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L'année hydrologique 2020-2021 a été excessivement humide

Promenade sous la pluie à Lucerne, le 12 juin 2021. [Keystone - Urs Flueeler]
L'année hydrologique 2020-2021 a été excessivement humide en Suisse / Le Journal horaire / 34 sec. / le 4 octobre 2021
L'année hydrologique 2020-2021, qui s'est achevée au mois de septembre, a été excessivement humide, notamment dans le nord de la Suisse. A Bâle et à Saint-Gall, il est tombé près d'un tiers de précipitations en plus que la moyenne.

Après un printemps humide et un été avec des pluies record à certains endroits, l'année hydrologique a connu sans surprise un excès de précipitations, écrit lundi SRF Meteo. L'année hydrologique commence le 1er octobre et se termine le 30 septembre.

A Bâle, 1064 millimètres d'eau par mètre carré sont tombés, contre une moyenne à long terme de 780. Seules les années record de 1939 (1200 millimètres), 1992 et 1999 ont dépassé cette valeur. A Saint-Gall aussi, les précipitations ont été supérieures de plus de 30% à la moyenne.

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Grandes différences locales

Contrairement aux températures assez uniformément réparties, il existe de grandes différences locales dans les quantités de précipitations, note SRF Meteo. A Genève, les 950 millimètres enregistrés correspondent assez bien à la moyenne à long terme.

A Lugano également, la météo n'a été que légèrement plus pluvieuse que d'habitude, alors que les précipitations ont été supérieures à la moyenne au Tessin. A Braunwald (GL), les pluies ont même été inférieures à la moyenne, alors que le reste du canton a enregistré des excédents.

Les mois de juin et juillet, en particulier, ont donné lieu à des précipitations record dans de nombreux endroits. A contrario, l'année hydrologique a également enregistré des mois secs, comme février ou avril. Le mois de novembre a même été beaucoup trop sec.

ats/cab

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