Le fonds d'indemnisation pour les victimes d'abus sexuels de l'Eglise catholique prolongé
Auparavant, seuls les organes diocésains et la Commission d'Ecoute, de Conciliation, d'Arbitrage et de Réparation, active en Suisse romande, pouvaient déposer des demandes auprès du fonds d'indemnisation, selon un communiqué de presse de la Conférence des évêques suisses (CES). La validité du fonds est prolongée pour cinq ans.
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Les victimes pourront continuer à obtenir des indemnisations d'un montant maximum de 20'000 francs. Le montant ne dépendra plus seulement de la gravité des violences sexuelles subies, mais tiendra compte des conséquences médicales, familiales, professionnelles et sociales des agressions subies dans la vie de la victime. Ces changements entreront en vigueur le 1er juillet.
Responsabilité assumée
Selon l'évêque de Coire, Joseph Bonnemain, il peut être difficile pour certaines personnes de se tourner vers l'institution qui les a abusée et de demander de l'aide.
Depuis 5 ans, 140 victimes ont déjà reçu une indemnisation financière. A travers ce fonds, l'Eglise catholique en Suisse reconnaît sa responsabilité à l'égard des victimes, tout en étant consciente qu'il s'agit d'un geste, et non d'une réparation.
Delphine Gendre/fgn