Seule l'aide d'urgence est maintenue, explique "Le Matin Dimanche" et la "SonntagsZeitung". Par conséquent, la grande partie du budget de 36 millions prévu cette année sera bloquée. Le DEFAE réexamine en outre trente projets en Birmanie et étudie toutes les options. Si possible, ils seront réorientés en faveur d’une aide directe aux communautés locales.
Sur place, en Birmanie, la répression se poursuit dimanche contre les manifestants pro-démocratie descendus par milliers dans les rues malgré les raids de la veille, au cours desquels des membres du parti d'Aung San Suu Kyi ont été arrêtés et un battu à mort.
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"Eviter de fournir une légitimité"
"Il s'agit surtout de savoir si nous maintenons une collaboration et, si oui, dans quelle mesure la coopération est acceptable pour nous, afin de sauvegarder les progrès réalisés ces dix dernières années tout en évitant de fournir une légitimité au nouveau régime", explique-t-il dans les journaux.
Citée par les journaux, Elisabeth Schneider-Schneiter, conseillère nationale (Bâle/Le Centre), estime que l’aide à la Birmanie n’est guère prioritaire: "C’est certes un pays attrayant. Mais tous les pays s’y sont précipités une fois la stabilité établie."
Au cours des huit dernières années, la Suisse a soutenu la Birmanie à hauteur de 300 millions de francs. La question agite les politiques.
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ats/vajo