Deux champs de recherche sont en cours de développement dans le domaine de la contraception masculine. D'une part, la contraception dite thermique, avec le port d’un sous-vêtement contraceptif, et d'autre part la contraception hormonale, avec la prise d’une pilule pour homme.
Selon Alain Pfammatter, responsable psychosocial et conseiller en santé sexuelle à la Fondation PROFA, "ces recherches avancent trop lentement par rapport aux besoins de la population".
Moi je parle depuis dix ans de contraception de couple pour aussi impliquer l’homme dans ses responsabilités
Des molécules ont été validées pour la production d'une pilule contraceptive masculine, mais sa mise sur le marché n’aboutit pas. En cause: un manque de public, mais aussi des entreprises pharmaceutiques peu enclines à se lancer, selon Alain Pfammatter.
"Je pense qu’il faut pouvoir évoluer sur les questions de contraception. Moi je parle depuis dix ans de contraception de couple pour aussi impliquer l’homme dans ses responsabilités", conclut-il.
Gabriela Cabré et l’équipe du Point J