Selon une première ébauche, les événements réunissant jusqu'à 1000 personnes seraient possibles de début juillet à fin août. La jauge serait ensuite portée à 5000 personnes début septembre. La planification concrète dépendrait cependant de l'évolution de la pandémie.
Ce plan serait dans un premier temps présenté au Conseil fédéral. Les cantons seront ensuite consultés, ce qui devrait plaire au président de la Conférence des gouvernements cantonaux Christian Rathgeb. Le Grison plaide dans la SonntagsZeitung pour que la Confédération offre la perspective de nouvelles ouvertures.
Les prochains assouplissements pas avant mai
A ses yeux, il est essentiel que de nombreuses personnes soient vaccinées rapidement et que les tests soient étendus. "Ensuite, d'autres assouplissements, par étapes, seront certainement réalisables prochainement", avance-t-il, insistant sur le fait que ces mesures de réouvertures successives sont importantes pour que les mesures prises continuent d'être acceptées par la population.
Si les terrasses, les cinémas, les théâtres ou encore les fitness rouvriront lundi, les prochaines mesures d'ouverture n'arriveront pas avant mai, précise le journal, qui se réfère au Département de la santé.
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ats/vic
Accorder des privilèges aux vaccinés convainc de plus en plus
L'opposition au fait d'accorder des privilèges aux personnes vaccinées, guéries ou testées négatives a sensiblement diminué par rapport à novembre, montre un sondage du comparateur en ligne Comparis publié dimanche.
Seules 44% des personnes interrogées dans le cadre du sondage mené en avril auprès de 1043 personnes dans toutes les régions de Suisse étaient opposées au traitement préférentiel des personnes disposant d'un document de type "Passeport Covid", contre 59% en novembre.
Pour l'économie et pour monter l'exemple
Une bonne moitié (48%) des sondés pensent que les privilèges sont une bonne chose. Les partisans d'un tel système mentionnent des raisons économiques, ainsi que le fait que les efforts en matière de dépistage et de vaccination doivent être récompensés.
Les opposants invoquent eux avant tout la discrimination de certains groupes de la population. Ils citent comme argument supplémentaire les données encore peu claires sur le potentiel infectieux des personnes vaccinées. L'opposition est plus forte en Suisse alémanique (47%) qu'en Suisse romande (36%) et au Tessin (42,6%), précise encore Comparis.