Dans un tweet, Guy Parmelin souligne les relations bilatérales "étroites et nombreuses" qu'entretiennent la Suisse et les Etats-Unis. Il dit se réjouir de ces futurs échanges à Genève.
Une rencontre avec les deux conseillers fédéraux est ainsi agendée au programme du président américain lors de son passage à Genève. Il doit y rencontrer, pour la première fois en tant que président, son homologue russe Vladimir Poutine, dans un climat de tensions entre Washington et Moscou.
Cette rencontre attendue permet à la Suisse de retrouver l'organisation d'un sommet de premier plan, plus de 35 ans après la rencontre légendaire entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, également à Genève.
Quelles discussions?
Le rendez-vous du 16 juin donnera une vitrine au gouvernement suisse pour aborder plusieurs thèmes avec le président démocrate.
Officiellement, rien n'a encore été décidé, mais il devrait certainement être question des crises internationales au Moyen-Orient et en Biélorussie.
Les deux Etats devraient aussi se retrouver sur l'importance du système multilatéral auquel Donald Trump avait tourné le dos, mais aussi sur la politique des bons offices de la Suisse, laquelle assure la protection des intérêts américains en Iran.
Sur le plan économique, il s'agira pour la Suisse de voir si l'administration Biden est tout aussi intéressée à conclure un accord de libre-échange que l'était celle de Donald Trump. Par ailleurs, les conseillers fédéraux pourraient revenir sur la pique lancée par Joe Biden, désignant la Suisse comme un paradis fiscal.
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Côté américain, le nouveau président américain pourrait se faire l'ambassadeur des constructeurs d'avions de chasse américains en vue des achats de jets prévus par la Confédération.
jfe avec ats