Selon Swisscom, il s'agit d'un test pilote et d'un transfert vers le "nearshoring" - une stratégie d'entreprise consistant à délocaliser l'activité économique dans un pays proche.
"Ce sont des employés qui travaillent déjà pour un de nos fournisseurs de call-center. On va faire un test pour voir si la qualité sera la même à des moindres coûts en les exploitant depuis le Kosovo. Il s'agit de 45 collaborateurs d'une société externe", explique Christian Neuhaus, porte-parole Swisscom, dans le 19h30.
"Garantir l'emploi en Suisse"
Seul le partenaire de Swisscom, l'entreprise Webhelp, est concerné. La manoeuvre permet de préserver l'image de l'entreprise-mère. Des précédents ont déjà eu lieu, mais la manière agace les syndicats.
"L'entreprise cherche à réduire ses coûts depuis de nombreuses années. Je peux comprendre, mais on ne peut pas utiliser tous les moyens et essayer de délocaliser dans tous les pays pour réduire les coûts. L'entreprise appartient à la Confédération et à ce titre elle doit garantir l'emploi en Suisse prioritairement", estime Robert Métrailler, syndicaliste chez Transfair.
La forte concurrence et la pénurie de spécialistes en Suisse expliquent en partie la démarche du groupe. Le mouvement de délocalisation pourrait bien s’accélérer.
gma