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Hausse du nombre de victimes d'agressions qui consultent, en majorité des femmes

Les victimes d'agressions étaient plus nombreuses en 2020, et étaient en majorité des femmes. [DPA - Jan-Philipp Strobel]
Hausse des violences en Suisse l'an dernier / Le Journal horaire / 29 sec. / le 7 juin 2021
Les consultations ont été plus nombreuses dans les centres d’aide aux victimes d'agressions LAVI en Suisse l'an dernier. La hausse est de 5% par rapport à 2019. Dans la majorité des cas, il s'agit de femmes (73%).

Près de la moitié des consultations (48%) concernaient des infractions de lésions corporelles et de voies de fait, a indiqué lundi l'Office fédéral de la statistique. Les consultations en lien avec les infractions contre l’intégrité sexuelle étaient évoquées dans 29% des cas de consultations. Dans la majorité des cas, il s'agit de femmes (73%).

Surtout des violences domestiques

La personne conseillée a indiqué dans plus de la moitié des cas (55%) que l'auteur présumé de l'infraction était le partenaire ou l’ex-partenaire (16'363 cas) ou un autre membre de la famille ou de la parenté de la victime (7391 cas).

>> Lire aussi : Confédération et cantons s'engagent contre la violence domestique

Sur les 43'263 consultations recensées en 2020, une victime ou proche sur cinq était mineure au moment de la consultation (18%) et un peu plus de la moitié était de nationalité suisse (52%). Les montants d’indemnisations et de réparations morales accordés aux victimes ou à leurs proches se sont élevés à 5,3 millions de francs (-22%).

En ce qui concerne les 1030 requêtes d’indemnisation, de provisions sur indemnisation ou de réparations morales enregistrées en 2020 (2019 : 1252), 62% ont été acceptées. La totalité des indemnisations versées par les cantons s’élève à plus de 1,4 million de francs et à plus de 3,9 millions de francs pour les réparations morales.

ats/fgn

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Nouvelle unité médicale dédiée aux victimes des violences en Valais

A Sierre, le Valais ouvre une unité de médecine des violences qui s'adresse aux jeunes et adultes dès 16 ans victimes de violences physiques ou psychologiques, que cela soit dans leur couple, au sein de leur famille, sur leur lieu de travail ou de formation, ou encore sur la voie publique.

Espace d'écoute, la structure leur offre aussi la possibilité de bénéficier d'un examen clinique et de les orienter dans le réseau cantonal de soutien aux victimes.

Financée par le canton du Valais, la consultation est confidentielle et gratuite, indique lundi le département de la Santé dans un communiqué. Les bénéficiaires sont pris en charge par une infirmière spécialisée, en français ou en allemand. Les personnes parlant une autre langue pourront recourir à un traducteur.

Les consultations spécialisées sont dispensées par l’unité de médecine des violences, issue de la collaboration entre le Département de la santé, des affaires sociales et de la culture (DSSC), de l’Institut Central des Hôpitaux, qui assure la prestation, et du Service de l’action sociale par son centre LAVI (aide aux victimes).