Cette reconnaissance devrait permettre de rendre la profession plus attrayante et attirer les jeunes, estime vendredi la Fédération Suisse des Sourds (FSS). Les enseignants apprennent la langue des signes comme langue étrangère ou comme deuxième langue et transmettent aussi la culture des sourds, souligne-t-elle dans un communiqué.
La fédération relève qu'il s'agit de l'aboutissement de "cinq intenses années de travail" en collaboration avec trois autres associations et avec le Büro für Bildungsfragen (BfB). Cette reconnaissance, souligne-t-elle, "permettra de rendre cette profession plus attrayante et ainsi attirer des jeunes afin de couvrir les besoins en experts de langue des signes dont a tant besoin la Suisse".
"C'est un métier relativement récent, puisque la langue des signes était interdite jusqu'au début des années 80", a rappelé la porte-parole de la FFS Sandrine Burger dans le 12h30. "Ensuite, les sourds ont lentement obtenu le droit de l'utiliser dans les écoles".
Un travail "essentiel"
La FSS rappelle que les enseignants de langue des signes fournissent un travail essentiel. Ils l'enseignent comme langue étrangère ou comme deuxième langue, encouragent les enfants sourds dans le cadre de l’école intégrée et des écoles spécialisées et transmettent la culture des sourds.
Pourtant, en comparaison avec d’autres spécialistes des langues, les opportunités de formations supérieures étaient jusqu'ici moindres pour ces enseignants spécialisés et l’attractivité de la profession restait donc très limitée.
oang avec ats