Modifié

Le secteur hôtelier conteste le succès de la loi sur les résidences secondaires

Les hôteliers contestent le succès de la loi sur les résidences secondaires. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Les hôteliers contestent le succès de la loi sur les résidences secondaires / La Matinale / 1 min. / le 25 août 2021
Selon un rapport diligenté par la Confédération, la loi sur les résidences secondaires est une réussite. Cette conclusion, délivrée juste avant l'été, est contestée par la branche de l'hébergement.

Introduite en 2016, la loi sur les résidences secondaires prévoyait une évaluation quatre ans après son entrée en vigueur. Avec une année de retard en raison de la pandémie, l'étude d'impact estime que la loi est moderne et efficace.

>> Lire aussi : La loi sur les résidences secondaires est efficace, selon le Conseil fédéral

C'est faux, rétorque le responsable politique d'hôtelleriesuisse Christoph Hans. ""On demande plus de flexibilité: par exemple, un hôtel ne peut pas être entièrement transformé en résidences secondaires. Il ne peut l'être qu'à 50%. Mais comment peut-on transformer un hôtel de 20 chambres à 50% en résidences secondaires? En le coupant par la verticale ou par l'horizontale? Toute la loi est tellement tracassière qu'elle devient impraticable", souligne-t-il.

Transformer, une planche de salut?

Sont particulièrement touchés, les petits hôtels en station. Témoignage avec Alain Duc, patron de l'hôtel Belmont à Crans-Montana...

"Qui veut acheter un appartement dans un hôtel, en sachant que les deux derniers étages, ce sont des appartements et les deux étages inférieurs, c'est un hôtel, avec des gens, des jeunes, du bruit, un restaurant? Cette proposition est inapplicable dans les faits."

La transformation en résidences secondaires de petites structures d'hébergement dans les stations pourrait représenter une planche de salut pour leurs propriétaires et pour les communes concernées, d'autant plus qu'avec le boom du télétravail, la demande en appartements au vert et à la montagne a explosé.

Fabrice Gaudiano/ebz

Publié Modifié