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Affaire Kadhafi: affaire pas encore close

L'affaire Kadhafi n'a pas fini de faire parler d'elle en Suisse.
Les tensions avec le régime de Kadhafi ne sont pas encore apaisées.
La Suisse poursuit ses efforts pour régler la crise diplomatique qui a découlé de l'arrestation du fils Kadhafi le 15 juillet à Genève. Une délégation libyenne est venue à Berne et Genève pour des entretiens, a indiqué vendredi le DFAE.

Les deux pays ont convenu de poursuivre les discussions
bilatérales et par la voie diplomatique, selon un communiqué du
Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Une délégation libyenne conduite par le secrétaire général du
ministère libyen des affaires étrangères, Khaled M. Kaim, a
séjourné en Suisse du 13 au 16 août. Il s'agissait de sa première
visite sur territoire helvétique, alors que la Suisse s'est déjà
rendue à deux reprises en Libye dans le cadre de cette crise.

Durée inconnue

«Si les grandes lignes sont clairement balisées, certains points
importants doivent encore être précisés», indique le communiqué.
Compte tenu de ces incertitudes, le DFAE admet ignorer combien de
temps prendront les discussions pour régler les questions encore
ouvertes.



Les deux Suisses, sous le coup d'une inculpation en Libye, ne sont
toujours pas autorisés à quitter le territoire libyen. Par
ailleurs, le Département continue de déconseiller aux
ressortissants suisses de se rendre en Libye pour des voyages qui
ne présentent pas d'urgence.



ats/cab

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Rappel de l'affaire

Hannibal Kadhafi - fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi -et son épouse ont été arrêtés le 15 juillet à Genève.

Ils ont été inculpés de lésions corporelles simples, menaces et contraintes envers deux domestiques, une Tunisienne et un Marocain, qui ont déposé plainte contre eux.

Le couple a pu regagner la Libye après avoir versé une caution de 500'000 francs.

La Libye exige des excuses de la part de la Suisse pour l'interpellation de Hannibal Kadhafi et sa femme Aline ainsi que la fin de la procédure pénale engagée contre eux.

La Suisse souhaite pour sa part rétablir «la plénitude» de ses relations avec la Libye qui existaient avant l'arrestation du couple.