Briser le tabou du deuil périnatal, se protéger des cyberattaques, explorer Mars avec Thomas Zurbuchen...

TÉMOIGNAGES - "J'ai eu l'impression d'être reniée par la société"

Le deuil périnatal touche chaque jour une à deux familles en Suisse. Perdre son bébé pendant la grossesse ou l'accouchement reste pourtant largement tabou dans notre société. La mort périnatale est la perte d’un enfant en cours de grossesse, à la naissance ou durant les sept premiers jours de vie. En Suisse, le taux de mortalité périnatale s’élevait à 6,3 cas sur 1000 naissances en 2019.

Le manque d’accompagnement après avoir perdu son bébé affecte de nombreux parents. C'est ce qu'ont vécu Aurélie et Quentin Pasqualino après avoir ont perdu leur enfant Noé il y a trois ans.

"On rentre à la maison avec un ventre gros et vide. On n’existe plus. On n'en parle plus. C'est fini vous n'avez plus de bébé. J’ai eu l'impression d'être reniée en tant que maman par la société", confie Aurélie dans une interview 19h30. La jeune femme a décidé de briser le silence pour mieux accompagner les couples qui traversent cette terrible épreuve.

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SÉRIE - Steven Meyer décrypte les différentes techniques de hacking

Du phishing au malware, en passant par l'usurpation d'identité et l'utilisation de clés USB piégées, les moyens de se faire hacker sont nombreux et de plus en plus présents. Par exemple, la cyberattaque dont a été victime la municipalité de Rolle cette semaine met en lumière les agissements de véritables "multinationales du hacking".

La RTS a donc demandé à Steven Meyer, expert en cybersécurité et directeur de la société de sécurité informatique ZENData à Genève, d'expliquer les différents risques que tout un chacun peut rencontrer. L'occasion aussi pour lui de donner des conseils pour se protéger. Le premier épisode de la série "Ne cliquez pas" porte sur le phishing.

>> Tous les autres épisodes : Phishing, malware et arnaque en ligne; comment se protéger des cyberattaques

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PORTRAIT - L'histoire d'un Bernois devenu patron de la NASA

Le Bernois Thomas Zurbuchen dirige depuis 2016 les missions d'exploration de la NASA, l'agence spatiale américaine. Thomas Zurbuchen possède un destin hors du commun. Né en 1968 dans une famille très religieuse de l'Oberland bernois, le directeur scientifique de la NASA n'était absolument pas destiné à une telle carrière.

"Dans mon entourage, personne n'était allé au gymnase. On me l'a déconseillé. Peut-être pensait-on que je n'étais pas assez intelligent", confie celui qui est aussi capitaine dans l'armée suisse. De passage en Suisse, le natif d'Heiligenschwendi (BE), petit village sur les hauteurs du lac de Thoune, a accordé une interview mercredi au 19h30.

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DÉBAT - Un symbole LGBTQ s'invite à la rentrée scolaire vaudoise

Sur la couverture du nouvel agenda scolaire vaudois des élèves de 9e, 10e et 11e HarmoS figure un discret pictogramme aux couleurs de l'arc-en-ciel, un logo parmi d'autres symboles comme l'égalité hommes/femmes ou le développement durable. Mais la présence de ce symbole a suscité des réactions très contrastées chez les élèves comme chez les enseignants. N'ayant reçu aucune indication préalable, certains professeurs se sont trouvés empruntés face aux questions des écoliers.

Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) vaudois affirme qu'il n'y a aucun militantisme pour la cause LGBTQ et que ce pictogramme véhicule les valeurs de respect de la diversité et de l'orientation sexuelle et affective.

La question de l'homophobie figure d'ailleurs au programme scolaire et le sujet fait partie des priorités du DFJC au même titre que l'égalité des genres, souligne Caroline Dayer, déléguée départementale aux questions d'homophobie et de transphobie. Que l'école doit communiquer sur ces valeurs est inscrit dans la loi sur l'enseignement obligatoire.

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REPORTAGE - "J'ai eu peur, c'était vraiment violent"

Il y a 50 ans, le 26 août 1971, une tornade s'abattait sur la Vallée de Joux, dans le canton de Vaud. Un demi-siècle plus tard, le souvenir reste vivace. Une voiture emportée sur cinquante mètres, une carte d'identité qui s'envole jusque dans le Val-de-Ruz, plus de 70 kilomètres plus loin: la tornade qui dévastait la Vallée de Joux était d'une violence inimaginable. Les couples Aubert et Berney témoignent de l'événement.

"Les vitres tremblaient, on était tous debout dans l'atelier en train de se demander si elles allaient résister. (...) J'ai un souvenir très précis de deux corbeaux que je vois passer à l'envers, absolument gagnés par le courant", se remémore Wilfred Berney dans le 19h30.

Eliane Berney, son épouse, se souvient également de la crainte qu'avait suscitée cette tempête pas comme les autres: "J'ai eu peur, c'était vraiment violent. J'ai mis mon bébé au lit et je me suis calfeutrée dans la maison", explique-t-elle.

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