Sur les pas d’Arma Jackson. Le Lausannois de 26 ans vient de sortir son premier album, distribué en France par la major Sony Music. Tout semble s’accélérer pour cet autodidacte qui a découvert le rap à l’âge de 13 ans. Né Jordan Mfumu, à Lausanne, de parents congolais, il a grandi dans le quartier de la Blécherette. C’est au centre de loisirs de Malley, "la Pagode", qu’il a pu développer sa musique. Très vite, il adopte son nom d’artiste, Arma Jackson, en partie en hommage au roi de la pop décédé en 2009.
Il intègre des groupes de rap de Lausanne. Il apprend le métier d’ingénieur du son et commence à se plonger dans différents styles musicaux. Il compose et écrit lui-même ses chansons. Arma Jackson apprend grâce à internet à jouer du clavier, de la guitare et même à chanter. Très vite repéré sur les réseaux sociaux, il fait une première rencontre décisive avec Stress. Il collabore ensuite avec Youssoupha et signe au sein de son label. En 2017, deux projets sortent. En 2020, l’acteur Omar Sy encense sa musique et Arma Jackson est invité sur le plateau de "Vivement dimanche" avec Michel Drucker. Depuis l’année dernière, le succès n’a fait que grandir. Tout récemment, en plein Euro, c’est le footballeur Antoine Griezmann qui a partagé sa musique sur les réseaux sociaux.
Aujourd’hui, Arma Jackson a su trouver son identité, entre hip hop, pop et sonorités africaines. Il y ajoute un côté décalé et son humour, que l’on peut découvrir dans ses clips. Il retrouvera la scène le 10 juillet au Festival de la Cité à Lausanne et le 15 juillet au Montreux Jazz Festival. Reconnaissable avec ses bonnets de toutes les couleurs, Arma Jackson se balade sans son accessoire fétiche dans les rues de Lausanne. Il donne rendez-vous à Karine Vasarino sous les Arches, au Flon.