Selon une étude de l'OMS publiée mercredi, près de la moitié d'entre elles ignoraient leur pathologie, en raison des décalages importants dans les diagnostics entre pays, relève cette première évaluation mondiale de la prévalence de l'hypertension. Parmi les premières causes de maladie et de décès, celle-ci augmente largement la menace de problèmes cardio-vasculaires.
Or, elle peut être identifiée facilement par la pression sanguine et souvent être soignée avec des médicaments à bas coût. L'étude de l'Organisation mondiale de la santé publiée par la revue britannique The Lancet a été établie sur les données de plus de 100 millions de patients dans près de 185 pays rassemblant 99% de la population mondiale.
Suisse en bonne position
Si le taux d'hypertension mondial a peu changé en un peu plus de 30 ans, le problème s'est propagé dans les Etats pauvres et à revenus intermédiaires. Il diminue en revanche dans les pays riches et la Suisse est même parmi les pays les moins affectés, aux côtés du Canada et du Pérou, selon des données de 2019.
En revanche, plus d'un milliard de personnes atteintes d'hypertension se trouvent dans des pays moins aisés. L'augmentation totale du nombre de cas est liée à celle de la population et au vieillissement de celle-ci. Plus de 700 millions de personnes atteintes au total ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin.
ats/br