Il attend dans les semaines
prochaines des propositions concrètes de leur part. Il s'agit d'"un
groupe financier européen", a indiqué mardi le ministre en revenant
sur des propos tenus sur les ondes de la Radio Suisse Romande.
Identité tenue secrète
Il ne veut pas préciser davantage l'identité de ses
interlocuteurs mais ajoute qu'ils ont déjà été actifs sur des
projets ferroviaires consistant, par exemple, à relier une capitale
à son aéroport.
Le conseiller d'Etat écologiste souligne qu'il mènera la réflexion
"jusqu'au bout" même si la notion de partenariat public-privé
(PPP), comme elle a été prônée récemment au Conseil des Etats par
le radical Didier Burkhalter, est encore "extrêmement théorique"
dans ce cas précis.
"J'ai trouvé la rencontre (de vendredi dernier) intéressante",
explique François Marthaler. Toutes sortes de montages existent.
Dans le cas de la troisième voie, ce serait éventuellement des
investissements financiers privés et une exploitation qui resterait
publique.
Pas de politique de l'autruche
Si un jour la solution PPP est acceptée, le canton de Vaud sera
à jour et ne prêtera pas le flanc à des critiques. On ne pourra pas
dire que "nous sommes restés la tête dans le sable", a relevé le
chef du département vaudois des infrastructures.
ats/mej
Bouche cousue
Ni les CFF, ni l'Office fédéral des transports, ni le Département des transports (DETEC) ne se sont prononcés sur la notion de partenariat public-privé.
Un côté paradoxal
Après le week-end qui a vu les collectivités publiques sauver le système financier et les banques, François Marthaler relève "un petit côté paradoxal" à voir un canton s'adresser à un groupe financier pour suppléer le manque d'investissements publics pour construire la troisième voie.