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Le référendum ayant abouti, la Suisse votera le 13 juin sur la loi Covid-19

Le référendum contre la Loi Covid-19 a officiellement abouti, a indiqué la Chancellerie fédérale. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le référendum contre la Loi Covid-19 a abouti / Le Journal horaire / 23 sec. / le 3 mars 2021
La Chancellerie fédérale a confirmé mercredi que le référendum anti-Loi Covid déposé en janvier avait bien abouti, avec plus de 90'000 signatures valables. Le vote aura lieu le 13 juin, tout comme ceux contre la loi sur le CO2 et les nouvelles mesures antiterrorisme.

Le comité référendaire anti-Loi Covid-19 avait déposé le 12 janvier dernier 97'878 signatures, et 90'789 étaient valables, a indiqué la Chancellerie fédérale. Il en faut 50'000 pour qu'un référendum facultatif aboutisse.

Les partisans du référendum veulent empêcher que les pouvoirs d'urgence du Conseil fédéral pendant la pandémie soient légitimés rétroactivement et prolongés jusqu'à fin 2021. Ils estiment que la loi Covid-19 est inutile, car la majorité du texte traite de prestations financières que le Conseil fédéral pourrait réglementer par des arrêtés fédéraux.

Loi CO2 aussi au menu

Le référendum contre la loi sur le CO2 a également abouti. Les deux comités référendaires opposés à la loi ont déposé un total de 123'879 signatures, dont 72'622 étaient valables.

Validée en septembre après près de trois années de débats, cette loi doit permettre à la Suisse de réduire d'ici 2030 ses émissions de CO2 de 50% par rapport à 1990 et de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré, notamment via une taxation du transport aérien (uniquement des passagers) et de l'essence. Les opposants la jugent "coûteuse et inefficace". A l'inverse, une partie des activistes de la Grève du climat lui reprochent son manque d'ambition.

Mesures antiterrorisme en question

Un troisième référendum a également abouti, celui contre la loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (MPT). 141'264 personnes l'avaient signé et 76'926 étaient des signatures valables.

Le texte prévoit que les personnes qui soutiennent des organisations criminelles ou terroristes puissent être punies d'une peine privative de liberté de dix ans au plus et introduit des mesures préventives contre des personnes ne faisant pas l'objet d'une procédure pénale. Le comité référendaire, issu de la gauche, estime qu'elle restreint les droits fondamentaux et les libertés individuelles.

Les trois référendums seront soumis au vote ensemble le 13 juin prochain.

>> Plus d'infos dans notre article : Pesticides, CO2, terrorisme et coronavirus au menu des votations du 13 juin

ats/vic

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