Il a été désigné à l'unanimité moins une abstention de la
cinquantaine de délégués présents à l'assemblée générale
extraordinaire. Les Verts ont décidé également de laisser la liste
ouverte jusqu'en février à d'autres candidats éventuels pour
l'élection au Conseil d'Etat .
Interrogé sur la RSR sur la succession de Samuel Schmid au
Conseil fédéral, Fernand Cuche estime que les Verts ont une place à
prendre, mais que "c'est prématuré". "Nous n'avons actuellement
aucune chance d'accéder au gouvernement" estime-t-il, tandis les
Verts suisses ont d'ores et déjà annoncé vouloir lancer un candidat
contre l'UDC.
Le 2e parti à décider
Devant ses camarades de parti, Fernand Cuche a dressé un bilan
circonstancié de la législature qui s'achève, marquée par
l'austérité budgétaire. Elu pour la première fois en 2005, le
conseiller d'Etat sortant avait fait basculer à gauche la majorité
gouvernementale en s'adjugeant un des deux sièges libéraux.
Après le parti libéral-radical (PLR), qui a désigné ses candidats
le 1er novembre, les Verts étaient le deuxième parti neuchâtelois à
se profiler en vue des élections (lire ci-contre).
De son côté, le PS établira la liste de ses prétendants lors d'un
congrès électoral prévu vendredi prochain à Dombresson, dans le
Val-de-Ruz.
ats/cer/jeh
La concurrence se précise
Le conseiller d'Etat socialiste Jean Studer a déjà annoncé son intention de briguer un deuxième mandat au gouvernement.
Egalement candidate à la candidature, la conseillère aux Etats Gisèle Ory (PS/NE) semble la mieux placée pour succéder à son camarade de parti Bernard Soguel, qui a annoncé son retrait du gouvernement.
A droite, le nouveau parti libéral-radical neuchâtelois (PLRN) a entériné le 1er novembre une nouvelle candidature du conseiller d'Etat sortant Roland Debély, élu en 2005 sous la bannière radicale.
Le PLR devra également conserver le siège de la libérale Sylvie Perrinjaquet, qui a annoncé son départ du gouvernement.
Le PLR ambitionne de reprendre la majorité perdue en 2005 au Conseil d'Etat.