Sur les pas de Didier Queloz. L’astrophysicien a quitté Genève à la rentrée pour l’ETH de Zurich, pour y mener un projet de recherches multidisciplinaire afin de trouver une autre planète Terre, et des traces de vie. Il partagera désormais la moitié du temps entre Cambridge et Zurich. Quelques jours avant son déménagement, le scientifique a pris le temps de se balader au bord de l’Aire, une rivière renaturalisée dans la région d’Onex, dans la campagne genevoise.
A 55 ans, Didier Queloz se dit toujours aussi curieux et passionné qu’à ses débuts. Il avait à peine 28 ans, en 1994, quand il découvre l’existence d’une exoplanète, une planète en dehors du système solaire, la 51 Pegasi b. Un choc pour le jeune doctorant qui était en train d’écrire sa thèse sous la direction de Michel Mayor, à l’Observatoire de Genève. Il pensait alors que tous ses calculs étaient faux. Il faudra attendre une année, en 1995, pour confirmer sa découverte.
En 2019, Michel Mayor et Didier Queloz reçoivent le Prix Nobel de Physique. Entre-temps, d’autres exoplanètes ont été découvertes. Didier Queloz a pu construire sa carrière scientifique à l’Université de Genève, notamment. Il dirigé le projet de satellite CHEOPS, le télescope spatial observe et continue de découvrir et analyser de nouvelles exoplanètes, poursuivant le travail initié il y a 25 ans par Didier Queloz et Michel Mayor.