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Les Romands sont plus sceptiques face à la vaccination, selon un sondage

Injection d'une dose de vaccin contre le Covid-19 dans le centre de vaccination cantonal de Bâle-Ville. [KEYSTONE - Georgios Kefalas]
Les Romands sont plus sceptiques face à la vaccination, selon un sondage / Le Journal horaire / 23 sec. / le 13 avril 2021
Pourtant généralement plus ouverte dans le domaine, la Suisse romande est la plus sceptique vis-à-vis de la vaccination contre le Covid-19, indique un sondage Sotomo. Le taux de vaccino-sceptiques est deux fois plus élevé chez les Romands qu'ailleurs en Suisse.

Près de 20% des Romandes et des Romands se sont dits opposés à la vaccination, contre plus ou moins 10% dans le reste du pays, selon l'étude publiée mardi. Ils se montrent particulièrement sceptiques quant aux effets secondaires et à l'efficacité du vaccin.

Dans l'ensemble du pays, le taux de personnes voulant se faire vacciner a lui légèrement augmenté par rapport à la dernière enquête cet hiver. En janvier, 41% des personnes interrogées avaient indiqué vouloir se faire vacciner. Ce taux est désormais passé à 44% et 9% des sondés ont déjà reçu au moins une dose. Le nombre de vaccino-sceptiques reste lui stable à 23%.

>> Relire : Plus de 40% des Suisses veulent se faire vacciner dès que possible, selon un sondage SSR

Les femmes plus réticentes

Les femmes, plus sujettes aux effets secondaires, sont davantage réticentes à se faire vacciner: 27% d'entre elles sont plutôt contre, alors que ce taux s'élève à 18% chez les hommes.

Des différences sont aussi visibles selon l'âge des participants. Les plus de 64 ans sont ceux qui veulent le plus se faire vacciner, tandis que les moins de 35 ans rechignent davantage à se faire piquer.

>> Revoir le sujet du 19h30 sur l'efficacité des vaccins chez les seniors, conséquence de la campagne de vaccination suisse :

Bientôt trois mois après l'injection des premières doses, le nombre de cas et d'hospitalisations diminue chez les + de 70 ans.
Bientôt trois mois après l'injection des premières doses, le nombre de cas et d'hospitalisations diminue chez les + de 70 ans. / 19h30 / 2 min. / le 18 mars 2021

Le choix du vaccin

Du côté des types de vaccin utilisés, la population a une nette préférence pour la technologie ARN messager, qu'on retrouve dans les vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna actuellement sur le marché. La plupart des sondés aimeraient cependant pouvoir choisir eux-mêmes la sorte de vaccin à employer.

Dans le même temps, une majorité estime que le type de vaccin n'est pas décisif, du moment qu'il a été autorisé par les autorités. Cette double majorité, contradictoire en apparence, est probablement due au fait que les autorités ont jusqu'à maintenant été réticentes à valider des vaccins et que seuls des vaccins ARN messager ont été approuvés, selon Sotomo.

>> Lire aussi : AstraZeneca suspendu, Johnson & Johnson homologué. Le point sur les vaccins

Environ la moitié des personnes interrogées ont reçu au moins occasionnellement des informations liées au vaccin qui les ont irritées, effrayées ou déconcertées, indique encore le sondage. En outre, près de deux tiers d'entre elles ont vu au moins une fois par semaine des publicités avec le slogan "Je vais me faire vacciner", par ailleurs jugé clair et compréhensible.

L'enquête en ligne, consacrée uniquement à la vaccination, a été réalisée entre le 11 et le 17 mars. Le questionnaire à été développé par l'OFSP et les réponses de 1692 personnes ont été pondérées et analysées.

ats/iar

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La vaccination commence à faire effet

Les effets de la campagne de vaccination sur les plus de 75 ans fonctionnent. Ce groupe prioritaire est moins touché par le Covid-19 et ça devrait bientôt également être le cas pour la population plus jeune, a déclaré Rudolf Hauri, président de l'Association des médecins cantonaux, mardi devant les médias à Berne.

"Cette évolution donne la perspective d'une baisse durable du nombre de contaminations", a ajouté le médecin cantonal de Zoug. Il est toutefois nécessaire de rester prudent. Le risque d'une hausse rapide de contaminations n'est pas à exclure.

La vaccination progresse, a souligné l'OFSP. La semaine passée, on procédait à environ 30'000 vaccinations par jour. C'est 25% de plus que la semaine précédente, qui avait toutefois été marquée par un ralentissement du rythme des injections.

Pour la première fois en Suisse, plus de 200'000 doses de vaccin ont été administrées en une semaine, à savoir 210'279 doses du 5 au 11 avril. Quelque 70% des plus de 75 ans ont déjà reçu une première dose. Au niveau suisse, 8% de la population a été entièrement vaccinée, et au moins 13% ont reçu une dose.

Le point sur l'age minimal pour la vaccination, canton par canton

Dans les cantons romands, l'âge requis pour la vaccination (hors personnes souffrant de pathologies qui les classent dans les groupes à risque) est actuellement le suivant:

Berne: Dès 65 ans (depuis le 1er avril). La vaccination est pratiquement terminée pour les groupes A (personnes à partir de 75 ans) et B (personnes vulnérables).

Fribourg: Dès 65 ans.

Genève: Dès 45 ans (depuis le 12 avril).

Jura: Dès 75 ans. Les proches des personnes vulnérables peuvent aussi se faire vacciner.

Neuchâtel: Dès 55 ans. Sous réserve des doses disponibles, le canton compte ouvrir la vaccination à la population âgée de 16 ans et plus dès le mois de mai.

Valais: Dès 65 ans (dès ce mardi).

Vaud: Dès 65 ans (depuis le 29 mars). Vaccination possible également pour les proches aidants de personnes vulnérables.