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Les Vert'libéraux en faveur de la loi sur le CO2, contre celle sur le terrorisme

Jürg Grossen, président des Vert'libéraux, lors de la dernière assemblée virtuelle du PVL en février 2021. [Keystone - Peter Schneider]
Les Vert'libéraux en faveur de la loi sur le CO2, contre celle sur le terrorisme / Le Journal horaire / 23 sec. / le 24 avril 2021
Les délégués et déléguées du parti Vert'libéral (PVL), réunis en assemblée virtuelle samedi, ont adopté leurs mots d'ordre pour les votations du 13 juin. Ils recommandent le oui à la loi sur le CO2, oui à la loi Covid-19 et non à celle sur le terrorisme.

L'assemblée avait déjà dit oui en février à l'initiative pour une eau potable propre et laissé la liberté de vote pour les pesticides.

La délégation a dit oui à la quasi-unanimité (116 voix pour, 1 contre) à la loi sur le CO2. Cette dernière est une étape intermédiaire importante vers une Suisse climatiquement neutre, et d'autres doivent suivre, estiment les Vert'libéraux.

Rôle de pionnière

La Suisse doit assumer un rôle de pionnière dans la protection du climat. Le tournant écologique est possible, les technologies et le savoir-faire pour y arriver sont disponibles. "Si nous la mettons en œuvre correctement, cette loi offre une grande opportunité pour notre économie et notre société", estime la conseillère nationale Isabelle Chevalley (VD), citée dans le communiqué.

>> Lire aussi : Les enjeux de la loi révisée sur le CO2

Oui aussi à la loi Covid-19, jugée particulièrement nécessaire afin de soutenir les entreprises et les indépendants touchés économiquement par la pandémie. La culture, le sport et les médias recevront également le soutien nécessaire pendant la crise.

Un rejet de la loi mettrait en péril les mesures de soutien et créerait une insécurité juridique. Pour ces raisons, les délégués l'ont clairement approuvée, avec 156 voix pour et 3 contre.

Non à la Loi sur le terrorisme

C'est en revanche non à la loi sur le terrorisme (MPT), par 148 voix contre et 11 pour. Avec cette modification, les valeurs libérales et l'Etat de droit sont attaqués. Elle inclut des formulations vagues qui ouvrent la porte aux erreurs et décisions arbitraires.

La présomption d'innocence est simplement abolie. Le principe de séparation des pouvoirs disparaît, puisque des mesures coercitives peuvent être ordonnées par la police sans preuves, selon le parti.

Pour finir, le projet de loi viole la Convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant, au vu des mesures lourdes qui peuvent être imposées aux enfants dès l'âge de 12 ans.

La "tragédie" des pesticides

Les délégués du PVL s'étaient déjà prononcés en février sur l’initiative pour une eau potable propre, qu’ils ont décidé de soutenir clairement. Le problème des pesticides a été mis en veilleuse pendant des années et cette tragédie doit prendre fin, selon eux.

Quant à l'initiative "Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse", les délégués avaient décidé de laisser la liberté de vote afin de se concentrer sur la précédente, plus ciblée.

>> Voir aussi les mots d'ordre donnés par Le Centre en vue des votations du 13 juin : Le parti du Centre se veut le garant de la cohésion nationale

ats/kkub

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