Les délégués avaient déjà exprimé leur soutien à l'initiative "pour une eau potable propre et une alimentation saine" et à celle "pour une Suisse sans pesticides de synthèse" lors d'une précédente assemblée. Ces deux initiatives seront également au programme le 13 juin.
Les délégués des Verts ont soutenu la loi Covid-19, avec 95% de oui et 3% de non. Lors des discussions, cet objet, soumis au vote populaire le 13 juin prochain, a suscité plusieurs réactions. Certaines personnes préconisaient la liberté de vote.
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Dans sa présentation, la conseillère nationale Sophie Michaud Gigon (VD) a estimé que la loi est nécessaire pour gérer les conséquences économiques et sociales de la crise. "C'est une loi pour laquelle les Vertes et les Verts se sont énormément engagés pour améliorer les mesures de soutien et pour que la Suisse ait une gestion responsable de cette crise", a-t-elle déclaré. Et d'évoquer même "une avancée démocratique".
La Vaudoise a ensuite répondu à plusieurs remarques. Elle a rassuré quant à la vaccination obligatoire: "Elle ne figure pas dans cette loi ni dans celle sur les épidémies." Et de rappeler qu'au centre de la loi Covid-19 se trouve la question du soutien étatique à la société et à l'économie.
La conseillère nationale s'est aussi exprimée face à la réticence de certains délégués vis-à-vis des fonds octroyés par la Confédération aux compagnies aériennes. "Vu l'importance de la loi Covid-19 pour la société dans son ensemble, il est nécessaire de la soutenir", a-t-elle justifié.
Vote unanime en faveur de la loi CO2
La loi sur le CO2 a elle aussi obtenu un large soutien des délégués Verts, avec 98% de oui, pas de non et 2% d'abstentions.
Avant le vote, la conseillère nationale Delphine Klopfenstein (GE) a présenté le contenu de la loi. Elle a souligné "un front large" face à une alliance référendaire: la loi a reçu des soutiens non seulement du PS, des Verts, des Vert'libéraux, du Centre et du PLR mais aussi de toutes les associations environnementales et de milieux économiques, comme economiesuisse, et d'entreprises, comme Novartis, a relevé la Genevoise. "Des membres avec qui on n'a pas l'habitude de faire campagne", a-t-elle souri.
Net refus de la loi sur les mesures anti-terroristes
Les délégués se sont aussi prononcés sur la loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme, qu'ils ont refusée en bloc avec 96% de non, 2% de oui et 2% d'abstentions.
Avant le vote, le conseiller aux Etats Mathias Zopfi (GL) a pointé du doigt le fait que la loi prévoit des mesures pour les jeunes dès 12 ans, dont l'arrêt domiciliaire à partir de 15 ans. "L'ONU et des professeurs de droit suisses ont critiqué la loi", a-t-il avancé. Et de remercier les sections jeunes pour leur engagement en faveur du référendum.
ats/asch
Balthasar Glättli défend un congé parental de 18 semaine
Le président des Verts, Balthasar Glättli, plaide en faveur d'un congé parental de 18 semaines pour chaque parent, lors de l'assemblée des délégués de son parti samedi. Affirmant que les Verts sont le parti de l'égalité, il a avancé que leur politique, "ce n'est pas de la poudre aux yeux jetée à la face des femmes".
"Je suis convaincu que nous les Verts devons nous engager et chercher une alliance qui, après le petit pas du congé-paternité, permettrait le grand saut d’un congé parental de 18 semaines pour chaque parents, a déclaré Balthasar Glättli dans son discours devant les membres de son parti lors de l'assemblée des délégués en ligne. Pour obtenir l'égalité entre les deux sexes, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et une répartition plus équitable des tâches entre les deux parents sont essentiels, a-t-il poursuivi.