"La grande majorité des médecins, thérapeutes et hôpitaux facture correctement", rappelle Michael Widmer, chef de la gestion des frais de traitement à la Suva, dans un communiqué publié mercredi. Au total, ce sont 12% des factures qui ont été refusées.
Ces factures ne sont pas toutes le fait d'intentions malveillantes. "Il peut s'agir de doublons provenant de médecins qui ont oublié de débiter le montant ou qui, par erreur, n'ont pas facturé correctement une prestation." Mais "il y a tout de même quelques brebis galeuses qui exigent des prestations indues", précise Michael Widmer.
Outre le contrôle des factures reçues, la Suva procède aussi à des examens complémentaires pour les factures déjà payées, par exemple lorsqu'un produit est remis lors d'un séjour hospitalier stationnaire, mais facturé en ambulatoire. Si les soupçons se confirment, elle évalue l'ampleur définitive des décomptes incorrects et, pour les montants conséquents, exige un remboursement.
ats/iar