Vaud, Genève, Valais et Neuchâtel s'allient pour augmenter leurs réservoirs de familles d'accueil. Des profils variés sont recherchés dans le cadre de cette campagne. Ainsi, des familles homoparentales ou monoparentales, avec ou sans enfants, mais aussi des jeunes retraités peuvent postuler.
L'accueil peut se faire pour quelques jours en urgence, pour un week-end de façon ponctuelle ou sur plusieurs années. Les personnes accueillies varient du nouveau-né au jeune adulte.
La campagne intercantonale ne devrait pas avoir pour conséquence qu'un enfant soit déplacé dans un autre canton.
"Il y a une volonté de garder une proximité entre le lieu de vie des enfants et leur lieu d'origine", affirme Marc Dunant, chef de l'office des structures d'accueil extrafamilial et des institutions d'éducation spécialisée dans le canton de Neuchâtel.
Situation tendue par la pandémie
Le recrutement est plus difficile dans les villes en raison du nombre limité de places disponibles. Le Valais s'estime de son côté bien pourvu, avec quelque 150 familles d'accueil actives, selon le chef du Service cantonal de la jeunesse Christian Nanchen.
La situation s'est toutefois dégradée avec le Covid-19 et tout renfort est le bienvenu.
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Les cantons participants n'ont pas d'objectif chiffré, mais ils attendent des retombées concrètes de cette campagne. Les familles d'accueil intéressées, qui seront défrayées, peuvent se renseigner sur le site internet créé pour l'occasion.
Deborah Sohlbank/iar