Certains cantons ont l'intention de reprendre leurs essais de vote électronique avec le futur système de La Poste, indique lundi la Chancellerie fédérale. Mais la restructuration de la phase d’essai prévoit un contrôle indépendant des systèmes et de leur exploitation, ce dont la Confédération va désormais se charger.
Feu vert lié aux résultats
Le contrôle couvrira l’ensemble des processus, depuis le développement du système et son exploitation jusqu’à l’établissement des cartes de légitimation et le dépouillement des résultats de différents scrutins. Ses résultats feront partie des éléments dont le Conseil fédéral tiendra compte pour accorder une autorisation générale à un canton qui en ferait la demande.
Diverses vérifications exigées
Les bases légales concernant la restructuration de la phase d'essai sont en consultation depuis le mois d'avril. Celles-ci prévoient un certain nombre d'autres vérifications. Les cantons doivent par exemple s’assurer que le fournisseur publie le code du système et récompense financièrement quiconque y découvrira une erreur. Sont également prévus des échanges continus avec les scientifiques.
Ces mesures visent à découvrir et à corriger d’éventuelles erreurs. Les systèmes de vote électronique et leur exploitation devront continuer d’être sans cesse revus et améliorés à l'avenir.
Déjà deux échecs
Aucun système de vote électronique n'est actuellement disponible en Suisse. La Poste avait retiré le sien en 2019 après la découverte de failles. Genève en avait fait de même en 2018 pour des raisons financières.
>> Lire : Le canton de Genève renonce à sa plate-forme de vote électronique
ats/oang