Pour rappel, depuis 2016, les résidences secondaires ne doivent pas représenter plus de 20% des logements d'une commune.
La Conférence gouvernementale des cantons alpins (CGCA) estime que la loi n'est pas si facile à exécuter sur le terrain, avec des articles de loi compliqués et une formulation pas toujours optimale.
Grégory Logean, président de la commune valaisanne d'Hérémence, est aussi de cet avis. Selon lui, il devient difficile de trouver des personnes intéressées à rénover les vieux mayens et raccards si on ne peut pas les considérer comme des résidences secondaires. Au risque de voir ce patrimoine disparaître.
"Aujourd'hui, la rigidité des dispositions légales en vigueur ne permet pas une application pragmatique, donc la plupart des projets sont refusés et les raccards destinés à devenir des ruines", explique l'élu UDC samedi dans La Matinale.
Assouplissements souhaités
Les régions de montagne regrettent que la Confédération ne propose pas de réelles améliorations à la loi, voire même des assouplissements. Il y aurait pourtant des possibilités sans porter atteinte à la protection du territoire, estiment les cantons alpins.
Le Conseil fédéral reconnaît pour sa part qu'il y a un potentiel d'amélioration, mais les mesures au programme visent plutôt à mieux expliquer comment appliquer le texte. Le prochain examen des effets de la loi sur les résidences secondaires est prévu en 2025.
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