Les effets du second confinement ne sont pas encore inclus dans le nombre d'emplois perdus calculé par le Seco, souligne Casimir Platzer, président de GastroSuisse, dans une interview publiée vendredi dans les journaux alémaniques de Tamedia. Selon lui, au moins 10'000 emplois supplémentaires ont été perdus depuis.
Casimir Platzer rappelle qu'un sondage mené début mars par GastroSuisse avait montré que deux tiers des quelque 3500 membres interrogés avaient des problèmes financiers et que 20% avaient déclaré être fermés indéfiniment. Selon un second sondage réalisé en avril, le nombre d'établissements touchés a diminué.
Le tourisme d'affaires très touché
Cela peut être lié aux fonds pour les cas de rigueur, qui ont entretemps été versés, avance Casimir Platzer. Et d'ajouter: "Nous nous attendions à une baisse de 10 à 15% de la masse salariale. Notre estimation n'était pas trop mauvaise."
Les entreprises du secteur de l'hôtellerie et de la restauration qui dépendent du tourisme d'affaires ou des événements et manifestations ont le plus souffert de la crise. Il en va de même pour les destinations axées sur les marchés éloignés. Certaines destinations de montagne, ainsi que les zones lacustres et rurales, s'en sont mieux sorties, note le directeur de GastroSuisse.
ats/lan