Cette mobilisation s'inscrit dans le cadre d'une initiative qui a lieu jusqu'à dimanche dans une quinzaine de pays avec la participation de plus de 150 scientifiques. Outre l'Université de Genève, l'École polytechnique fédérale de Zurich (ETH) et l'Université de Lausanne participent à cette première semaine d'actions.
"Le but de cette action n’était en aucun cas la culpabilisation de nos collègues. Nous souhaitions surtout montrer le rôle central que nous avons en tant que chercheurs, de par nos liens à travers le monde, ainsi que nos connaissances scientifiques de la crise", indique Sylvain Loubéry, chercheur en biologie à l’UNIGE, cité dans un communiqué diffusé vendredi.
"Un devoir moral"
"Nous pouvons faire la différence grâce à notre légitimité de scientifiques, et avons donc le devoir moral d’agir. Si les scientifiques, à l’origine de ce savoir, ne s’opposent pas à la destruction en cours, qui le fera?", s'interroge ce scientifique.
Les articles placardés évoquaient notamment l'augmentation de la température sur la Terre et la nécessité d'un changement de fond immédiat pour sauver la planète. Tous s'accordent sur le fait qu'il y a urgence à agir.
ats/fgn