À Bassecourt, la scène d'une cour d'école avec des détritus en tout genre jonchant le sol était monnaie courante jusqu'à l'installation de caméras de surveillance. Cette mesure a été mise en place il y a quelques semaines par les autorités locales qui jugeaient la situation inacceptable.
"Il y a des gens qui restent là la nuit et qui se comportent mal, constate Jean-Bernard Vallet, maire de Haute-Sorne. Ils cassent des bouteilles, boivent, mangent et font des dégâts."
La décision de la commune d'installer ces caméras sur les murs de l'école a toutefois été prise un peu à contre-coeur. "Je pense que ce n'est pas la solution, c'est dommage d'en arriver là, regrette Jean-Bernard Vallet. Si tout le monde se comportait comme il faut, on n'aurait pas besoin de surveiller les gens."
La mesure est par contre largement approuvée par la direction de l'établissement scolaire. "Avec 300 élèves qui viennent ici tous les matins et qui passent des récréations dans la cour, c'est important que celle-ci soit propre", déclare Antoinette Kottelat, directrice de l'école primaire de Bassecourt.
Effet dissuasif
A Apples, cela fait quatre ans que des caméras de surveillance sont opérationnelles. L'école de la commune vaudoise a en effet été confrontée à plusieurs incidents.
"Nous avons été les malheureuses victimes de quatre cambriolages, déplore Marie-Christine Gilliéron, syndique d'Apples. Après deux cambriolages qui se sont produits dans un court laps de temps, nous avons décidé d'installer ces caméras de surveillance pour que cela s'arrête."
La syndique affirme que l'installation a amélioré la situation. "Maintenant que les gens savent qu'il y a des caméras et qu'ils peuvent être retrouvés en cas de déprédations, les incivilités ont cessé."
A Bassecourt, la cour d'école a également renoué avec son calme après la pose des appareils de vidéosurveillance. Elle doit encore toutefois retrouver sa propreté.
Gabriel Nista et Daniel Bachmann/iar