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Des assouplissements possibles dans quelques semaines, selon Alain Berset

Alain Berset a évoqué la perspective de nouveaux assouplissements. [Keystone - Alessandro della Valle]
Alain Berset évoque la perspective de nouveaux assouplissements / Le Journal horaire / 29 sec. / le 8 août 2021
Le conseiller fédéral Alain Berset laisse entrevoir dimanche dans la presse la possibilité d'un assouplissement anticipé des mesures de lutte contre le coronavirus en cas d'évolution favorable de la pandémie en Suisse. Il n'envisage pas une extension du certificat Covid pour l'instant.

Le ministre de la Santé s'est exprimé sur la pandémie dans des interviews avec Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. A propos d'une éventuelle extension du certificat Covid, le Fribourgeois note que "c'est une option qui ne peut pas être exclue, mais qui n'est pas à l'agenda".

Si les choses se passent bien, des assouplissements, comme une limitation de l'obligation de port du masque, sont possibles dans quelques semaines, indique le conseiller fédéral. Toutefois, la situation est pour l'instant encore floue, ce qui signifie qu'il n'est pas encore possible de prévoir le passage à la phase de normalisation.

Il faut notamment tenir compte du variant Delta, plus contagieux, et des retours de vacances, ce qui augmente le risque d'infection en Suisse, explique Alain Berset. Les enfants et les jeunes vont par ailleurs bientôt retourner à l'école et pourraient accélérer la propagation. Il faudra voir comment cela impacte le nombre de cas, estime le conseiller fédéral.

Peu de restrictions

Le ministre de la Santé défend les "très rares restrictions qui sont encore en place, comme les masques obligatoires dans les transports publics". Il est encore trop tôt pour faire traiter le coronavirus comme la grippe. Cela ne pourrait se faire qu'une fois que le risque de surcharge des hôpitaux aura pu être écarté, ce qui "n'est pas le cas pour le moment", regrette Alain Berset

Pour augmenter le taux de vaccination, l'élu socialiste n'envisage en outre pas de mesures comme la vaccination obligatoire du personnel soignant, comme en France. Il veut miser de préférence sur une information et des offres plus ciblées. Selon Alain Berset, les cantons pourraient par exemple mettre en place des stations de vaccination mobiles dans les grands magasins ou les boutiques.

En Suisse, 48,9 % de la population a été entièrement vaccinée, selon les données de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) vendredi. Ce taux est inférieur à la moyenne comparé aux pays voisins.

ats/gma

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Le président des directeurs d'écoles ne veut pas des tests de masse

Alors que la rentrée scolaire approche, la question du dépistage des élèves divise. Thomas Minder, président de l'association des directeurs d'établissements scolaires de Suisse (VSLCH), s'oppose à la demande de la Confédération de tester les écoliers régulièrement.

Les tests de masse représentent une charge trop importante, estime Thomas Minder dans une interview publiée dans la NZZ am Sonntag. Jusqu'à présent, l'expérience a montré que les tests de masse ne permettaient que rarement de détecter des cas. L'association estime donc que le dépistage ciblé en cas de foyer épidémique reste la méthode de choix, ajoute-t-il.

Thomas Minder se demande si ces tests doivent faire partie du quotidien des écoles. "Après tout, il existe d'autres virus, comme celui de la rougeole ou de la grippe. Cela ne peut pas être le futur du quotidien scolaire", avance-t-il. Et de préciser que les tests pour tous seront peut-être nécessaires si la situation se détériore mais "certainement pas maintenant".

Une facture de plus de 700 millions pour l'assurance maladie

La pandémie a coûté 700 millions de francs à l'assurance maladie obligatoire depuis l'apparition de la maladie et jusqu'à fin juin 2021. C'est ce que montrent les estimations de Santésuisse, l'une des faîtières des assureurs, citées dimanche par la SonntagsZeitung.

Le traitement hospitalier des patients Covid s'élève à quelque 450 millions de francs; la vaccination à 150 millions. L'autre faîtière des assureurs, Curafutura, table également sur une hausse des coûts en raison de la pandémie.