Les entreprises devront établir un rapport sur les questions environnementales et sociales, ainsi que sur le respect des droits humains. Elles devront également présenter les mesures adoptées dans ce domaine.
D'autre part, les sociétés actives dans les secteurs à risque devront se conformer à des devoirs de diligence étendus. Mais cette identification des risques ne se limite qu'aux domaines sensibles comme le travail des enfants et l'exploitation des métaux et des minerais provenant des zones de conflit.
Les partisans, qui soutiennent ce projet depuis le début, sont satisfaits de ces règles qui devraient s'appliquer dès 2023.
Projet "minimaliste", selon les ONG
Par contre, le comité d'initiative et une quarantaine d'ONG, dont Greenpeace, Alliance Sud et Amnesty international, dénoncent un projet "minimaliste" et "en retard sur son temps".
Elles n'abandonnent pas le combat et demandent que la Suisse s'aligne sur les directives internationales. Le Conseil fédéral peut tenir compte de leurs remarques, même s'il est peu probable qu'il change en profondeur le texte de son projet.
Camille Degott/vajo