Pour les deux semestres de l'année académique 2020/2021, toutes les universités de Suisse ont enregistré une augmentation du nombre de leurs inscriptions, indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Au cours de l'année académique 2019/2020, certaines universités avaient vu leurs bancs se vider quelque peu, comme à Bâle, Fribourg et Neuchâtel.
>> Lire aussi : La crise du Covid-19 pousse les jeunes vers les hautes études
C'est l'Université de la Suisse italienne (USI) qui a connu la plus forte hausse avec 12,8% d'inscriptions supplémentaires. Viennent ensuite celles de Genève, Lausanne et l'Ecole polytechnique de Zurich (EPFZ) avec entre 6 et 7,6% de personnes en plus.
Les plus faibles augmentations, entre 2 et 2,8%, ont été enregistrées à l'Université de Bâle, de Saint-Gall et à Fribourg.
Plus de personnes étrangères
Le nombre de personnes venues de l'étranger, près de 52'000 au total, a augmenté de 6,4%, soit plus fortement que la moyenne. Dans les filières de Master, c'est même 10% de plus.
Trois quarts de ce dernières viennent d'Europe, dont deux tiers de l'Union européenne. Plus d'un cinquième est originaire d'Allemagne et un peu moins de France.
L'Asie est le deuxième continent d'origine des personnes étrangères suivant un cursus dans une université suisse, représentant 14,1% du corps estudiantin. L'Amérique et l'Afrique viennent ensuite avec respectivement 5,8 et 4,9%. L'Océanie ferme la marche avec 0,3%.
Les femmes majoritaires depuis dix ans
Le nombre de femmes sur les campus a également augmenté plus fortement que la moyenne avec 6% d'étudiantes en plus. Elles représentent 52% de la population des auditoires depuis dix ans et sont 85'321 au total.
Avec une représentation de 62,7%, l'Université de Genève compte la proportion d'étudiantes la plus élevée de Suisse. À Neuchâtel, les proportions de femmes dans les auditoires s'élèvent à 61,1%, contre 57,7% à l'Université de Lausanne.
>> Lire également : Davantage de femmes diplômées, mais toujours dans les mêmes filières
Les étudiantes sont majoritaires dans les facultés de médecine et en droit. Seules les sciences exactes et naturelles, l'économie et les sciences techniques comptent davantage d'hommes que de femmes dans leurs salles de cours.
ats/iar