Blocher ne veut pas rester dans l'opposition

S'il ne se fait guère d'illusions sur ses chances d'être élu au Conseil fédéral par
l'Assemblée, Christoph Blocher explique qu'il se «présente par
devoir et non par esprit de revanche.» Pour lui, «la Suisse est
dans une position très difficile», notamment d'un point de vue
économique.

L'ancien conseiller fédéral évoque également une situation «très
mauvaise» pour l'armée suisse. Il affirme être l'homme de la
situation, tout comme le pense la section zurichoise de l'UDC. Il
estime que son expérience en fait le candidat idéal de son parti
pour cette élection. Dès lors, si l'Assemblée fédérale ne le
choisit pas, ce sera sa responsabilité, affirme-t-il.

Ne pas rester dans l'opposition

Il a répété à deux reprises que l'UDC ne devait pas rester dans
l'opposition. Pour l'ancien conseiller fédéral, il faut trouver une
solution acceptable pour l'UDC et les autres partis
gouvernementaux.



À la question «quelle est la meilleure stratégie pour l'UDC en vue
de cette élection au Conseil fédéral ?», Christoph Blocher répond
qu'il est trop tôt pour répondre. Mais l'idée de présenter un
ticket de deux candidats, sachant que seul l'un d'entre eux aurait
des chances de passer la rampe, ne serait qu'un alibi.



Lorsqu'on lui demande s'il est le seul candidat «capable» au sein
de l'UDC, le tribun zurichois répond par une boutade : «c'est une
question qui n'est pas très intelligente !» Le parti a indiqué
qu'il était certes le plus capable, mais dans la mesure où les
partis gouvernementaux refuseraient sa candidature, il faudra alors
proposer une autre personne, dont Christoph Blocher refuse de
parler pour l'instant.



RSR/Mber