Les transports publics s'adaptent au télétravail et proposent de nouveaux abonnements
Avec une fréquentation encore inférieure d'un quart à celle de 2019, les entreprises de transports publics se doivent d'être créatives. L'Alliance SwissPass propose donc de nouvelles formes de tarification plus proche des besoins réels des clients,
Par exemple l'Avoir TP. Le principe est simple: vous achetez pour 3000 francs de bons de transport public pour la somme de 2000 francs. Vous pouvez ensuite utiliser ces bons à votre guise dans un délai donné. Ce modèle sera testé à l'échelle nationale auprès de 1200 clients sélectionnés dès le mois de novembre. Un projet similaire au niveau régional sera évalué à Zoug.
Des jours à choix
Autre piste: l'abonnement avec jours à choix. Une solution idéale pour les pendulaires à temps partiel et ceux en télétravail partiel qui se rendent de manière irrégulière sur leur lieu de travail. Le FlexiAbo est proposé pour deux ou trois jours par semaine et comprend respectivement 104 et 156 jours d'utilisation. Les titulaires peuvent activer le jour de voyage le jour même ou avant, et le modifier ou l'annuler jusqu'à 23h59 la veille.
Le projet pilote a démarré dans la zone tarifaire Mobilis du canton de Vaud depuis le 16 août. Fribourg suivra à partir du 12 décembre.
Plafonnement du prix
Plusieurs projets régionaux visent également à tester le "plafonnement du prix". Il consiste à définir un montant maximal de facturation des prix de transport de la clientèle. Une fois ce plafond atteint, toutes les courses supplémentaires sont gratuites.
Le plafonnement du prix peut s'effectuer sur une base journalière, hebdomadaire, mensuelle ou annuelle et se traduire par un montant défini ou un nombre de titres de transport. Dans la plaine uranaise, le prix est ainsi plafonné à 5 francs (avec demi-tarif) ou à 7,50 francs (prix entier) par jour.
Ces nouveautés parmi d'autres doivent également permettre une simplification de l'assortissement, pour tenter de sortir de la jungle tarifaire qui existe en Suisse actuellement.
Stéphane Deleury/lan