La centrale d’annonce et de conseil en matière d’extrémisme dans l’armée, créée en 2002, a traité l'an dernier 39 annonces et demandes de conseil (55 en 2019), précise le Département fédéral de la défense (DDPS) dans un communiqué. La grande majorité, soit 73%, concernait l’extrémisme de droite présumé. Là aussi, il n'y a guère de changement.
La baisse des demandes en lien avec une présomption d’extrémisme pour motifs djihadistes, constatée depuis 2017, s’est poursuivie en 2020. Il s’agissait essentiellement de cas isolés de radicalisation potentielle ou de signalements de possibles activités extrémistes dans la vie civile.
Stratégie de tolérance zéro
Le rapport annuel de la Centrale d'annonce et de conseil relève qu'aucun acte de violence ni événement susceptible de compromettre la sécurité n’a été relevé. Le DDPS souligne que l’armée continue d’appliquer de manière conséquente les prescriptions légales et sa stratégie de tolérance zéro et qu'elle reste attentive à l'évolution de la situation.
L’armée a notamment formé systématiquement tous ses futurs cheffes et chefs de section, ainsi que ses futurs commandantes et commandants d’unités et d’école. Le service spécialisé Extrémisme dans l’armée y a contribué avec 18 séquences d'instruction dans 12 stages de formation.
ats/oang