Les douleurs du "Covid long", les médiévistes fans de "Kaamelott", des scènes de crime en 3D...
TÉMOIGNAGE - "Covid long", "l'impression de faire des AVC à répétition"
Laurence Zinder souffre encore des symptômes du Covid-19 qu'elle a contracté en mars 2020. Elle a ce qu'on appelle un "Covid long", soit la persistance de plusieurs symptômes durant des mois après la phase aiguë de la maladie. Cette pathologie toucherait 40% des malades du Covid, selon une étude des HUG.
"Les symptômes sont tellement multiples qu'il est difficile de les décrire tous, mais en tant que maman de deux enfants, je peux vous dire que les douleurs sont bien pires que celles d'un accouchement", assure la Lausannoise, dans un témoignage qu'elle a livré mardi au 19h30 de la RTS.
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REPORTAGE - La réalité virtuelle au service des enquêteurs
Dans le canton de Zurich, la réalité virtuelle issue de la technologie des jeux vidéo est désormais utilisée dans les enquêtes pénales. Elle facilite le travail des experts, mais aussi celui des juges dans les tribunaux. Il s'agit d'une première dans le pays comme l'explique le 19h30 de lundi.
Dans les locaux de la police forensique à Zurich, les agents peuvent désormais se rendre sur les lieux d'une enquête sans quitter leur poste. Il leur suffit d'enfiler des lunettes de réalité virtuelle, empruntées aux jeux vidéo.
Les scènes d'agression sont reconstituées dans les moindres détails, dans un espace en trois dimensions. Mobilier, armes ou encore personnes présentes au moment des faits peuvent être déplacés à la guise des agents de police.
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INTERVIEW - Pegasus, un "dévoiement systématique"
Le logiciel israélien Pegasus a permis d'espionner des centaines de personnes, principalement issues de la société civile à travers le monde. Sandrine Rigaud, rédactrice en chef du consortium international qui a dévoilé l'affaire, explique dans Forum comment le logiciel a permis une surveillance politique massive.
A la suite d'une fuite de données, ce consortium international a eu accès à une liste de 50'000 numéros de téléphone saisis par des clients de la société israélienne NSO Group afin d'être possiblement attaqués. Les numéros d'au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains ou encore 65 chefs et cheffes d'entreprise ont ainsi été espionnés.
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CONFIDENCES - Les médiévistes, des fans de "Kaamelott"
Presque 12 ans après la diffusion des derniers épisodes de la série, le long-métrage "Kaamelott" sort en salles mercredi. Il raconte "de gros virages dans le destin" du roi Arthur, incarné par Alexandre Astier qui est également à la réalisation.
Plus d'une décennie que les fans de "Kaamelott" imploraient le retour du roi Arthur et de sa très bancale Table ronde. C'est désormais chose faite.
La sortie du film "Kaamelott" ne satisfait pas uniquement les fans de la série, les historiens sont, eux aussi, ravis. "Nous autres médiévistes apprécions la liberté avec laquelle Alexandre Astier s'est emparé des personnages arthuriens du Moyen-Âge", s'enthousiasme Alain Corbellari, professeur de littérature française médiévale à l'Université de Lausanne, dans Forum mercredi.
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GRAND FORMAT - A la découverte de nos ancêtres
Essayer de s'imaginer l'Humanité d'il y a 50'000 ans est un bel exercice de décentrage. Parce que nous sommes assez habitués à être uniques au monde, nous, les Homo sapiens. Quand on a identifié les hommes et les femmes de Néandertal au XIXe siècle, il a bien fallu se faire à l'existence d'au moins une espèce cousine. Mais depuis les années 2000, avec l'essor de la génétique notamment, le rythme des découvertes s'est brutalement accéléré.
"On sait désormais qu'il y avait à l'époque cinq ou six sortes d'êtres humains différents, peut-être plus, qui ont coexisté et qui se sont rencontrés de temps à autre", relève Tom Higham, archéologue à l'Université d'Oxford dans La Matinale de lundi. Les spécialistes estiment qu'on va probablement en trouver d'autres, d'autant qu'il y a des sortes de lignées fantômes dans notre ADN qui suggèrent leur existence. En attendant, notre série passe en revue ce portrait de famille... plutôt bigarré.
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