en l'espace d'un an.

Les membres de la protection civile bernoise ont été mobilisés la première fois le 21 février 2020, a rappelé la Direction de la santé du canton. Il y a eu ensuite une interruption entre mai, fin de la première vague, et mi-novembre, début de la seconde. Au total, 1070 membres ont fourni plus de 11'000 jours de service du 21 février 2020 au 8 février 2021.

Les membres de la protection civile interviennent dans un grand nombre d’institutions et d’établissements de santé, principalement dans des hôpitaux et des EMS. Dans le canton de Berne, la protection civile se compose de 30 organisations gérées au niveau communal, pour un total de 7800 personnes en service actif.

08h55

La restauratrice Frédérique Beauvois ne cache pas son amertume

Les professionnels de la branche ne comprennent pas la décision de maintenir la fermeture des restaurants et des bars avant le 22 mars au plus tôt.

"On s’attendait à un tout petit allègement, mais on n’a rien eu", déplore au micro de La Matinale la représentante du collectif "Qui va payer l’addition?" Frédérique Beauvois.

Quant à une réouverture potentielle pour la fin mars, la restauratrice reste pessimiste. "Les critères exigés pour une réouverture potentielle sont inatteignables. Si vous regardez le tas de critères en question, il faudrait notamment que la situation reste la même dans trois semaines qu’aujourd’hui, en ayant rouvert les commerces le 1er mars. Les chances de réouverture sont insignifiantes."

Colère contre les autorités

Plus que de l’incompréhension, Frédérique Beauvois avoue ressentir de la colère envers les autorités qui n’ont pas joué leur rôle. Notamment en ce qui concerne le traçage. "Ça me pose problème car le traçage était une option qui aurait pu être viable si les autorités l’avaient assumé. Mais c’est nous qui payons derrière."

Autre point qui fâche: le versement des indemnités. "Dans le canton de Vaud, 75% des restaurateurs ont déposé une demande d’indemnité pour cas de rigueur, mais seuls 25% d'entre eux ont reçu l’argent", déplore-t-elle, priant les autorités d’agir vite. "On a été fermés plus de six mois, on a maintenant besoin de liquidité."

Terrasses ouvertes, pas la panacée

Et  l’ouverture des terrasses n’est pas la panacée, selon elle, au contraire. "L’ouverture des terrasses est une plaisanterie au niveau logistique. Si on a un mois de mars ou d’avril pluvieux ou froid, on fera quoi de nos stocks? Et qui va payer?", insiste-t-elle, rappelant qu’une terrasse ne représente souvent qu'un pourcentage minime du chiffre d’affaires pour un restaurant.

Et que dit-elle aux nombreux restaurateurs désespérés qu’elle a régulièrement au téléphone? Si elle comprend leurs angoisses et leur envie, parfois, de rouvrir malgré les interdictions, elle leur rappelle qu’ils risquent gros. "On peut hélas se retrouver fermé en 10 minutes. La police vient, les services industriels mettent des scellés sur les tableaux électriques. On peut perdre notre licence."

>> Son interview complète dans La Matinale :

Frédérique Beauvois déplore la fermeture prolongée des restaurants
Frédérique Beauvois déplore la fermeture prolongée des restaurants / La Matinale / 6 min. / le 25 février 2021

07h50

Les cinémas doivent prendre leur mal en patience

Le Conseil fédéral a décidé mercredi de ne pas rouvrir les bars et les restaurants. Pareil pour les espaces sportifs ou culturels d'intérieur, donc pour les cinémas: ils resteront fermés avant les prochaines annonces prévue pour la mi-mars.

Présidente de l’Association cinématographique suisse et exploitante de salles, Edna Epelbaum se veut optimiste. Ad minima, les salles vont pouvoir commencer à s'organiser.

>> L'interview d'Edna Epelbaum dans La Matinale :

Les cinémas doivent prendre leur mal en patience. [DPA - Robert Michael]DPA - Robert Michael
Réactions aux décisions du Conseil fédéral: interview de Edna Epelbaum / La Matinale / 1 min. / le 25 février 2021

20h15

L’incompréhension des restaurants

Le Conseil fédéral ne va pas permettre la réouverture des restaurants avant la fin du mois de mars. Une décision qui est "incompréhensible" pour les restaurateurs.

Elle sera même fatale pour la branche, selon le président de GastroSuisse qui espérait une réouverture dès le 1er mars. Une éventuelle ouverture des terrasses le 22 mars prochain n'est pas non plus une solution viable, selon la faîtière.

>> Le reportage en Valais et dans le Jura du 19h30 :

Pour les restaurateurs la décision du Conseil fédéral est incompréhensible.
Pour les restaurateurs la décision du Conseil fédéral est incompréhensible. / 19h30 / 2 min. / le 24 février 2021

Le Conseil fédéral a toutefois laissé entrouvert la possibilité d'ouvrir les restaurants à l'intérieur, si la situation sanitaire le permet. Une décision devrait être prise le 19 mars.

>> Les propos de Guy Parmelin sur l’ouverture des terrasses dans Forum :

parmelin_terrasses_forum
Les propos de Guy Parmelin sur l’ouverture des terrasses dans Forum / L'actu en vidéo / 1 min. / le 24 février 2021

18h45

Grand débat: bilan d'un an de gestion du Covid-19 en Suisse

Le 25 février marquera le premier anniversaire de l’annonce du premier cas de contamination au coronavirus détecté en Suisse. Forum tire le bilan de la gestion de la pandémie: Qu’est-ce que la Suisse a fait de juste? Quelles erreurs a-t-elle commises? Ou encore quelles sont les perspectives pour les mois à venir?

Autant de questions auxquelles Daniel Koch, ancien "Monsieur Covid-19", Samia Hurst, professeur d'éthique médicale à l'Université de Genève et vice-présidente de la task force scientifique Covid-19 de la Confédération, et Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève, tentent de répondre.

>> Le grand débat dans Forum :

Le grand débat - Covid: le bilan suisse un an après
Le grand débat - Covid: le bilan suisse un an après / Forum / 20 min. / le 24 février 2021

20h00

Alain Berset: Les mesures ont permis d’éviter le "scénario catastrophe"

Invité du 19h30, Alain Berset estime que c’est parce que la Suisse "a pris des mesures à temps" qu’elle a évité le "scénario catastrophe" comme au Royaume-Uni.

"Nous sommes précisément à la fin du mois de février au moment où les chiffres stagnent. La question est maintenant de savoir s’ils vont remonter ou s’ils vont se stabiliser."

Et d’ajouter: "Nous avons dû prendre des mesures qui ont été difficiles et qui ont eu des conséquences lourdes en décembre et en janvier pour arriver aujourd’hui à une situation qui n’a pas explosé."

>> L'interview complète d'Alain Berset dans le 19h30 :

Alain Berset "Le Conseil fédéral a demandé la fermeture des terrasses"
Alain Berset "Le Conseil fédéral a demandé la fermeture des terrasses" / 19h30 / 3 min. / le 24 février 2021

18h30

Guy Parmelin: "Le Conseil fédéral a fait une pesée d’intérêts"

Le Conseil fédéral a largement maintenu le cap mercredi. Interrogé dans Forum, le président de la Confédération Guy Parmelin a défendu le choix du gouvernement: "Le Conseil fédéral a fait une pesée d’intérêts, une analyse. Il a pris ses décisions et les assume."

>> L’interview complète de Guy Parmelin dans Forum :

Mesures d'assouplissement du Conseil fédéral: interview de Guy Parmelin
Mesures d'assouplissement du Conseil fédéral: interview de Guy Parmelin / Forum / 4 min. / le 24 février 2021

Il ne ferme toutefois pas la porte à une réouverture plus rapide: "Si nous voyons que le nombre de cas se stabilise ou continue de diminuer, nous pouvons accélérer le mouvement."

Guy Parmelin rappelle que "dans une première phase", le Conseil fédéral a évoqué le 1er avril pour rouvrir les restaurants contre le 22 mars aujourd'hui.

"Ce petit assouplissement est important, mais il ne faut pas non plus se dire que le 22 mars tout sera automatiquement ouvert."

>> Le débat entre les conseillers nationaux Léonore Porchet (Les Verts/VD) et Pierre-André Page (UDC/FR) sur les décisions du Conseil fédéral dans Forum :

Mesures d'assouplissement du Conseil fédéral: réaction de Léonore Porchet et Pierre-André Page
Mesures d'assouplissement du Conseil fédéral: réaction de Léonore Porchet et Pierre-André Page / Forum / 7 min. / le 24 février 2021

20h30

Foyer d’infection dans un EMS du canton de Fribourg

En Suisse, les nouveaux cas de Covid-19 diminuent lentement. La situation épidémiologique est jugée encore fragile, a rappelé Alain Berset mercredi en conférence de presse.

De nouveaux foyers d’infection sont découverts comme à l’EMS de Marsens, dans le canton de Fribourg, malgré le fait que les résidents aient reçu la première dose de vaccin.

>> Les explications du 19h30 :

EMS gruérien en quarantaine après un regain de l'épidémie.
EMS gruérien en quarantaine après un regain de l'épidémie. / 19h30 / 2 min. / le 24 février 2021

"C’est un vaccin qui s’administre en deux doses pour avoir sa pleine efficacité, soit 95%. Après une première dose, elle n’est que partielle entre 30% et 70%", explique François Chappuis, chef du Département de médecine de premier recours des HUG, sur le plateau du 19h30.

Et d’ajouter: "Cela doit renforcer un message clair: la première dose est une première étape de franchie. Dans l’intervalle de la deuxième et même après, il faut conserver toutes les mesures."

>> L’interview de François Chappuis, chef du Département de médecine de premier recours des HUG, dans le 19h30 :

François Chappuis "Pas d'explosion à Genève malgré la forte présence du variant anglais"
François Chappuis "Pas d'explosion à Genève malgré la forte présence du variant anglais" / 19h30 / 3 min. / le 24 février 2021

17h00

Insuffisant pour les milieux économiques

Le Centre patronal et economiesuisse ont déploré un assouplissement insuffisant, et une politique du Conseil fédéral fondée sur la peur et la défiance. Cela alors que tous les indicateurs sanitaires témoignent d'une amélioration de la situation.

L'examen des chiffres à disposition démontre que les scénarios catastrophe sur la base desquels a été fondée la politique de verrouillage des autorités ne se réalisent tout simplement pas, constate le Centre patronal.

Dans ces conditions, "les restrictions qui continueront de peser sur de nombreuses entreprises, sur les acteurs culturels et sportifs, sur les lieux de formation ainsi que sur les simples citoyens se heurtent à l'incompréhension", dit-il.

Pour une réouverture immédiate

Le Centre Patronal continue d'en appeler à une réouverture complète et immédiate de l'économie, des lieux de culture, de sports et de loisirs, ainsi que de la société en général.

"La logique des interdictions plus ou moins indemnisées cause des ravages sur les plans économiques, sociaux, psychologiques, financiers", poursuit-il. Cette réalité dramatique est pour lui autant à prendre en compte que les hypothèses épidémiologiques alarmistes mises en avant par certains.

16h45

Réactions diverses et variées de partis

"Le Conseil fédéral s'entête et ignore les cantons et les commissions parlementaires!", tonne l'UDC en réaction à l'ouverture par étapes confirmée par le Conseil fédéral. Le fait que le gouvernement ne procède pas à des ouvertures plus rapidement est "un affront". Pour le parti, "la population et les entreprises continuent d'être harcelées".

Le conseiller fédéral Berset a complètement imposé ses conditions et ses deux collègues du PLR continuent de le laisser faire, critique l'UDC. Le parti exige l'ouverture immédiate de tous les commerces et entreprises ayant des concepts de protection.

"Les gens veulent vivre. Avec cette politique, le Conseil fédéral rend malade la population en bonne santé", estime le président de l'UDC Marco Chiesa, cité dans le communiqué.

Incompréhension au PLR

Le PLR juge incompréhensible qu'il n'y ait pas d'ouverture, même partielle, dans le secteur de la gastronomie ou dans le domaine de la culture le 1er mars. Et cela bien qu'une majorité des cantons l'ait réclamée.

Le PLR réclame un système de coordination clair pour les semaines à venir. Il demande que les enfants de moins de 18 ans ne soient plus pris en compte dans la limite maximale pour les rassemblements privés et que le réexamen des mesures se fasse toutes les deux semaines. Enfin, il est impératif d'accélérer la campagne de vaccination et d'augmenter la cadence des tests.

Le Centre se félicite que la stratégie du Conseil fédéral permette les premiers assouplissements significatifs à partir du 1er mars. En même temps, le parti regrette que le gouvernement s'en tienne à la règle des cinq personnes à l'intérieur, pas praticable pour les familles.

A l'adresse de l'UDC, le président des Vert'libéraux Jürg Grossen lance: "Le Conseil fédéral ne s'est pas laissé impressionner par le vacarme de ceux qui ne savent plus s'ils sont un parti gouvernemental ou fondamentalement dans l'opposition". L'assouplissement est raisonnable, juge le PVL. La pandémie n'est pas terminée, une nouvelle flambée des cas d'infection serait catastrophique, rappelle le parti.

"Raisonnable"

Le PS se félicite que le Conseil fédéral s'en tienne à sa ligne de conduite, qualifiée de "raisonnable". Les ouvertures par étapes sont scientifiquement fondées.

Associée à la campagne de vaccination, cette stratégie de détente donne à la population une perspective pour ce printemps et cet été. Les entreprises bénéficient d'une plus grande certitude en matière de planification. Un assouplissement trop rapide prétériterait les progrès réalisés ces dernières semaines. Mais les aides économiques qui l'accompagnent restent encore insatisfaisantes, estime le PS.

"Avec prudence"

Les Verts rappellent que la situation reste incertaine. Il est dès lors important que le Conseil fédéral procède à des ouvertures avec prudence et par étapes.

Il ne doit pas y avoir d'ouverture à l'aveuglette le 22 mars, et il reste essentiel d'accroître le soutien économique et de veiller à ce que l'aide aux personnes en difficulté parvienne rapidement aux personnes touchées dans tous les cantons, exigent les Verts.

16h30

Regrets des cantons pour les terrasses

Les cantons regrettent que le Conseil fédéral n'ait pas donné suite à leur souhait d'ouvrir les terrasses dès le 1er mars dans la restauration. Ils soutiennent toutefois un déconfinement prudent et par étapes comme le souhaite le gouvernement.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) estime que le contexte actuel permet "de premiers assouplissements prudents". La prudence reste toutefois de mise, en raison notamment des nouveaux variants du virus et de la question encore en suspens de savoir si les vaccins protègent aussi contre la transmission.

Lors de la consultation, une étroite majorité des cantons s’est alignée entièrement ou avec quelques réserves sur la stratégie de déconfinement préconisée par le Conseil fédéral. Une démarche concertée dans l’ensemble du pays, sans différenciations cantonales, est pour l’heure judicieuse, pensent-ils aussi.

Prochaine étape avancée

Les cantons ont notamment salué les assouplissements spécifiques en faveur de la santé psychique et du besoin d’exercice physique des enfants et des jeunes, particulièrement touchés par les restrictions en vigueur. Près de la moitié des cantons a considéré la stratégie comme trop hésitante et exigé par exemple des intervalles plus courts entre les étapes d’ouverture.

Le Conseil fédéral a tenu compte de cette exigence en fixant la prochaine étape d’ouverture au 22 mars au lieu du 1er avril. La plupart des cantons avaient en outre demandé d’ouvrir les terrasses dans la restauration à partir du 1er mars, sous réserve de plans de protection rigoureux. Pour eux, le risque de transmission est en effet "gérable" à l'extérieur.

16h15

Le détail des assouplissements annoncés par le Conseil fédéral

Les appels à déconfiner plus rapidement n'ont pas été entendus. Le Conseil fédéral a largement maintenu le cap mercredi, défendant une réouverture progressive. Magasins, musées et zoos pourront rouvrir dès le 1er mars. Les restaurants devront eux attendre au minimum le 22 mars.

Les cantons, les commissions parlementaires ou encore les partis politiques ont été nombreux à critiquer la stratégie de déconfinement du gouvernement.

Les uns auraient souhaité un élargissement à d'autres domaines, comme la restauration, la culture ou le sport, les autres des intervalles plus courtes entre chaque étape.

>> Consulter : Le détail des assouplissements annoncés par le Conseil fédéral

13h30

1343 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures

La Suisse compte mercredi 1343 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 43 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 28'775 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 4,67%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 14'013. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 162,1 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,92.

Au total, 866'425 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 675'556 ont été administrées et 173'407 personnes ont déjà reçu deux doses. Depuis le début de la pandémie, 552'698 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'968'502 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9256 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 23'310.

Quant aux variants du coronavirus, 8756 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à présent, dont 3257 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 135 au variant sud-africain (B.1.351) et 7 au variant brésilien (P.1). Dans les cas restants, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Le pays dénombre par ailleurs 8925 personnes en isolement et 14'169 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3566 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

06h00

Le dossier complet

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