Les vacances en Suisse et les activités en extérieur ont connu un important succès avec les restrictions de voyage liées à la pandémie. Dans de nombreux lieux touristiques, on a pu constater une augmentation du camping sauvage. Mais est-ce une pratique autorisée, et si oui, sous quelles conditions?
"En Suisse, le camping sauvage est toléré à certaines conditions. Cela veut dire qu'il faut être extrêmement prudent et extrêmement respectueux de l'environnement, mais aussi des propriétaires, par exemple les paysans, ou des cantons ou des communes", explique Lucie Wiget, collaboratrice spécialisée en libre accès et protection de la nature au Club Alpin Suisse, dans Le Point J.
Ce qui est toléré, c'est de planter sa tente discrètement, pour une nuit, sans laisser aucune trace, aucun déchet.
En effet, s'il y a une tolérance générale pour une nuitée sous tente, cela ne signifie pas que cela est autorisé partout. La réglementation n'est pas uniforme dans tout le pays. Certaines communes, comme Zermatt, interdisent par exemple le camping sauvage sur l'entier de leur territoire. Le canton du Tessin, lui, est très restrictif également. "Ces interdictions sont venues d'abus: des déchets laissés sur place, des problèmes de toilettes, de parcage, de non-respect par rapport aux bûcherons, par exemple...", précise Lucie Wiget.
Alors, à quoi faut-il penser avant de se lancer dans le camping sauvage? La réglementation est-elle la même pour passer la nuit dans un camping car?
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Jessica Vial et l'équipe du Point J
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